Un petit moment de tendresse

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Ce chapitre contient des éléments qui pourraient choquer quelques lecteurs. Maintenant que vous êtes averti, vous avez le choix de lire ou non ce qui suit.

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Le lendemain, Stéphanie avait la maison à elle seule en soirée. Ses parents étaient au restaurant avant d'aller au cinéma. Elle était arrêtée à l'épicerie pour se procurer les ingrédients qu'ils lui manquaient pour son souper. Elle était vraiment impatiente de passer quelques heures seule avec Marc-Olivier. Ce dernier est arrivé peu de temps avant sept heures comme il l'avait prédit. Lorsqu'il est entré dans la maison, il a été happé par l'odeur appétissante qui flottait.

- Ça sent bon. J'ai hâte de manger.
- Plus hâte que de m'embrasser?
- Ça, non!

Il s'est approché de Stéphanie et l'a embrassé. Il lui a demandé s'il restait quelque chose à préparer et elle lui a répondu qu'il pouvait s'asseoir à table. Stéphanie est arrivée tout de suite avec deux assiettes de pâtes. Ils ont mangé en discutant de leur journée. Elle trouvait cela vraiment plaisant d'être en sa compagnie et de se soucier de rien.

- C'était super bon Steph! Est-ce que tu veux que je t'aide pour la vaisselle?
- Non, je vais ranger tout ça plus tard. J'imagine que tu ne peux pas rester bien tard ce soir.
- Maximum vingt-deux heures.
- Alors, on profite du temps qu'on a ensemble.

Elle lui a tendu la main et il lui a donné la sienne. Elle a marché jusqu'à sa chambre et a refermé la porte après qu'il soit entré dans la pièce.

- J'ai le goût que l'on se colle tout simplement. Ça m'a manqué, a-t-elle dit.
- Moi aussi. Je rêvais à toi dans mes bras.
- Tu es mignon, Marco!

Marc-Olivier s'est assis sur le lit de Stéphanie dos au mur. Stéphanie s'est collée à lui en déposant sa tête sur son épaule. Il l'a embrassé tendrement sur le front.

- Merci pour le souper.
- Ça m'a fait plaisir. Je peux te faire à manger n'importe quand.
- Tu ferais ça pour moi?
- Juste pour toi.

En terminant sa réponse, Stéphanie s'était placée au-dessus de Marc-Olivier. Elle avait une jambe chaque côté du jeune homme. Leur front se touchait et elle avait plongé ses yeux dans les siens.

- Il y a plein de choses que je serais prête à faire pour toi, a-t-elle poursuivi.
- Ah oui! Comme?
- Comme ça, a-t-elle répondu avant de l'embrasser et lui mordiller la lèvre inférieure.
- Juste ça, a-t-il répliqué avec un ton de défi.

Stéphanie a alors glissé ses mains sous le t-shirt de Marc-Olivier. Elle lui a caressé le torse avant de s'emparer du chandail et le retirer. Elle l'a embrassé sur la bouche, puis a poursuivi ses baisers sur le torse du jeune homme tout en se dirigeant vers la fermeture-éclair du jeans de Marc-Olivier. Elle l'a regardé dans les yeux pendant qu'elle défaisait la ceinture et déboutonnait le pantalon. Elle a souri avant de l'embrasser à nouveau sur la bouche tout en caressait le sexe du jeune homme par-dessus son sous-vêtement.

- Steph, qu'est-ce que tu fais? Je viens de finir un entraînement. Je n'ai plus de force.
- Alors, laisse-moi faire.

En terminant sa phrase, elle l'a embrassé de nouveau et a tiré sur le pantalon et le sous-vêtement de Marc-Olivier libérant son membre viril qui commençait à se dresser. Elle l'a massé délicatement avant de le chatouiller avec le bout de sa langue. Si elle avait commencé par des mouvements lents de va-et-vient, elle finit par accélérer la cadence. Marc-Olivier avait de la difficulté à retenir les gémissements de plaisir que cela lui procurait. Il était sur le point de jouir et il a demandé à Stéphanie d'arrêter. Elle a fait à sa tête jusqu'à ce qu'il décharge dans sa bouche. Stéphanie s'est léchée les lèvres avant d'aller embrasser Marc-Olivier.

