Deschamps & Griezmann ♥

C H A P I T R E D I X - N E U F

Non... Non, ce n'est pas possible... J'avais immédiatement reconnu sa voix entre mille.
Je me retourne doucement et le voit avec un sourire au coin. Je commence à stresser et à trembler. Comment m'a-t-il retrouvée ? Comment a-t-il pu passer par là ?

Pour être précise, c'est mon ex : Théo Polty.

Moi: Qu'est-ce que tu fais là ? demanda-je en reculant
Théo: Comme tu m'as manqué, ma chérie. répondit-il en s'approchant.
Moi: Je t'interdis de dire ça ! Je t'ai quitté !
Théo: Oui, je sais. J'ai fait une grave erreur. Tout le monde a commis des erreurs dans la vie. Surtout moi. Cette fille, elle ne m'intéresse pas. C'est toi que j'aime. dit-il toujours en s'avançant
Moi: Et bien pas moi ! J'aime quelqu'un d'autre.

Il sert les poings. À présent, je suis coincée contre le mur et Théo. Celui-ci me tape contre le mur, je suis par terre. Il me donne plein de coups de pieds dans le ventre. Et également dans le visage. J'ai du mal à respirer. Mon inhalateur ! Vite ! Faut que je le prenne !

Théo: Tu es bien une grosse connasse... Je vais te faire souffrir, je vais te faire du mal.

Maintenant, il sert mon cou en me levant. Je ne touche plus le sol et j'ai encore du mal à respirer. Je crois que c'est la fin de ma vie. La fin m'approche... En ce mercredi 15 juin 2016, je décède pour assassinat.

Théo: Adieu, An--

Il n'a pas eu le temps de finir sa phrase qu'il est tombé par terre. Tout comme moi. Je regarde qui est mon "sauveur", c'était... Hugo.
Je prends mon inhalateur et prends une grosse bouffée. Juste avant de fermer mes yeux, je peux voir Hugo et Théo en train de se battre...

Puis, trou noir...

POINT DE VUE DE HUGO :

Je donne un violent coup de poing à l'autre connard ! Je ne sais pas qui c'est mais on s'en fout ! Je donne également un violent coup de pied dans ses parties intimes ! Ça lui apprendra !

Moi: Casse-toi avant que je te pète les dents !

Il part en courant. Tant mieux. En tout cas, je peux vous dire qu'il était affreux. Et extrêmement violent. Car, à mon avis, j'ai quelques bleus sur mon visage. C'est rien, c'est petit. Quant à Anna, il faut la soigner. Je retourne vers cette dernière et essaye de la réveiller. Mais rien n'y fait. Alors, je la porte en mode princesse et nous allons vers le bus de mon équipe.

Je monte dans le moyen de transport -toujours Anna dans mes bras- et s'assoit au milieu des sièges. Il n'y avait personne. Tant mieux. Je la pose juste à côté de moi, sa tête sur mes cuisses. Je m'attache. Je la regarde.
Je suis... choqué et fâché. Choqué par ce que j'ai vu la scène lorsque je suis arrivé. Et fâché parce que ce mec horrible lui a fait du mal. D'ailleurs, je ne sais toujours pas qui c'est. Je l'avais jamais vu.