46.

315 15 11
                                    



L'amour, est un art dont les artiste doivent trouvé la meilleur manière de l'exposer ; mais avant ça, l'artiste doit trouver les meilleurs mots, ou le meilleur pinceau pour le définir, et ce n'est pas une tâche facile. Dans notre histoire, il y a un cœur calcinés, par la perte de sa bien aimée, et un cœur essayant de réparer celui de l'autre.. souvent j'essaye de creuser pour trouver la véritable raison pour laquelle il ne me laisse pas rentrer dans son cœur. J'aimerai le haïr d'une force pas possible, mais c'est une chose que j'arrive pas à engendrer, ni à élever ; l'amour reprends toujours le dessus, c'est pas supportable, je suis un être humain, et la seule chose que je cherche c'est vivre en paix, mais c'est si compliqué...

Il essaye tant bien que mal de ramasser chaque méandre de flamme qui a finit en cendre ; mais ce rattraper c'est trop facile. Faible que je suis j'arrive à faire abstraction de tout ce qui s'est passé.  Il vient vers moi, avec cette larme sur sa joue, et essaye de prendre ma main, je me débat comme une furie, encore pire,comme une femme possédée par un démon. Je le griffe, je le frappe, je veux plus qu'il m'approche, il est contagieux pour mon cœur, mon âme. Il m'immobilise, et me regarde d'un air désolé, maussade...

«  Wallah, je sais pas ce qui m'arrive, j'ai voulu ton départ et juste après j'ai regretté. J'aurai aimé que la vie soit un film pour pouvoir revenir en arrière. Dieu t'a envoyé au près de moi, et j'ai pas réussi à te garder, pour prétexte Lamia...mon cerveau il en peut plus et maintenant te voir marier avec un enfant j'ai l'impression que j'ai perdu un truc. Bordel, j'arrive pas à penser à une autre femme ; Lamia est là mais il y a une autre femme qui prends peu à peu sa place ! T'est comme une poupée en porcelaine, je dois faire attention à toi mais je fais tout le contraire. Je voulais que tu me frappes, je voulais que tu me donnes le châtiment que je mérite, je veux plus te voir fuir ; me fuir. »

Il se dégage de moi, et passe sa main sur ses cheveux ; il a de la sueur sur le front comme s'il venait de courir un marathon. Il passe ensuite sa main sur sa nuque et me regarde ; moi je suis toujours allongée à le regarder. Ses parole sont une lame pour mon cœur, et le sang ne cesse de couler. Pourquoi ne me dis – tu pas tout simplement ce que tu ressens ? C'est si compliqué de prononcé ces trois phrase ? Ou c'est juste un leur pour me calmer ? Je ne sais plus quoi croire. Il me déstabilise complètement.

Je recule. J'arrive pas à cerner ces intentions ; lorsque je recule, il avance, j'allais reculé encore une fois, mais il m'attrape le bras ; juste son contact, me fait un effet fou. Je dégage sa main et me relève. Il y a quelques minutes, il me frappait, il me criait ne pas ressentir de l'amour pour moi, et là j'ai comme la sensation qu'il veut pas admettre qu'il m'aime. Il préfère me lancer des mots indéchiffrable, mais il comprends pas que je veux qu'il me dise la vérité, qu'il arrête de tourner autour de ce labyrinthe infini; je veux tout simplement qu'il m'explique. Je suis envoûtée par son regard, j'ai la sensation que cette larme qu'il vient de laisser couler, brûle sa joue ; son regard me crie à l'aide, ses yeux m'appelle...  moi qui essaie de fuir, je n'y arrive pas, je me sens obliger, d'effacer cette flamme qui commence lentement à le consumer. Ma main est tremblante, lorsque je l'approche de son visage, d'un geste tendre j'élimine cette goutte et dégage ma main.

C'est comme si tout les deux avons peur de quelque chose ; c'est comme si nos deux destins sont pas fait pour être liée, l'un et l'autre devons faire nos chemins séparés. Sans que je m'en rende compte, il a enlevé mon voile. Cette scène, s'encre dans mon cœur à l'aide d'une plume magique ; ses paroles résonnent dans ma tête et une flèche me touche en plein cœur.

«  Je suis ni ton oncle, ni ton frère, ni quelqu'un de ta famille... mais je suis dans ton cœur, donc à la place de ton mari. »

Moi : «  Arrêtes ! Tu te mens à toi même.. je suis pas mariée, j'ai pas d'enfant : Attayâb est l'enfant à Sheima ! »

Mon esprit vagabondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant