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« - Je peux savoir où on va au moins ? »

J'ai l'impression de marcher depuis des heures, et je n'ai pas la moindre idée de l'endroit où on va. J'ai beau les supplier de me donner des informations, les deux pestes qui me servent plus ou moins d'amies refusent de me dire quoi que ce soit, me laissant ainsi dans le flou total.

« - Nop. » Répond Nine, en me faisant aller légèrement vers la droite. Nous marchons depuis peu de temps, avant ça nous étions en voiture, néanmoins, j'ai déjà mal aux jambes. Il faut dire que ça n'aide pas vraiment que je me torde la cheville tous les trois pas parce que je ne vois strictement pas où je vais. Quelle merveilleuse idée de m'avoir bandé les yeux. J'adore. Je ne me laisserais plus jamais prendre à ce genre de jeux, ça c'est clair et net.

« - Si vous m'emmenez voir mon père, je vous jure que je ne vous adresserais plus jamais la parole. » Je leur lance, soudainement. Je n'ai toujours pas reparlé à mon père, et ça fait un peu plus de trois semaines maintenant que je suis au courant qu'il est malade. Alistair m'a déjà dit à plusieurs reprises que notre paternel n'en avait plus pour longtemps, mais l'affronter est au-dessus de mes forces. Lui pardonner aussi. J'ai beau les supplier de me donner des informations, les deux pestes qui me servent plus ou moins d'amies refusent de me dire quoi que ce soit, me laissant ainsi dans le flou total.

« - On ne va pas voir ton père. » Me rassure Alice, en me rattrapant par le bras alors que je viens encore une fois de trébucher. Je pousse un petit grognement, je ne vais plus supporter ça bien longtemps, on a intérêt à arriver rapidement.

« - C'est déjà ça. » Je réplique, la mâchoire serrée. Les deux filles me forcent soudain à m'arrêter, et je soupir de soulagement, en priant pour qu'elles me disent que nous sommes arrivés.

« - A partir d'ici, tu ne prononces plus un mot et tu gardes les yeux fermés, je t'enlève le bandeau. » Mes épaules s'affaissent de déception.

« - Pourquoi ? » Je demande aux principales intéressées. C'est à leur tout de soupirer.

« - Fais juste ce que je te dis. » S'impatiente Nine, qui est en train de défaire le nœud qui tient le bandeau sur ma tête. Au moins, je me sens un peu plus libre maintenant.

« - Ok, mais pas d'entourloupes ! » Je rétorque, après réflexion.

« - Ethel ! »

« - Pardon, je me tais. »

Le temps des secrets. [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant