💫 Partie XV 💫

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Salam Aleykoum/Bonjour
    
 
    
Maëvah- La Pute Du Kartier

Bonne Lecture 📖

Je me lève de ma place et m'avance vers la cuisine rejoindre Naïma qui manger.
Étant enceinte elle ne pouvait pas attendre que Rodrigue rentre avec la bouffe, elle avait beaucoup trop faim, et je comprenais.

Je m'arrête en plein milieu du hall en voyant la porte de l'entrée s'ouvrir.
La personne entre et à ma grande surprise ce n'était que Rodrigue, avec des sacs de McDonald à la main.

Je m'avance pour fermer la porte croyant qu'il n'avait pas fait exprès de la laissé ouverte, mais quelque chose la bloquer.
Je l'ouvre complètement et tombe sur Nasser.

Je le regarde perdue comprenant pas sa venue ici.
Je plie les yeux et l'observe mieux en remarquant son œil gauche.


Il avait un cocard à l'œil gauche et sa lèvre d'en bas était légèrement ouverte.
J'avais déjà compris d'où tous ça sa venaient. Purée, il l'a pas loupé.

Moi : tu fais quoi ici ?

Nasser : je t'ai dit que ton père voulait qu'on parle tout les trois

Moi : et pourquoi aujourd'hui ?

Nasser : vas-y ta gueule  tu poses trop de questions

Il me pousse sur le côté et entre. Je referme la porte et me retourne pour lui reposer des questions.

Mon père : vous deux -Nasser et Moi-suivez moi à l'étage

Farès: il se passe quoi là

Moi : oh...euh rien


Je m'avance vers lui et lui fais un bisou sur la joue, je lui prend Aymen des bras et suis mon père.
Il nous fait nous installer face à lui.
On dirait qu'on était convoqué chez le directeur de l'école.
Nasser me prend Aymen des bras, je ne dis rien et le laisse faire.

Mon père : donc si j'ai bien compris ce que Nasser m'a dit c'est lui qui ta violé ?

Moi : .............

Mon père : OH JE TE PARLE

Je sursaute et me mord la lèvre inférieure.

Moi : ou....oui c'est lui

Mon père : et pourquoi m'avoir menti, pourquoi m'avoir  dis ne pas connaître ton agresseur, est ce que tu sais que la maintenant j'ai envie de te niquer aussi

Moi : je...je su...is désolé

Vie de moi que j'avais peur. Il me lançais des scarfaces. Il se passe les mains sur le visage et se tourne vers Nasser.

Mon père : et toi tu veux assumer le gosse

Nasser : oui Monsieur

J'avais grave envie de rire après son "monsieur" mais me suis retenue, sachant que les deux m'auraient niquer.
Ils continuent de discuter entre eux sans me calculer.
Dans ma tête je m'insultais de ne pas lui avoir dit plutôt.
Je relève ma tête en entendant mon prénom.

Moi : hein quoi ?

Mon père : est ce que tu es sure de vouloir laissé Nasser voir le petit, si tu refuses on ferra comme tu veux car c'est pas parce que je ne dis rien que je cautionne ce qu'il a fait et il le sait très bien

Je me tourne vers Nasser qui me fixait, je regarde Aymen dans ses bras, il était entrain de dormir avec un sourire.
J'ai eu un pincement au cœur en voyant cette image. Il avait l'air tellement apaisé dans ses bras, comment je peux interdire mon fils de voir son père après ça.


Moi : oui papa je veux que mon fils sache qui est son père

J'ai grandi sans mes parents, j'ai pas envie que lui connaisse ce sentiment d'abandon que j'ai ressenti durant toute mon existence.

Mon père : bien bref Nasser tu peux nous laissé s'il te plaît, je dois lui parlé d'un sujet personnel

La Pute Du Kartier- ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant