Bonus III - Retour Sur Terre

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Ce bonus se situe dans la période entre l'épilogue et le premier bonus, Aily n'est pas enceinte et n'a donc pas encore eu Hanaka.

- Aily dépêche-toi, me hurle Satan.

Je finis de faire ma valise alors que Satan attend dans l'entrée de la porte. Aujourd'hui c'est la première fois que je vais retourner sur Terre, aujourd'hui pour la première fois depuis que je suis partie je vais revoir le ciel ensoleillé de la Terre. Je vais revoir les nuages, je vais revoir la nature, je vais revoir la vie. Une fois ma valise finit, et après les nombreuses plaintes de Satan je le rejoins. J'aurais très bien pu ne rien prendre et laisser Satan matérialisé tout une fois sur place, ou simplement le laisser m'acheter des habits une fois là-bas, je suis sûr que ça ne l'aurait pas dérangé. Mais j'avais envie de faire comme nous les humains le faisons. Pendre une grosse valise, la charger d'habits que je ne mettrais surement pas, mais ça c'est bien le cadet de mes soucis. J'avais juste envie de me sentir humaine à nouveau. Parce que même si ça ne fait que, déjà, 3 ans que je suis ici je sens que j'oublie tous ces petits aspects de la vie humaine. Ma vie depuis que je suis ici à tellement changé, je me suis mariée alors que j'avais à peine 16 ans, je suis tomber amoureuse, d'un homme, plutôt d'un démon, dont je ne croyait même en l'existence, je suis la tata, du moins c'est comme ça qu'il m'appelle, de trois adorables démons dont les ainés ont 6 ans d'âge terrestre. Je ne m'habitue toujours pas à cette manière de compter, on leur donne un âge terrestre jusqu'à leur 7 ans d'âge démonique, soit 21 terrestres, à cet âge là on les considère comme majeur et on commence à compter leurs âges de manière démonique. Je ne comprends absolument pas ce système. Je n'arrive toujours pas à croire à ce qui m'arrive, je ne comprends pas comment tout ceci est arrivé, comment tout à pu aller si vite. J'ai l'impression qu'hier encore je quittait l'orphelinat pour aller vivre dans la maison des Jones. Je suis nostalgique de cette vie dans laquelle j'étais encore bien innocente. En quelques mois passé en Enfer j'ai grandi, mais aussi muri, et j'oublie parfois comment j'étais quand je suis arrivé ici, quand tout ce monde n'était qu'un endroit que je voulais fuir. J'oublie parfois que ce monde n'a pas toujours été mon monde.

- Aily, m'appelle Satan me sortant de ma rêverie. On y va ?

Je hoche frénétiquement de la tête et il sourit, comme toujours j'apprécie longuement son sourire, j'aime me dire que c'est grâce à moi qu'il sourit. Même si c'était il y a trois ans maintenant et que je sais qu'il ne pense absolument plus ça maintenant, il m'arrive parfois de me rappeler ses paroles froides et glacial dans lesquelles il me disait que je n'était rien d'autre qu'une pale copie, dans lesquelles il me rappelait que je ne pourrait jamais le rendre heureux. Je sais maintenant que c'est faux, je sais maintenant que je peux lui apporter son bonheur de quelque manière que ce soit, mais parfois la petite fille apeurée que j'étais réapparait et me rappelle que ça n'a pas toujours été comme on est aujourd'hui.

Il fait apparaître un portail devant nous, comme la première que j'en ai emprumpter la couleur du portail se rapproche fortement de celle de l'essence. Cette fois je ne suis pas dans une voiture prête à me rendre dans l'endroit de tout mes cauchemars. Non cette fois je suis avec l'homme que j'aime prête à me rendre dans la ville de tout mes rêves.

On atterrit brusquement dans ce qui ressemble à un appartement, il est immense et sur deux étages qui sont reliés par un magnifique escalier en verre. Je prends le temps d'observer chaque détail, chaque meuble, la lumière du jour illumine toute la pièce, une lumière si forte que je dois cligner plusieurs fois des yeux pour m'habitué à cette luminosité. Je n'ai plus l'habitude de la lumière naturelle. La cuisine est immense tout comme l'est le salon. Les meubles sont classes et le style est épuré, l'ensemble donnant l'appartement de rêve de n'importe quel humain.

- Où est-ce qu'on est ? Demandais-je à Satan qui était entrain de monter nos valises en haut grâce à sa magie.

- Dans mon loft, je l'ai acheté il y a des années mais je t'avoue que je n'y vais pas très souvent.

Vendue au diable [en réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant