💫 Partie LXIV 💫

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Salam Aleykoum/Bonjour

Maëvah- La Pute Du Kartier

Maëvah-✨ La Pute Du Kartier✨

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Bonne Lecture 📖

J'ouvre la porte et vois Yasmine derrière celle ci.
Elle choisit bien son jours à celle la.
Je me passe une main dans les cheveux tout en m'installant à ma place.

Yasmine : salut ça va ?

Moi : mmh

C'est pas pour être désagréable avec elle, mais là, la chose qui m'intéresse c'est mon téléphone.

Elle : d'accord

Moi : si tu veux voir Yanis il est dans sa chambre entrain de dormir

Elle : ok

Elle ne me calcule pas plus et part en direction des chambres. En temps normal je l'aurais suivi n'ayant pas trop confiance aux intrus qui entrent chez moi.

Bref je sors mon téléphone et compose le numéro à mon frère.

Sa sonne mais personne ne répond, je réessaye deux fois d'affilés mais toujours rien. Je tente avec Farès et Tyler mais j'ai le même résultat.
Et ça commence sérieusement à m'agacer surtout quand je vois que les filles aussi ne me répondent pas.

Ma dernière tentative est avec celui qui était censé me surveiller pour ne pas que je ne me pointe au tribunal. C'est à la troisième sonnerie qu'il me répond.

Moi : merde Abdel t'aurait pu m'appeler

Abdel : ça va toi ?

Moi : oui, mais tu sais très bien pourquoi je t'appelle, dit moi pour Nasser s'il te plaît

Quelques secondes passes sans qu'il ne parle, j'ai du même vérifier que ça n'avait pas raccrocher.

Moi : Abdel, je sais que tu es là

Abdel : je suis désolé mais il en a pris chère

Moi : comment ça ?

Lui : il en a pour ........ ans

Moi :  di-dit moi que c'est une blague

Lui : je suis désolé

Je laisse le téléphone m'échapper des mains et mets mes mains contre ma bouche étouffant mes sanglots. Je ne pouvais pas y croire.
Comment, comment cela était possible. J'entends Abdel m'appelait mais je ne répondis pas.
Voulant être tranquille j'ai fini par raccrocher le téléphone.

Je le savais, je m'y attendais à ce qu'il prenne autant, mais là, le fait d'en avoir la confirmation me détruit encore plus.

Je m'essuies aussitôt le visage en entendant des pas s'approcher. Je tourne la tête vers l'entrée et vois Yasmine.
Elle me regarde les sourcils légèrement froncés ayant surement remarquer mon état, mais ne fait aucun commentaire.

Encore heureux.

Yasmine : je vais y aller

Je lui donne comme seule réponse un hochement de tête, n'étant pas confiante au son de ma voix, qui devait surement être cassé.

Après son départ, je n'ai pu retenir mes larmes et me suis de nouveau effondrer.

-Passons 7 mois-


Sept mois s'étaient écouler depuis ce qui s'était passer dans mon appartement.
Nous étions début du mois d'octobre.
Pas grandes choses ne se sont passées durant ces mois là. Si ce n'est que Yanis, avait commencé la maternelle et c'est Yasmine et moi qui l'ont accompagner.
Nous ne sommes pas devenues des grandes amies, loin de là. Mais je la voyais de temps en temps quand elle voulait passer du temps avec le petit.

Mon bébé Aymen, lui avait commencer la crèche. Je ne suis pas une grande fan de ça mais parce qu'on m'a conseillé de trouver un travail afin de ne pas déprimer dans mon coin.
Donc me voilà aujourd'hui travaillant en tant que caissière. Je ne me suis pas vraiment casser la tête à chercher, j'ai plutôt forcer au près de mes proches pour me pistonner quelque part.

Bref tout le monde va bien, du moins c'est ce dont j'ai constaté.

Et cela fait huit mois, que je n'ai pas vu Nasser. Et Je ne pense pas pouvoir le voir de si tôt, surtout qu'il a osé mettre mon nom dans la liste des personnes qui ne veut pas voir.

Salopard.

Dix ans.

Je suis censé attendre dix ans pour le voir.
   
   
  

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