The Future

-38-

Nous commençons à fatiguer. Il n'y a qu'une seule chambre, je la laisse à Trey pour cette nuit, je vais dormir sur le canapé pour pouvoir sortir.

J'attends une heure qu'il s'endorme puis je me lève. J'avais tout prévu. J'ai gardé mes chaussures à mes pieds et la lampe torche au pied du canapé.

Je me lève doucement en essayant de faire le moins de bruit possible.

Je me dirige vers la porte et je sors en refermant la porte le plus lentement possible pour essayer de ne pas faire de bruit.

Ça y est, je suis sortie. Je peux enfin agir normalement. Je commence par allumer ma lampe.

Je marche en essayant de savoir ce qui se cache derrière, dans cette fameuse salle et ce qu'il peut bien y avoir au fond du couloir. Je suis bien décidée à le découvrir cette nuit.

Je marche dans un grand silence. C'est assez flippant. Il fait vraiment très sombre dans ce couloir.

J'ai peur de ce que je peux bien découvrir.

Je dépasse la salle où nous nous étions arrêté la dernière fois. Je m'arrête. J'hésite un peu avant de continuer. Après tout je ne sais pas ce qu'il peut y avoir. Bon Mohane, tu n'as pas fais tout ça pour rien alors tu continues.

Je repars de pied ferme après mon hésitation, bien décidé à découvrir ce qu'il y a dans cette pièce.

A ma droite il y a une porte. J'essaie de l'ouvrir. Elle n'est pas verrouillée. Je rentre dans cette fameuse pièce.

Tout est noir. Je reste dans l'entrée et balaie la salle de ma lampe torche. Il n'y a pas grand chose. Un bureau avec un ordinateur et un grand placard. Je pars voir ce qu'il peut bien y avoir dedans.

Des dossiers, des dossiers et encore des dossiers, en plus je ne comprends rien, en dirait un langage binaire mais je ne m'y connais pas vraiment. Il y a une étagère en haut. Elle parait vide. Je me met sur la pointe des pieds et passe ma main sans voir ce que je fais. Je sens un objet froid. En métal. Je le prend dans ma main. Une clef. Rien à voir avec la serrure de la première porte. C'est une vieille clef.

Il doit y avoir une autre salle. Je sors de cette petite pièce pour continuer à marcher.

C'est très long. Aucune pièce à perte de vue. Je pense que si cette clef était à cet endroit c'était bien pour que je la trouve alors pourquoi la serrure qu'elle ouvre est aussi dure à trouver ?

Après de longues minutes de marche je trouve enfin une porte. Cette porte n'a pas de serrure. La clef ne sert pas à l'ouvrir. J'ouvre la porte et éclaire la pièce. Elle est toute petite et dans celle ci il n'y à que des clefs. Elles sont toutes numérotées. Il y en a des centaines, voir de milliers. En faisant le tour de cette petite salle, j'aperçois une boite en bois avec une vieille serrure. J'essaie de l'ouvrir avec la clef. La clef a du mal à tourner mais elle s'ouvre quand même. Dans cette boite il y à .. Une clef ! Pour changer. Mais c'est une clef normale. Je suis sure que c'est celle de la première salle.

Je sors de la pièce et retourne vers l'appartement le plus vite possible.

Je vais mettre énormément de temps avant d'y être car le chemin de l'allé était vraiment long.

Je ne sais pas par qui ni pourquoi une aussi grande galerie souterraine a été construite. Je ne devrais pas trop tarder à le savoir.

Je passe devant la première pièce, où j'ai trouvé la clef de la boite en bois. C'est bon signe, j'y suis presque.

Le retour me parait tellement long, je suis pressée de voir ce qu'il y a dans cette pièce.

J'y suis enfin. La porte est là devant moi. Je tiens la clé dans ma main. Je la regarde fixement. J'hésite vraiment à rentrer car si Alrich ne voulait pas qu'on y aille c'était certainement pour une bonne raison mais pourquoi la clef aurait-elle été aussi simple à trouver à ce moment là ?

Je ne sais plus quoi faire. Je pèse le pour et le contre et je décide d'ouvrir la porte. J'enfonce rapidement la clé dans la serrure et l'ouvre aussi vite par peur de changer d'avis.

Sur ma droite il y a un interrupteur. Je l'active. La lumière s'allume révélant une très grande pièce avec un tas de machine, des ordinateurs et au milieu il y a une table pleine de documents. Sur un des murs il y a une très grande garde avec des punaises et des annotations à quelques endroits. C'est un plan de Sénac. Je ne comprends aucun mot de ce qu'il y a d'écrit. Ce doit être dans un langage codé ou peut être même dans une autre langue.

Je continue le tour de la pièce et regarde les machines. Elles sont toutes éteintes. Il y a un espèce de compteur ou de générateur. C'est une très grosse machine avec un tas de bouton et des voyants lumineux. Je ne sais absolument pas à quoi elle sert.

Je fini ma visite par cette grande table centrale assez haute comme un plan de travail. Il y a un tas de documents éparpillés. J'essaie de fouiller mais sans rien déranger au cas où Alrich ne voulait vraiment pas que l'on rentre dans cette pièce. Je vois un tas de documents politiques et des informations sur la capitale mais rien d'important. Ce devait être des dossiers de travail. Je tombe sur une lettre du président de la capitale. Une lettre écrite pour Alrich. Elle lui explique que le virus est revenu et que notre concours allait être lancé. Il précise aussi qu'il ne doit en parler a personne, même pas à nous sous peine d'être exécuter pour éviter toute rébellion au fait que tout le Bloc allait être rasé.

Cet homme est vraiment une ordure. Sacrifier des millions de personnes pour se sauver soi-même c'est vraiment une des choses les plus dégelasses qu'un homme puisse faire. Il me dégoute.

Il est en train de risquer sa vie pour nous.
A mes yeux Alrich devient un héros.