I am invisible. [terminée] [en cours de correction]

Chapitre 9

-Bonjour ma grande sœur adorée !

-Nelly, je dors...qu'est-ce que tu veux ? Grognais-je en me protégeant le visage des bras face à l'assaut violent des rayons du soleil.

-houlala madame est grognon ! Je me disais que peut être tu voudrais t'entrainer aujourd'hui ?

-m'entraîner ?

-on l'a pas encore fait depuis qu'on est arrivée...

-... pourquoi pas ça me permettra peut être de me changer les idées...

-pourquoi t'as besoin qu'on te change les idées ?

-pour rien.

-t'es vraiment pas causante ce matin. T'as un truc dont tu veux me parler ?

-non, pourquoi tu dis ça ?

-je sais pas, t'es encore plus chiante que d'habitude...

-non je vais bien... bon on y va ou on glande ?! Demandai-je avec un peu trop d'enthousiasme.

-moi je suis prête, c'est toi qu'on attend...

-laisse moi juste cinq minutes. Le temps que je me change et j'arrive !

Je saute du lit devant l'air suspicieux de ma sœur et cours dans la salle de bain. Cinq minutes plus tard je suis prête et nous descendons les escaliers pour tenter de trouver la salle d'entraînement.
**

-tu as une petite mine, me dit Nelly alors que nous traversons un couloir particulièrement étroit.

Tu m'étonnes que j'avais une mauvaise mine , j'avais passé les trois quart de la nuit à cogiter comme une dingue.

-tes yeux sont gonflés.

-Nelly, par pitié, c'est le matin commence pas à me saouler !

-très bien madame la ronchonne ! Oh regarde Soly on a trouvé !

Quand on entre à l'intérieur, la taille de la pièce me coupe instantanément le souffle. C'est immense !

- c'est autre chose qu'à la maison ! Tu trouves pas Nell ?

-regarde moi toutes ces machines de musculation ! Maintenant on sait d'où le prince tient son corps de rêve ! Dit-elle en riant.

L'image du prince torse nu me fait instantanément monter le rouge aux joues, je baisse vite la tête pour qu'elle ne le remarque pas mais elle est bien trop occupée dans sa contemplation.

Apres une heure d'exercices intensif de boxe et d'escrime, nous décidons de nous arrêter et d'aller petit-déjeuner dans la salle commune qui doit à présent être pleine.

Et où toutes les candidates doivent être rassemblées.
**

-c'est croissant sont les plus délicieux que j'ai jamais mangé ! Dis-je en enfournant la moitié dans ma bouche.

-on devrait demander la recette pour que Berthe puisse en faire à la maison !

En riant je relève la tête de mon assiette et croise à la table en face le regard dégouté de Brooke et deux autres candidates dont les prénoms me sont inconnus. Instantanément je perds mon sourire et la toise avec le même air.

Nelly qui me voit regarder derrière elle, tourne aussi la tête.

-tu dois pas faire attention Soly. Laisse tomber, me dit-elle en se remettant à manger mais cette fois avec beaucoup moins d'appétit.

-laisser tomber ?! T'as vu comment cette pétasse des glaces nous regarde ?!

-oui, laisse tomber ! Ça n'en vaut pas la peine !

En grommelant je regarde ailleurs et croise le regard du prince assit plus loin et en pleine discussion avec son père.
Il me sourit gentiment et je repense à ce que je lui ai dit hier soir. J'ai une furieuse envie de mourir ou de m'enterrer si profond que personne ne pourra jamais me retrouver tellement j'ai honte. En rougissant je baisse donc le regard sur mon assiette à présent vide.

-ça va Soly ? Me demande ma sœur en me voyant rougie

-...

-Soly, allo la terre ! Tu m'écoutes ?

-hein ? Quoi ? Pardon Nell j'étais ailleurs... t'as dis un truc ?

-pourquoi tu es toute rouge d'un coup ?

La tasse de thé que je m'apprêtais à porter à mes lèvres arrête instantanément sa course et je manque de m'étouffer avec ma salive.

-je...je suis pas rouge !

-si et depuis ce matin je te trouve bizarre.

-j'ai complètement oublié mais je dois aller rendre un livre à la bibliothèque. Je te retrouves tout à l'heure ! Dis-je en me relevant si précipitamment que je manque de faire tomber la chaise.

-quoi ?! Soly att

Mais je sors déjà de la pièce, la tête basse et le visage encore plus rouge qu'il y a un instant.
En route vers la bibliothèque je ne peux m'empêcher de réfléchir. Ce séjour au Palais risque d'être plus dure que ce que j'avais prévu.