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《Ne Saivais-Tu Pas Que Pour Toi Je Serais Prête À Tous》
Il fouille dans la pose arrière de son jean et sort son téléphone, il fait quelques manipules dessus puis le tends vers moi avec la photo de Yasmine dessus.
Lui : tu connais cette fille
Moi : oui
Lui : elle est venue me voir pour avoir de mes services et tu sais ce qu'elle m'a dit de faire ?
Moi : elle t'a dit quoi
Lui : elle est venue me demander de d'aller voir la police pour leur parler de Nasser, en échange d'une nuit avec et sans te mentir elle est plutôt bien foutu mais c'est pas elle que je veux
Putain. Je ferme les yeux et me passe les mains dans les cheveux. C'est quoi son problème à elle.
Moi : et c'est qui que tu veux ?
Lui : toi
Moi ?
Moi : moi ?
Lui : oui toi
Moi : je suis déjà en couple, tu le sais
Lui : je n'ai pas dit que je voulais me posé, -rire- je ferme ma bouche en échange tu passes une nuit avec moi dans un hôtel ?
Moi : pourquoi forcément moi ? Il y'a des milliers de filles qui accepteraient avec plaisir, on a jamais vraiment coucher ensemble pourquoi tu penses qu'aujourd'hui cela changera
Il s'approche de moi et mets son visage à quelque centimètre du mien.
Mike : Dieu seul sait combien j'ai désirer ton corps après cette nuit, ta bouche autour de moi, et maintenant je veux sentir autre chose autour que ta jolie petite bouche, je m'en fou des autres parce que pour moi il n'y a que toi
ça en devient presque de l'obsession. Je me recule et tient la poigne intérieur de la porte.
Moi : je refuse
Il me lance un regard rempli, de colère se mettant droit, puis enfonce les mains dans ses poches avant de parler.
Mike : biencomme tu veux, mais ne viens pas te plaindre après, si jamais la police débarquait chez toi dans les trois heures pour embarquer ton connard. Et toi même tu sais ce qui se passera, il prendra pour beaucoup vu qu'il ne fait pas que dealer mais est carrément le dirigeant et en plus, son petit, il en perdra la garde, c'est génial n'est ce pas ?
Mes yeux s'écarquillent d'elles mêmes, m'imaginant la situation. Mes mains en tremblent, je sentais les larmes me monter.
Tous mais pas ça.
Il tourne les talons près à partir mais je le rattrape à tant. Je n'avais pas le choix. Perdre Nasser m'était impossible, alors le perdre lui et le petit, je n'imaginais pas la scène tellement c'était improbable. Il avait gagné, il le savais l'instant même où il était venu ici.
Moi : je...j''accepte
Lui : tu vois quand tu veux
Il me tire vers lui et me relève la tête par le menton. J'avais la haine contre lui, et surtout contre elle. Il baisse sa tête et vint me voler un baiser puis s'en va me laissant figer devant les escaliers.
Je venais de me foutre dans une sacré merde. Nasser allait s'énerver, oh ça s'était sur.
Je retourne dans la chambre et après hésitation me place sur le bassin à Nasser. Ma tête me disait que je devais le réveiller et lui dire mais j'avais peur, peur qu'en le faisant je le mettais vraiment dans la galère. Pourtant si je ne l'informais pas et venait à l'apprendre il en viendrait à me détester.
........ : je t'appelle maevah
Moi : hein qu....quoi
Nasser : qu'est ce tu as ?
Dis-lui Maë, dis-lui.
Moi : ri-rien pourquoi ?
Lui : ne te fou pas de ma gueule, déjà c'est qui qu'a sonné ?
Si tu savais combien je t'aimais Nasser. Je me mords l'intérieur de la joue, jouant avec les muscles de son torse. Je refuse de te perdre, j'espère que tu me comprendras.
Moi : c'était personne quand j'ai ouvert la porte y avait personne
Il me regarde pas vraiment convaincu mais n'insiste pas.
Lui : ok, sinon tu comptes te lever un jours, tu vas finir par complétement le réveiller
Je fronce les sourcils ne comprends pas, mais une fois que ça a fait tin dans ma tête, j'ouvris grand les yeux en me dégageant sans oublier de le taper au torse.
-Quelques jours plus tard-
🏢-Tribunal-
Je m'installe à ma place avec les enfants à mes côtés. Le juge fait son entrée et prend place.
L'audience avait déjà comment depuis une bonne heure déjà. mais je n'écoutais que d'un oreille, perdue dans mes pensées.
Ce n'est qu'au trois coup du marteau que je reviens en moi.
Le juge se redresse et pose correctement ses lunettes puis balaye la salle du regard.
Juge : après tous ce que j'ai entendu, j'ai pris ma décision en qui concerne la garde du petit Yanis
Il regarde Nasser puis se tourne en direction de Yasmine et ne la quitte plus des yeux annonçant son verdict.