- As-tu aimé ma gâterie, a-t-elle demandé avec un sourire coquin.
- Bien sûr, mais là je me sens égoïste. Tu t'es tellement bien occupé de moi toute la soirée. Qu'est-ce que je pourrais faire pour me faire pardonner.
- Ce que tu veux.
- Alors, laisse-moi faire.

Stéphanie s'est assise sur son lit, mais Marc-Olivier a tiré sur ses jambes afin qu'elle se retrouve couchée sur le dos. Il s'est dirigé félinement vers elle et l'a embrassé. Pendant que leur langue se mêlait, il avait réussi à détacher le pantalon de Stéphanie et à lui retirer. Stéphanie s'est mise à rire tout en demandant à Marc-Olivier ce qu'il avait l'intention de faire.

- Je t'ai dit de te laisser faire. Je prends le relais.
- Je sais.
- Arrête de stresser et laisse-moi faire.

En disant cela, il a retiré le string de Stéphanie. Elle se sentait inconfortable. Elle n'avait pas l'habitude de ne rien contrôler. Marc-Olivier a replié les jambes de sa douce avant de les écarter. Il a commencé par titillé le sexe de Stéphanie avec sa langue. Stéphanie, qui était réticente au début, a eu de la difficulté à cacher son émoi au fur et à mesure qu'il s'affairait à lui procurer du plaisir. Il a soulevé le chandail de celle-ci et s'est mis à embrasser son ventre pendant que ses doigts ont remplacé sa langue. Il a embrassé Stéphanie sur la bouche tout en frôlant son corps contre le sien. Ce simple contact a eu pour effet de durcir à nouveau l'ardeur de Marc-Olivier. Stéphanie n'a pu s'empêcher de passer un commentaire.

- Une chance que tu n'avais plus d'énergie en raison de ta pratique.
- Faut croire que tu m'aides à retrouver mon énergie.

Il a profité de cet instant pour retirer le chandail et le soutien-gorge de Stéphanie. Il l'a caressé partout. Stéphanie a étiré son bras droit afin d'ouvrir le tiroir de sa table de nuit et en ressortir un condom. Elle l'a tendu à son avant qui l'a enfilé sans se faire prier. Puis sans avertissement, il a pénétré Stéphanie. Elle a échappé un cri de surprise. Leurs états enflammés se sont poursuivis pendant quelques minutes jusqu'à ce que Marc-Olivier vienne à nouveau en elle. Ils se sont collés pendant un instant. Puis, sans vouloir vexer son amoureuse, il a demandé l'heure. Elle lui a répondu qu'il était presque vingt-et-une heure trente. Il l'a serré très fort dans ses bras.

- Je n'ai pas envie de partir, a-t-il dit.
- Et moi, je veux que tu restes.
- Ce n'est pas possible ma belle, a-t-il répondu avant de déposer un baisers sur son front.
- Je sais. Quand allons-nous avoir un autre moment juste pour nous?
- Mardi prochain si tu veux.
- Pas avant?
- On est sur la route toute la fin de semaine.
- Tu vas m'appeler ou m'écrire si tu peux?
- Évidemment! Comment pourrais-je survivre sans ça?
- Tu ne trouves pas que tu y vas un peu fort?
- Jamais quand ça te concerne.

Il s'est assis et a récupéré ses vêtements. Il s'est rhabillé pendant que Stéphanie l'observait étendue sur son lit.

- Tu es beau!
- Je sais.

Stéphanie a feint d'être offusquée. L'heure du départ était arrivée. Elle a enfilé son pyjama avant de le reconduire à la sortie. Ils ont échangé un dernier baiser.

- Sois prudent sur la glace.
- Toujours. Et toi, tu ne m'oublies pas.
- T'inquiète!

Il a salué sa douce au loin avant d'embarquer dans sa voiture et rentrer chez lui.

La tentationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant