Les Passions de Sarah - Tome V

Les Nouveaux Amants - 5

Tolga m'attendait debout devant le restaurant. C'était lui mon ancien amant et celui qui m'avait proposé un plan avec ses amis. Tolga, comme Deniz, était un bel homme et un excellent baiseur, mais il était trop pervers. Il ne parlait que de ça, passait son temps à m'envoyer des photos et des vidéos pornographiques au point où je dû prendre mes distances avec lui car il semblait toujours en vouloir davantage. Lui en revanche, contrairement aux autres, n'avait pas développé le moindre sentiment pour moi et comprenait que j'étais une femme mariée, très salope, qui aimait avoir des aventures mais qui n'avait pas la moindre intention de quitter son mari.

Il m'accueillit en m'embrassant sur les lèvres.

« Et voilà, ça commence, pensai-je. »

- Je suis content de toi voir ma belle, j'ai cru que je ne te reverrai jamais.

- Tu as failli ne jamais me revoir, lui répondis-je avec un sourire méchant, tu es un dégénéré Tolga tu le sais j'espère ?

- Toi aussi, c'est pour ça que ça se passe si bien au lit entre nous n'est-ce pas ?

Il me prit par la main et me guida à travers le bar. Il y avait énormément de gens, principalement des jeunes. Nous sommes arrivés à une table où il y avait deux autres trentenaires, l'âge de Tolga.

- Ce sont des amis de longue date, dit Tolga en me les présentant, lui c'est...

- Inutile de me les présenter Tolga, dis-je avec autorité et en m'asseyant sans l'attendre. Nous sommes là pour quelque chose de spécifique alors évitons les familiarités.

Les deux amis de Tolga n'étaient pas très beaux, mais ils étaient assez baraqués et j'aimais ça. Il ne semblait pas très à l'aise cependant et peut-être que baiser une étrangère était une première pour eux.

- Vous parlez turc ? Me demanda l'un d'eux.

- Je parlais avec Tolga en Turc au cas où vous ne l'auriez pas remarqué. Alors oui.

Tolga s'installa entre nous, tentant de contrôler mon sale caractère.

- C'est la femme dont je vous ai parlé. Elle est à cent pour cent pour le cul mais pour rien d'autre. Je sais qu'elle a l'air d'une salope malpolie mais vous verrez après à quel point elle vaut le coup.

Il se pencha vers moi et commença à me caresser la cuisse. Je portais une jupe courte et je sentis mon intimité devenir humide.

- Ça t'embête que je discute un peu avec tes potes avant de partir Tolga ? J'aimerais au moins savoir à qui j'ai affaire.

- Mais bien sûr ma belle, continuait-il en me collant et en me caressant presque au-dessus de la culotte.

- Alors bas les pattes et laisse-moi me concentrer.

Je le repoussai. Il se laissa faire en rigolant.

La conversation ne dura pas même pas vingt minutes. J'ai leur ai posé des questions, sur leurs vies, leurs boulots, etc. Et bien que ces questions avaient l'air banales, en réalité je n'avais qu'une idée en tête, d'abord voir s'ils étaient mentalement stables et deuxièmement, pour être sûre qu'une épouse ou une petite amie blessée n'allait pas apparaître de nul part.

- C'est bon Tolga, nous pouvons y aller.

- Parfait, je vais aller chercher la voiture et nous...

- Non, nous n'allons pas chez toi, lui dis-je sur un ton qui n'autorisait aucune objection.

Il me regarda, hébété.

- Comment ça ? Où veux-tu faire ça alors ?

- J'ai loué une chambre à l'hôtel du coin, fis-je en désignant un hôtel tout au bout de la rue.

C'était un truc pratique à Istanbul. On trouvait des hôtels propres et bien tenus à tous les coins de rue.

- Je vais vous donner le numéro de la chambre et vous me rejoindrez un par un. Je ne veux pas qu'on sache ce qui va se passer même si tout le monde s'en fout.

Je me suis levée et je suis partie.

Vingt minutes plus tard, j'avais les clés et j'étais dans la chambre. J'envoyai à Tolga un message pour lui dire qu'il pouvait venir.

Encore vingt autres minutes et j'étais entourées par trois mâles en chaleur.