Tout oppose Ethel et Alistair, faux jumeaux, pourtant, ils partagent une complicité à toute épreuve. Alors que leur année de première arrive à sa fin, leur père, qui les a élevé seul après le départ de leur mère lorsqu'ils étaient petits, leur annon...
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L'après-midi est déjà bien entamé lorsque nous rentrons, le lendemain. Après ma brève conversation avec Maxence, je suis remontée me coucher, et j'ai dormi d'une traite jusqu'au lendemain douze heures, lorsque Alistair est venu me réveiller pour manger. On vient tout juste de passer le seuil de la maison lorsque nous tombons nez à nez avec ma mère et Isabelle, qui nous on sans aucun doute entendu arriver. Je m'attends presque à me faire réprimander et suis donc plutôt surprise quand un immense sourire se glisse sur chacun de leurs visages.
« - On est heureuses que vous ayez enterré la hache de guerre ! » Lance Isabelle, après plusieurs secondes. J'ai envie d'éclater de rire, et de leur avouer qu'une guerre vient de débuter entre Kehan et moi, mais je suis bien trop fatiguée, alors je reste désespérément silencieuse. C'est Kehan qui réagit à ma place, en me saisissant par les hanches et en posant son menton sur mon épaule gauche. Il me faut tous les efforts du monde pour ne pas l'envoyer bouler.
« - On est comme cul et chemise ! » Qu'il s'exclame le bougre, me faisant frissonner. Son souffle chaud caresse ma peau et ça me rappelle ce qui s'est passé hier soir. Il le fait exprès, j'en suis certaine, il cherche juste à m'emmerder. Isabelle et ma mère ne le voient pas comme ça, et sourient de toutes leurs dents. Qu'elles puissent penser qu'on s'est rapproché en une soirée alors que la veille, c'était la guerre, me donne la nausée. Elles me connaissent si peu, c'est affligeant. Même Alistair n'est pas tombé dans le panneau, il nous regarde d'un air bizarre, mêlant surprise et exaspération. Le jeu d'acteur de Kehan n'a pas pris sur Alistair, cette fois-là et il finit par me sortir d'entre ses griffes.
« - On devrait appeler notre père, nous ne l'avons pas encore fait depuis notre arrivée. » Souffle-t-il, en jetant un coup d'œil vers notre mère qui hoche gravement la tête. Quand j'essaye de plonger son regard dans le mien, elle détourne rapidement les yeux comme-ci elle était gênée. Mes sourcils se froncent, ne comprenant pas sa réaction, et je me focalise de nouveau sur mon frère jumeau pour ôter cette étrange réaction de ma mémoire.
« - Oui, il doit attendre impatiemment notre appel. » Sans attendre une seconde de plus, je glisse ma main dans la sienne, et l'entraine à travers la maison, jusque dans ma chambre ou nous sommes enfin seuls.