LVI.

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Nous avons dû quitter notre bulle.

Lorsque nous sommes arrivés à la villa, tout le monde nous attendait dans le salon. Alistair était recroquevillé sur l'un des canapés, les yeux débordants de larmes. Mon cœur s'est serré en le voyant, et je me suis précipitée vers lui, pour le prendre dans mes bras. On est resté comme ça pendant un long moment, à pleurer. Nous n'avions pas été aussi proches tous les deux depuis notre arrivée ici. C'est triste de dire que pour que nous nous retrouvions, il avait fallu que notre père meure.

J'ai dormi avec lui cette nuit là. C'est ce qui me paraissait le plus logique. J'avais besoin de sentir sa présence à mes côtés, j'avais besoin de savoir que je n'étais pas seule au monde et par-dessus tout, on avait besoin d'être tous les deux, seuls.

Nous sommes restés enfermés tous les deux dans sa chambre, jusqu'au jour de l'enterrement. Je n'ai pas ressenti le besoin de voir Kehan et il a dû comprendre que nous avions besoin d'être seuls tous les deux, car il n'est pas venu nous déranger. Seule notre mère est venue nous voir, pour nous apporter à manger, mais nous avons très peu touché à ce qu'elle nous a amené.

(...)

Un immense ciel bleu. Voilà la première chose que j'ai remarquée, lorsque je suis sortie de la villa ce matin-là. C'était vraiment du grand n'importe quoi. Comment pouvait-il faire aussi beau alors que c'était un jour terriblement triste ? Après avoir remarqué ça, j'ai traîné des pieds jusqu'à la voiture de Victor, qui s'est dit que ce serait une bonne idée de venir nous chercher. Kehan s'est rapidement glissé derrière avec moi, puis il a attrapé ma main. Alistair nous a jeté un regard bizarre, du style « puis ce qu'il le faut vraiment. » , je crois qu'il a compris ce qu'il y'a vraiment entre Kehan et moi. Et qu'il sait probablement ce qu'on a fait, lorsque nous avons disparu pendant de très longues heures. Je ne sais pas s'il m'en veut, il ne m'en a rien dit.

Lorsque nous arrivons sur les lieux de la cérémonie, je n'ai toujours pas ouvert la bouche. Je ne saurais pas quoi dire de toute manière, enfin si, je sais. Je veux hurler. Hurler ma peine et ma douleur, sauf que ça ne servirait strictement à rien. C'est fini. C'est trop tard, maintenant. Il est mort.

Le temps des secrets. [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant