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Dans ma voiture, cigarette dans une main, et l'autre sur le volant je pensais à ma mère, à l'abondant de mon père, et à la disparition du jour au lendemain de mon grand-frère, l'homme de la situation, quand j'étais âgée de tout juste quinze ans, et lui âgée de vingt ans il est partit et m'as laissée avec ma mère qu'il qualifiait d'alcoolique et de sans cœur.

Cet épisode de ma vie ne fais que me faire pleurer, et me rappeler le manque qui se ressent en moi du haut de mes dis-huit ans. J'avais besoin d'un père, j'avais besoin d'une mère, en clair j'avais besoin d'une famille. Quand j'ai passé mon code, ma mère a trimé pour que je l'ai, quand j'ai fais ma conduite accompagné avec ma voisine, ma mère m'a boosté, mon permis en poche elle m'a fait promettre de prendre sa voiture, et qu'on irait tout les deux à Paris ensemble. Nos rêve se sont très vite transformés en cauchemar. Je suis très vite sortit de mes pensées après m'être brulée le bout des doigts à cause de la cigarette qui ne faisait que se consumer.

Je suis arrivée dans cette ville qui m'était inconnu, j'ai trouvé l'endroit où j'allais passée certainement le reste de mes jours seul.

L'appartement que j'avais louée avec l'aide de ma mère était déjà meublée, car elle était venu dans cette endroit pour tout arrangée, pour que moi sa « perle » tel qu'elle m'appelait soit bien. A ma descente de la voiture le vent d'hiver me faisait frissonner, certaines lumière des lampadaires allumée, mon coffre refermer, je me dirigeais dans cet endroit qui serait mon nid "douillée". Il devait être minuit à mon arrivée, et beaucoup de jeunes se trouvaient dehors, des filles par la fenêtre. Cette ambiance que je ne connais pas, me change vraiment de chez moi. Devant le bâtiment A qui était le mien, il y a un homme seul complètement sonnée à cause sûrement de l'alcool, quand il m'a vu, il se déplaça. Moi, sans un mot je monte les escaliers, au quatrième étage se trouvait ma nouvelle vie. 

Ce lieu où allait commencée ma nouvelle vie, était petit mais accueillant, ma mère s'était bien débrouillé, un petit sourire apparut sur mon visage. Arrivée dans la chambre, je dépose mes affaires et je me met à scruter les moindres recoins de mon nouveaux chez moi. Je me sort une cigarette et me met an fumer, chaque bouffée que je prends, ne fais que m'éloigner de mon passé et d'effacé toute cette douleur que j'ai encrée dans chacun de mes gestes.

Je m'endormis la pensée pleine, et le cœur remplie. Mon réveil se fait très violemment, je sors d'un cauchemar où je voyais ma mère brûlait. J'essuie la sueur sur mon front et je vais me mettre de l'eau sur le visage. Ce contact d'eau froide, réveil mes sens et m'ouvre les portes de la dur réalité qu'est ma vie.

La routine est faite. Assise sur le canapé, chaque moment de mon enfance repasse comme un film dans ma tête, mais le problème c'est que aucune pause ne se fait comme devant un film quand on veut faire autre chose. Je sens que chaque jours depuis la mort de ma mère, je ne fais que m'enfoncer dans un enfer profond. Dans cet enfer, il n'y a que moi et je ne fais qu'allumer ce feu qui est à l'intérieur de mon cœur, mon confident est mon esprit, dire ce que je ressens à une autre personnes serait détruire cette carapace que je me suis forgée depuis que mon frère m'a abandonné.



Je m'habille rapidement, écouteur dans les oreilles, j'allais courir pour ne plus penser. Dans ce hall se trouvait des hommes de couleur ou non. Chaque regard était posée sur moi. La musique pas en marche mais écouteur dans les oreilles, je fais comme si je ne les entends pas.

X1 - « Une nouvelle dans le tieks. »

X2 - « J'les jamais vu, c'est une bombe ! »

X3 - « C'est une kehloucha (noire) wesh ! »

X4 - « Rien à foutre elle est bonne. »

X1 - « Hey la mra (femme) c'est quoi ton blaze ? »

X4 - « Elle entend pas wesh, les écouteurs dans les oreilles ! »

Mon esprit vagabondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant