💫 Partie XVII 💫

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Salam Aleykoum/Bonjour
    
 
    
Maëvah- La Pute Du Kartier

Bonne Lecture 📖

Le lendemain matin, je me réveille d'assez bonne heure. Pas très tôt ni trop tard.
Je sors de mon lit et pars à la salle de bain faire ma toilette. 
Je ressors de la douche habille -média-et légèrement maquillée.
Je m'approche du berceau de mon bébé histoire de vérifier s'il dormait toujours, mais à ma plus grande surprise le berceau était vide.
Prise de panique je descend aussitôt les marches des escaliers et rentre au salon les larmes au yeux.

Rodrigue : il se passe quoi ma belle

J'essaie de me calmer et de récupérer un rythme cardiaque normal.

Moi : Aymen, il-il est plus dans son berceau

Naïma : tu es sur que tu vas bien ?

Je fronce les sourcils  pour lui montrer que je ne rigolais. Je ne trouvais plus mon bébé.

Naima : -me prenant dans ses bras- calme toi tu l'as laissé chez les parent de Nasser hier tu as oublié ?

Je fronce les sourcils essayant de me souvenir de ma journée d'hier.
Tout me revint, c'est vrai j'avais revu les parents de Nasser et je l'avais laissé la bas.
Je jure que j'ai vraiment flipper, c'était la première fois que mon gosse ne dormait pas avec moi, au moins dans la même maison que moi.

Moi : j'aurais pu faire une crise si vous n'étiez pas là

Rodrigue: tu es trop collée à ton gosse c'est pour ça

Je leur fait une moue de bébé et tourne les talons le cœur léger.
Je remonte les escaliers me rappelant de ce qui c'était passé hier avec Farès. En temps normal il serait venu me défoncée après la gifle de hier, j'ai pas vraiment compris pourquoi il ne s'était pas montré dans ma chambre.
Il fallait qu'on est une vraie discussion comme des adultes, parce que moi s'il veut rompre, jamais je ne l'empêcherait.
Je suis encore jeune pour me trouver un homme, certes avec le passé que j'ai et le fait que j'ai un enfant sa sera dur mais ce n'est pas pour la raison que je vais me stopper sur un homme.

J'avais une attirance physique pour Nasser mais après ce qui s'est passé l'attirance que j'avais pour lui ne m'a pas empêcher de le haïr au point que je le maudissais parfois le soir.
Je m'arrête devant la porte de sa chambre et l'ouvre sans prendre la peine de toquer.
Les garçons détestaient quand je faisais ça, mais franchement je sais pas ce qu'ils voulaient me cacher, je crois que j'ai vu tellement de pénis  dans ma vie que je pourrais vous en dessiner un les yeux bandés.
Il était allongé sur son lit fixant le plafond. Il tourne sa tête après avoir senti ma présence.
Il se redresse se mettant en position assise. Je m'assoie à ses côté et entame la conversation

Moi : ça va toi ?

Faress : écoute pour hier, je suis désolé

Moi : de quoi tu parles ?

Lui : arrête de faire zehma ( genre) tu sais pas de quoi je parle

Moi : en faite je suis même pas énervée parce que tu parles avec une autre fille, je le suis parce que j'aurais aimé que tu me le dise plus tôt, j'aurais kiffé que tu me le dise toi même et non que je ne l'apprenne en t'écoutant à la porte involontairement en plus

Lui : le truc c'est qu........,

Moi -en le coupant- : arrête tu n'as pas besoin de te justifier, j'ai compris que tu ne m'aimais pas comme un homme devrait aimé sa femme, et sérieusement, je ne savais pas comment te le dire aussi mais cette relation me peser, dans le sens où je t'aime mais pas de cette manière aussi, j'aime être avec toi comme une petite sœur aime être avec son grand frère, je crois l'amour qu'on ressentait l'un pour l'autre c'était plus de l'amour fraternel qu'autre chose

Lui : c'est mieux on reste comme avant alors

Moi : oui c'est mieux

Il m'attrape par le bras et me tire dans ses bras, puis m'embrasse le front.

Farès : t'inquiète princesse tu trouveras un homme, un qui te mérite vraiment

Moi : -souriante- merci

Il avait de la chance que je l'aimais bien ce moche, il est beau hein.
      
      
Je met fin à notre étreinte et descend de son lit pour retourner dans ma chambre.
Je boucle mes valises, enfile mes chaussures, prends mon sacs et téléphone puis descend avec les deux valises.
Je salue tout le monde et sors de la villa. Je retournais encore une fois dans cette citée où j'avais vu ma vie basculée à peine deux mois après mon arrivée.

Mais cette fois ci j'y retournais plus sure de moi. Bien sûr j'y retournais surtout parce que je me voyais pas restée une semaine loin de mon fils.
Au moins là bas si je voulais le voir je n'avais qu'à descendre les marches et j'étais devant chez la mère à Nasser.

1 Semaine Plus Tard
    
       
Une semaine était passée depuis mon réaménagement. Il ne s'était rien passé d'extras. La journée je partais à la villa et en revenant j'allais chez Tata voir mon bébé.
J'évitais à max Nayla. J'étais pas prête à lui reparler, je suis une connasse mais je voulais de ouf la faire galèrer un peu parce que je sais que quand nous allons nous parler bouffonne que je suis, je vais vite oublié ce qui c'était passer et redevenir sa meilleure amie.

Bref 
     
Je me fais réveillé par mon téléphone qui ne faisait que sonner depuis cinq minutes déjà, au début je n'ai pas répondu croyant que la personne finirait par abandonner mais c'était peine perdue.
Je tend mon bras et attrape mon téléphone.
Je répond sans regarder le nom de mon interlocuteur.

Moi : QUOI PUTAIN JE DORS

...... : EN QUOI SA M'INTÉRESSE QUE TU DORS ALORS QU'IL EST MIDI

moi : ah Rodrigue ça va ?

Tcha, d'un coup ma voix avait baissé en volume.

Papa : oui et toi

Moi : oui....euh pourquoi tu m'a appelé

Lui : tu as trente minutes maximum pour être prête je viens te chercher on doit partir voir ta famille

Moi : quoi c'est aujourd'hui ?

Lui : oui c'est aujourd'hui

Il me laisse pas en placer une et raccroche.
Super, le jours que j'attendais le moins au monde est enfin arrivé, quelle joie. Je me lève et rentre à la douche.

{......}

Moi : on arrive quand ?

Papa : tu vas arrêté sa fait au moins la dixième fois que je vais te dire de te taire..... Donc TAIS TOI

moi : mddrr aya t'es méchant

J'avoue que depuis tout à l'heure je faisais que lui demander on arrivait quand et si c'était encore long.

Il se gare dans un sorte de parking.
On descend et entrons dans le hall d'un bâtiment rempli de mecs, Rodrigue les Salut ensuite on monte dans l'ascenseur.
C'est une fois dans l'ascenseur que le stresse me montait, sa ne n'était jamais venu à l'esprit l'envie de vouloir rencontrer ma famille, sauf quand j'étais à l'orphelinat. Après ça l'envie de les rencontrer ne m'enchanter pas vraiment.
Et voilà qu'aujourd'hui je me tenais devant la porte de mes soit disant parents.
Je sonne et attend, au bout de deux minutes environ la porte s'ouvre et on voit...

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La Pute Du Kartier- ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant