Burning Desire {Zayn Malik}

13. Succomber à l'irresistible Zayn M.

Allanah

J'inspire et extirpe profondément pour me calmer et m'insuffler un peu plus de courage. Lentement je me retourne et me fige ; Il est là, assis en face de moi au bord du grand lit baldaquin, un joint à moitié entamé entre les doigts et une bouteille de Jack Daniel's à ses pieds. Il ne me regarde pas, un peu comme si je n'existais pas là.

Ça sent pas bon tout ça... Je le sais à la façon dont son visage est fermé, à la vue de ses doigts crispés sur son joint et à ses mouvements raides.

Oh, je ne veux vraiment pas assister à ce qui se passera ici.

Le silence est de plus en plus assourdissant et insoutenable ce qui me stresse un peu plus. Allez poule mouillée, reprends toi ! Tu n'as rien fait et je croyais que Allanah Pride Johnson ne rendait de compte à personne ?!

Oui mais ça c'était avant que je ne vois son visage. Il affiche presque la même expression que ce matin quand il a dit à Harry de ne pas se mettre sur son chemin. C'était assez effrayant ce sourire cruel ainsi que la force avec laquelle il m'avait tiré et secoué. Je ne dois pas oublié que je ne le connais pas..

- Tu ne peux pas m'obliger à...

- Ta gueule Styles. Ferme juste ta putain de grande gueule.

Ah, je suis fixé au moins. Il est énervé, très énervé. L'injure suivi du nom de famille et pas du prénom c'est pas bon signe, mieux vaut que je fasse profil bas en attendant que la Allanah ganster ne décide de pointer le bout de son nez...

- Pourquoi ?

Et il relève enfin ses yeux vers moi. Ses beaux yeux caramel qui en ce moment débordent de colère.

- Pourquoi quoi ? Demandé-je d'une petite voix.

Il se lève si brusquement que je ne me surprends pas à reculer jusqu'à ce que mon dos soit contre la porte.

- Pourquoi cet abruti d'Payne ?! Y'avait un paquet de crétins contre qui tu aurais pu frotter ton énorme cul mais non, il a fallu que ce soir cet imbécile ! Tu le fais exprès ou quoi ?!

Merde, il est vraiment en rogne.

- Putain mais je suis pas ta femme !

Je ne pouvais pas le laisser me crier dessus comme ça !

Il lâche et écrase son joint du bout de son pied avant de lentement s'approcher de moi. Une fois plus proche, il attrape mon menton entre ses doigts pour immobiliser mon visage et le remonter vers lui. Nos regards s'accrochent comme il le veut :

- Non, tu ne l'es pas et tu ne le seras jamais mais pour l'instant tu m'appartiens. Tu comprends ce que ça signifie ?

Son haleine sent légèrement l'alcool et il a lentement posé cette dernière question comme s'il s'adressait à un petit enfant ce qui m'énerve. Non mais il se prend pour qui ?

J'essaye de dégager mon visage mais il le maintient fermement.

- Ça signifie..., continu-t-il toujours d'une lenteur exagérée. Que ça...

De sa main libre, il presse mes fesses et colle nos deux corps ce qui me fait frissonner.

- ... Ne se frotte que contre ça.

Sa main attrape une des miennes et il la dépose sur la bosse de son pantalon, sans que je ne le voie venir.

Ce geste semble le détendre un peu car quand il replonge ses yeux dans les miens, ils semblent moins brûlants de colère.