Deschamps & Griezmann ♥

C H A P I T R E V I N G T - C I N Q

3h56

Il était seulement 3h56 et je viens de me réveiller par un sursaut. Par un cauchemar... C'est à cause de Théo, à cause de hier. Je n'arrive pas à le chasser de ma tête. J'ai toujours son visage avec sa moustache dans ma tête. Je me rappelle toujours qu'il avait pointé son arme contre ma tempe. Je n'oublierai jamais ce moment. C'est hyper grave.

Je décide de me lever parce que je sais que je ne vais pas me rendormir.
Je suis en sueur, je suis toute trempée. Je sors alors dehors, sur le balcon. Je pose mes bras sur la rempart et respire l'air. Bon, ça sent un peu la pluie...

J'entends des pas derrière moi. Cela ne sert à rien que je tourne la tête pour savoir qui c'est, c'est sans doute Antoine.

Antoine: Qu'est-ce que tu fais dehors, à cette heure-ci ?

Vous voyez, je vous l'avais dit que c'était lui. De toute manière, il n'y avait que lui dans la chambre.

Moi: J'ai fait un cauchemar.
Antoine: (Se met à côté de moi) Oh ? Raconte-moi.
Moi: (Je soupire) C'est à cause de Théo. Je n'arrive pas à le chasser de ma tête. C'est aussi à cause des événements de hier... J'arrive pas, Antoine. dis-je en commençant à pleurer

Quand j'ai fini ma dernière phrase, je tourne la tête vers Griezmann et je remarque qu'il avait les cheveux en bataille. On le voyait bien grâce à une petite lumière qui est dehors, quelque part. Ça lui rendait sexy avec ses cheveux châtains.

Moi: Je veux pas que tu me voies pleurer. Je veux pas que tu me prennes pour une fille fragile. Je veux pas que tu te moques de moi.
Antoine: Hé... Non non. Je vais pas te moquer de toi. Tu peux pleurer. Et je te prends pas pour une fille fragile.

Je lui fais un câlin, je retiens mes larmes. Même si c'est dur, je les laisse couler. Je sépara de l'étreinte et Antoine essuie mes joues avec ses pouces.

Nous nous recouchons et nous s'endormons encore une fois... 💤💤💤

Dimanche 19 juin 2016, 8h55.

J'ouvre mes petits yeux et découvre qu'il y avait Antoine devant moi en train de me fixer. Il était déjà habillé d'un costume bleu marine. Ah oui, il va partir...

Moi: Tu me regardes depuis combien de temps ?
Antoine: Depuis 10 minutes.
Moi: Mon Dieu... murmurai-je pour pas qu'il entende
Antoine: Je t'ai préparé ton petit-déjeuner.

Il me montre le plateau où il y avait déjà des tartines au chocolat et un jus d'orange. Ohhh... Antoine t'es un amour !

Moi: Ohh... Merci beaucoup, Antoine.

Je m'apprêtais à prendre le plateau emmené par Antoine mais, celui-ci me bloque.

Antoine: Pas de bisou ?
Moi: Mmh... Non.
Antoine: Et pourquoi donc, Mlle Deschamps ?
Moi: Parce que je n'ai pas envie, Mr Griezmann.

Il fait le boudin, comme hier. Trop chou.

Moi: Oh, c'est bon. T'as gagné.

Il tend sa joue et je lui fais un bisou sur sa joue tendue.

Puis, il fait sa valise qu'il ne l'avait pas toujours fait.