Vendue au diable [en réécriture]

Prologue [•]

L'homme est assis près de sa femme, enceinte et mourante. Elle souffre, tout son corps cri de douleur. Elle pleure. Elle n'en peut plus. Les larmes coulent à flots le long de ses joues. L'homme se penche près d'elle et lui caresse le visage.

- Chérie, ça va aller, dit il à sa femme qui hurle des cris douleur. Tiens encore un peu et cette chose naîtra, ajoute-t-il quelques secondes après.

- Ne l'appelle pas cette chose, lui répond sa femme tant bien que mal, d'un ton qui se veut ferme.

Elle ajoute dans un soupire « c'est notre enfant. »

- Je sais, mais cette ch- cet enfant te tue peu à peu, avant lui il ne te restait déjà pas bien longtemps, et il te tue. De plus en plus. A cause de lui. Il te détruit.

- Je sais... Mais..., elle ne peut finir sa phrase trop fatiguée, trop souffrante.

Soudainement un homme apparait mystérieusement près du jeune couple. Il est vêtu de noir. Son regard est sombre. Il juge le couple avant dégout. Il sait qu'il aura se qu'il leurs faut.

- Qu-qui êtes vous? Bégaya le mari effrayé.

- On m'appelle Satan et je, commença-t-il.

- Satan? Hurla la jeune femme horrifiée.

- Oui Satan. Et maintenant tais-toi femme si tu veux mon aide, ajoute-t-il énervé d'être interrompu par une simple et faible humaine. Il veut partir mais il doit rester c'est sa volonté, sa dernière volonté.

- Votre aide? Murmura la femme, plus surprise qu'autre chose, son mari lui reste silencieux à côté d'elle.

- Oui je peux te permettre d'accoucher sans douleur, et également de soigner ta maladie, dit il sans grande conviction non pas que cela soit impossible mais cette scène entière l'insupporte et il n'a qu'une hâte rentrer chez lui et vaguer à ses occupation favorites.

- Vraiment? S'exclama le mari plein d'espoir.

- Oui, affirme Satan avec une pointe d'agacement dans sa voix, il hait les humains de base mais ceux-là sont pire que d'habitude. Mais en échange lorsqu'elle aura 16 ans votre stupide fille m'appartiendra.

- Quoi ! Vous voulez prendre mon enfant ! Prendre ma fille ! Hors de question! Vous ne, commença la femme dans un énième hurlement mais elle ne peut finir pas sa phrase et s'évanoui, son pouls devient beaucoup plus faible.

- La mort approche, annonce Satan. Il ne lui reste pas plus de 10 minutes avant de mourir.

- J'accepte votre marché, dit l'homme d'un ton ferme et certain.

- Tu ne prends donc pas compte de l'avis de ta femme? Se moqua Satan avec un ton narquois.

- Cette chose, ce monstre, dans son corps la tue. Je n'en veux pas ! Sortez la de ma femme, laissez la dans un orphelinat ou même laissez la mourir si ça vous chante elle est toute à vous, mais par pitié sauvez ma femme, implora le mari.

- Comme tu veux humain mais sache quand même que tu peux la garder jusqu'à ses 16 ans elle ne m'est d'aucune utilité jusque là, ajoute Satan.

- Je ne veux pas de cette chose, je veux pas d'une horreur comme elle, je ne veux pas de ce monstre qui tue ma femme chaque seconde de sa vie. Je ferais croire à ma femme qu'elle est morte, que vous n'avez pas réussi, j'inventerai n'importe quoi pour tenir cette chose loin de nous. Maintenant sauvez la je vous en supplie, implora une fois de plus l'homme dans un sanglot.

- Bien sûr que je vais la sauver, mais j'ai besoin de votre sang, il marque un pause, pour signer le contrat.

- Bien entendu, lui répondus le jeune homme.

D'un simple geste du diable la main du mari se met à saigner et celui-ci verse quelques goûtes de sang sur le vieux parchemin que lui tend le diable. Une fois que le sang a touché le parchemin celui-ci se désintègre et la plaie de l'homme se ferme aussi magiquement qu'elle s'était crée.

- Maintenant s'il vous plaît sauvez-la, supplie le mari.

Satan s'exécuta. Il soigna la femme en moins de temps qu'il faut pour le dire. Le bébé arriva ensuite miraculeusement dans ses bras, il était propre et enveloppé dans un linge. Le mari était au chevet de sa femme qui se réveillait lentement, et Satan disparu de la pièce aussi rapidement qu'il était arrivé. Il se téléporta dans une petite ville à quelques heures du bord de mer, il y repéra un Orphelinat vieux, sale et plutôt pitoyable. Il décida qu'il y déposerait l'enfant, au final elle ne méritait pas mieux, cette petite fille qui ne connait rien à la vie. Elle aura une vie misérable mais ça il n'en avait pas grand chose à faire. Il arriva à l'orphelinat et la petite se mit à pleurer, Satan prit le temps pour la première fois de l'observer. Elle était si petite et dès qu'elle croisa le regard de Satan elle arrêta net tout bruit et lui sourit. Satan la trouva pathétique et la déposa devant la porte de l'orphelinat dans son petit linge blanc qu'elle tenait fermement dans ses mains, sur ce linge n'était écrit que son prénom, son nom et sa date de naissance.

- À dans 16 ans Aily Smith.