XXXVII

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Lorsque je me réveille, Ethel est toujours collée à moi. Je sens son corps contre le mien, sa chaleur qui se mêle à la mienne. C'est agréable de se réveiller de cette manière. Je pourrais passer la journée au lit, et lui voler deux ou trois baiser, mais les souvenirs de la veille remontent lentement à la surface, et la colère s'insinue de nouveau dans mes veines. Il faut que je bouge d'ici, sinon je vais la réveiller. Les bras d'Ethel m'étreignent, mais je parviens tant bien que mal à échapper à son emprise et sans la réveiller en plus de ça. Une fois cela fait, je me glisse hors du lit. Avant de sortir de ma chambre, je l'observe, soudain pris de curiosité. Elle est entièrement nue étendue sur mon lit et son corps se dévoile devant mes yeux. Les évènements d'hier soir lui ont causé des marques : elle a divers bleus, notamment sur le ventre, et sur les cuisses. Ce connard ne l'a vraiment pas loupé. 


Je sens la colère s'épanouir encore un peu plus en moi. Et j'ai soudainement envie de le retrouver et de le buter. Ethel et Alice n'auraient pas dû avoir à subir tout ça, elles n'avaient pas mérité une telle chose. Ces connards, si je les avais sous la main, ils comprendraient leur douleur, je ne les raterais pas. Mes poings et ma mâchoire se serrent, et je détourne le regard pendant une longue seconde. J'essaye de me souvenir des évènements d'hier soir. Tout avait pourtant si bien commencé.


La veille, on ne s'était rendu compte de la disparition des filles qu'au bout d'une trentaine de minutes, lorsque Nine était venue nous chercher pour nous dire qu'elle ne les trouvait pas et que ça faisait un long moment qu'elle n'avait vu aucune des deux. Untype avait fini par nous dire qu'il avait vu Ethel en train de marcher un peu plus loin sur la plage, quelques minutes après le passage du slow. On s'est précipité. On connaissait suffisamment la plage pour savoir vers où aller pour trouver un coin tranquille. On ne s'était vraiment pas trompé. J'aurais pourtant préféré. Lorsque j'ai vu ce qui leur arrivait, mon sang n'a fait qu'un tour dans mon corps, et je me suis élancé dans leur direction, distançant les autres. Arrivée au niveau des filles, et une fois les premiers coups de poing balancés, j'ai dit à Alice et Ethel de déguerpir, puis j'ai déversé ma rage sur ces deux salopards. Si leurs potes n'étaient pas arrivés, j'aurais probablement massacré Tristan. 

Le temps des secrets. [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant