XXXIII.

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Quand je suis enfin à peu près calmée, je rentre de nouveau. Deux ou trois heures ont dû passer, je ne sais pas exactement, je n'ai pas fait attention. Lorsque j'arrive sur la terrasse, Alistair est là, une cigarette à la bouche. Je ne savais même pas qu'il fumait. J'ai l'impression de ne plus connaître mon jumeau, et ça me désole terriblement, on était tellement proches tous les deux avant d'arriver ici. Pendant un instant, je reste figée face à lui, je ne sais pas exactement ce que j'attends. Des excuses de sa part, peut-être. Il n'ouvre pas la bouche et ne fait même pas mine de vouloir parler. Je secoue la tête, agacée puis reprends ma route en direction de la maison.

« - Ethel, attends. » Me retient-il. Je me fige, hésitante. Mérite-t-il que je reste ? Mon cerveau me dit que non, qu'il a trahit ma confiance. Mon cœur me rappelle que c'est mon jumeau, et que nous sommes chacun une partie d'un tout.

« - Il y a quelques semaines, on n'avait aucun secret l'un pour l'autre. » Je murmure, impassible.

« - On a toujours eu des secrets Ethel, tu ne le savais pas, c'est tout. » Sa phrase me blesse. Je ne savais pas qu'il m'avait déjà caché quelque chose, moi je ne l'ai jamais fais. Je n'avais rien à lui cacher.

« - Pas moi, je t'ai toujours tout dis, Alistair. Mes pensées les plus lumineuses comme les plus sombres. »

« - Je ne savais pas comment te le dire, j'avais peur que ça te mette en colère. » Balance-t-il, complètement paniqué. Il crache ces mots comme-ci il avait peur qu'ils le brulent.

« - Oh je ne sais pas, tu aurais simplement pu venir me parler et tout me raconter, tu as su si bien le faire avec Kehan ! Et c'est le fait que tu ne m'ai rien dis qui me met en rogne. » Je ne reconnais pas ma propre voix, si froide, si ironique. Je n'ai jamais parlé comme ça à mon frère.

« - J'avais peur Ethel. Peur de ta réaction. Tu ne savais pas que j'étais gay, tu aurais pu mal le prendre. » Son point de vue est complètement débile, et il ne fait que m'énerver toujours plus.

« - Je ne vois pas pourquoi. Que tu sois gay, hétéro ou bi m'importe peu. Je suis ta jumelle pas une étrangère ! La seule chose que je souhaite c'est que tu sois heureux, je me fou complètement que la personne que tu aime soit un mec ! »

Le temps des secrets. [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant