#44

11.5K 751 224
                                    

Je le sens mal. Comment ça il a quelque chose à me dire ? Ça pouvait pas attendre ? Ou il aurait pas pu le dire plus tôt ? Pourquoi là devant la porte fermée qui attends que d'être ouverte ?

Il ne parle pas. Pourquoi il ne parle pas? C'est lui qui a dit qu'il avait à me dire et la il parle pas! Qu'est-ce qu'il veux me dire? Qu'il a des sentiments pour moi ?

Stop. Je viens pas réellement de pensée ça ? Je viens pas réellement de pensée qu'il pourrait avoir des sentiments pour moi? Je ne viens quand même pas de pensée qu'il puisse m-m'ai-m'aimer ? Je viens pas de le faire hein? Je viens pas d'espérer quand même !?

Si je l'ai pensée. Si j'ai espérer. Voilà je redeviens folle. De toute façon on est mercredi. Et le mercredi je deviens étrange.

Pourquoi je voudrais qu'il ai des sentiments pour moi ?

Non je ne veux pas. C'était une erreur. Voilà une erreur. Une erreur de pensée plus précisément. Je ne sais pas si ça existe mais maintenant oui. Une simple erreur de pensée. Voilà c'est mieux.

- Ok je me lance, commença t'il très sérieux.

Beaucoup trop sérieux. Vraiment trop sérieux à mon goût. Pourquoi est il si sérieux ? Pourquoi il ne continue pas?

Il inspire un coup, plante ses yeux dans les miens et se lance.

- Je... j'ai comment dire un service à te demander.

- Un service ? le questionnais je

- Oui... un service un peu particulier pour tout te dire... continua t'il visiblement mal à l'aise

- Continue

- J'ai pas l'habitude de demander pour ce genre de truc mais bon on a tous une première vois.

Mais enfin de quoi il parle ? S'il a un service à me demander qu'il se dépêche à la place de me faire mariné comme il le fait.

- On doit vraiment passer pour un couple amoureux se soir

Heu...

- Il le faut ABSOLUMENT

Heu...

- J'ai l'habitude de te forcer mais la je te le demande gentillement. Tu l'as vu non? C'est pas dans mes habitudes donc ta pas intérêt à refuser, me dit il sur un ton des plus autoritaire

- Je...

- De tout façon si tu refuse la pauvre vie de ton amie, du bibliothécaire et du vendeur de pizza pourrait bien prendre fin de manière tout à fait inattendue

Je ne me sens vraiment pas forcer... mais alors pas du tout..

Je n'ai d'autre choix que d'accepter.

- Très bien, lui dis je

- Très bien qui ?

- Très bien...

- Aily ?

- C'est moi.

- Très bien qui?

- Très bien.

- Sérieusement ?

- Oui.

- Aily !

- C'est toujours moi.

- Très bien qui ?

- Très bien mon très cher tendre adorablement mignon et attentionné mari.

- T'as dit quoi ? Demanda t'il visiblement agacé par mon comportement se qui me pousse à continuer

- Feur.

Vendue au diable [en réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant