XXIX.

193 31 3
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.



Cette fois-ci, j'ai opté pour un jean et un chemisier rouge. Rien de bien exceptionnel.


Lorsque je descends, je regrette déjà le départ de Sam et Isabelle. Au moins si elles étaient restées, j'aurais simplement passé la soirée dans ma chambre, à lire, ou à dessiner, au lieu de quoi je dois faire ma sociable et essayer de m'intégrer parmi des gens qui n'ont pas énormément de points communs avec moi et qui m'apprécient tout autant que je les apprécie. Notez ici l'ironie dont je fais preuve.


Une petite soirée. Il avait dit une petite soirée. Moins de deux heures plus tard, je peux constater que cette petite fête n'a rien à voir avec celle de la dernière fois. La baraque est remplie de monde, et mise à part le groupe que j'ai rencontré la dernière fois, je ne connais personne. Au début, seul le groupe était présent et ça m'allait très bien. Je me contentais de les écouter parler et rire et puis des gens ont commencé à arriver, encore et encore sans que le flot ne cesse jamais.


Je me suis alors sentie de moins en moins à l'aise, comme oppressée. Les gens se pressaient autour de moi, mais j'avais simplement l'impression d'être une ombre défilant entre ces corps. Un fantôme que personne ne percevait. Je me tenais dans le jardin, appuyée contre la baie vitrée. La plupart des gens se trouvaient près ou dans la piscine. Je les observais, une cigarette entre les lèvres. Ils s'enfilaient verres sur verres, dansaient de manière suggestive, ou s'embrassaient goulument. Kehan n'échappait pas à la règle, il s'était trouvé une fille quelconque qui semblait coller à ses genoux, et dont la bouche semblait visser à la sienne. Ils me dégoûtaient.


C'est pour échapper à cette vision que je me suis glissée à l'intérieur de la maison, ou personne ne semblait traîner. L'atmosphère est devenue oppressante, j'avais besoin de partir, de m'isoler. J'allais monter les escaliers lorsque des bruits dans cuisine m'ont interrompu. En fronçant les sourcils, je me suis dirigée droit vers la pièce, prête à incendier ceux qui auraient osé s'y aventurer. Arrivée sur le seuil de la cuisine, je me suis figée. La lumière était allumée, et ceux qui se trouvaient dans la cuisine, je les connaissais. Victor. Et Alistair. Ils s'embrassaient. Et ce n'était pas qu'un petit baiser innocent et amical, c'était l'un de ces baisers passionnés dont émanait l'amour des deux personnes.

Le temps des secrets. [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant