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Je rentre chez moi les pensés rempli. Cet bouteille est partout sur mon passage, et ce qui a détruit ma vie. Je pense à quand je l'ai vu, l'homme que j'aime est au plus profond du gouffre, et au stop dès qu'il voit une fille c'est ce qu'il fait avec ces potes. Oui, il est dans le haram, et il n'en sortira sûrement pas.

Dans le hall il y a Ahmed qui m'arrête dans les escaliers. Je prends jamais l'ascenseur depuis la fois où je l'ai fais avec Khalis. Voir ce tag sur le mur me rappellerais l'obstacle qui m'empêche d'être heureuse avec lui.

Ahmed : « T'as pas vu Sheima ? »

Moi : « Non, je ne l'ai pas vu de la journée. »

Ahmed : « Et Khalis ? »

Moi : « Je lui parle plus depuis dès mois donc j'en sais rien. »

Ahmed : « Il se fout trop dans des problèmes ce keum ! »

J'ai pas cherché à comprendre et je rentre chez moi. Dans la soirée, on vient frappé à ma porte, en ouvrant je vois Cherifa la mère à Soumaya et Youssef.

Cherifa : « Je t'est ramené ça, pour te remercier pour l'aide. »

Moi : « Ah merci, et de rien c'était avec plaisir. »

Cherifa : « Tes parents sont là ? »

Moi : « Non. »

Cherifa : « Je passerais demain pour leur passer le salam alors. »

C'est une inconnue encore, et lui parler de mes parents serait faire confiance trop vite, donc je ne dis rien. Elle part avec un sourire au lèvre. Moi, je réfléchi toujours autant : à ma journée, et surtout à lui. Je peux m'empêcher de ne pas l'aimer. Il fait parti de chacun de mes souffles malgré qu'il me détruit.

00h00, une nouvelle année commence. 2008 une année assez mouvementé, on fais maintenant place à l'année 2009, que j'espère sera mieux que cet maudite année. J'entends les feux d'artifice, tout ce qu'il y a entendre le jour de l'an. Même si les musulmans ne faîtes pas ce jour, j'entends beaucoup de bruit en bas, mais comme on le sait, il n'y a pas que des musulmans qui vivent dans des HLM. Je regarde par la fenêtre et je vois plein de personne qui lance des pétard. Tout le monde se mêle à cette ''fête''. Moi, je reste enfermée chez moi, et je m'endors sur le canapé.

Le lendemain, Sheima vient me voir. Je lui explique que Ahmed l'a demandé hier, et elle m'a dit que ce n'était pas grave. Je lui ai aussi dit qu'il y avait des nouveaux et elle a insistée pour les voir. Donc, j'emmène l'assiette que Khalti Cherifa m'avait donné hier, et je monte avec Sheima.

Sheima adore se mêler au gens, elle est super sociable. C'est ça qui fait tout son charme a cette fille, elle n'a pas de différence, qu'on soit d'une autre origine, qu'on soit noir ou blanc, qu'on soit jeune ou vieux elle a du respect pour chacun. Une perle qui reste graver en moi. On frappe à la porte et c'est Youssef qui nous ouvre. Ce petit depuis que je l'ai vu je ne l'entends pas beaucoup parlé, malgré son sourire je sais que sa cache beaucoup. Je ne me pose pas de question parce que c'est pas bien de ce mêler des affaires qui ne nous regarde pas, il est toujours avec ces béquilles et me sourit.

Moi : « Salem, ta mère est là ? »

Youssef : « Oui, rentre. »

Je rentre accompagné de ma perle. Il y a toujours des cartons et des choses pas encore déballée, ils s'installent peu à peu. Je vois Cherifa au salon en train de ranger des choses, elle n'a pas encore remarqué ma présence.

Cherifa : « Youss c'est qui weldi ? »

Moi : « C'est moi khalti. »

Cherifa : « Ah, salem aleykoum Kaïli ça va ? Appel moi Cherifa. »

Moi : « Waleykoum salem, oui el hamdoulleh et toi ? C'est comme tu veux. Je suis venue avec ma sœur. »

Elle nous regarde tout les deux avec de l'incompréhension et je comprends.

Moi : « Pas ma sœur biologiquement, ma sœur de cœur. »

Cherifa : « Je comprends mieux, salem aleykoum. »

Sheima, elle avait l'esprit ailleurs. Elle me regarde l'air choqué. Et, je me rends compte de mes paroles, je l'ai appellé ''sœur'' et c'est pas souvent, donc je lui fais un léger sourire, et lui donne un coup pour la faire reprendre ces esprits.

Sheima : « Ah smeh, waleykoum salem, moi c'est Sheima. »

Cherifa : « Enchanté, Cherifa voici mon fils Youssef et... »

Elle tourne la tête à gauche à droite.

« Soumaya t'est où ? »

Elle arrive en courant. Et elle me sourie. On fait les présentations, et on se propose de les aider. Mais Cherifa à refuser. Cet femme a les même manière qu'un jeune de notre âge, et ça se voit qu'elle fait tout pour ces enfants, pour réussir dans leur vie.

On part pour ne pas les déranger plus. Comme j'avais décider de sortir et que Sheima devait rentré chez elle pour aider son frère, on a pris chacun notre chemin. Je suis parti me promené en voiture, je me suis vidé l'esprit pour rester un peu tranquille. Je suis resté dans ma voiture un certain temps, je me suis même endormie. J'ai pensé à toute ma vie et surtout à mon père.

J'aimerai savoir la raison pour laquelle il nous as abandonnée, mon frère et moi. Ma mère je sais que jamais il ne l'a aimée, il s'est marié juste pour fermer les yeux aux gens, et il a fais des enfants pour montrer qu'il n'est pas impuissant : faut dire les choses tel qu'elles sont. Pourquoi nous laissés comme de vulgaire chaussette ?

Comment on peut abandonné une famille comme ça du jour au lendemain ?

Comment on peut faire ça à ma mère ?

Je ne pense pas à retrouver mon frère, car lui je sais ces raisons, il qualifiait maman d'alcoolique, et ça il le répétait maintes, et maintes fois chez nous. C'est le plus âgé, il a préféré fuir qu'assumer ces responsabilité. Enfant, pour moi c'était un ange, son prénom lui allait si bien. Je l'ai toujours admiré Nazir, mais ce qu'il nous as fait est resté entravers de ma gorge. Oui, je l'aime c'est mon frère, mon sang, mais une part de haine s'installe quand je repense à son comportement.

Mon père, je peux le dire, lui je le hais. J'ai jamais pensé à le retrouver pour connaître la fin de l'histoire, mais quand j'étais dans ma voiture j'y pensais. Pourquoi ne pas le retrouvé ? Pas pour lui dire ''Baba je t'aime'' car ça me dégoûterais et parce que ça serait faux, juste pour m'expliquer, et lui transmettre la haine que je ressens en son égard. Il y a deux ans, je l'aurais accuser de la mort de maman, mais aujourd'hui je sais que c'était le destin, mais il a quand même une part de responsabilité dans tout ça, il a abandonné ces enfants.

Je n'arrive pas à comprendre tout ces pères qui abandonnent leur chair, leur descendance. Je n'arrive pas à comprendre ce manque d'amour, certes ils ne nous ont pas porter neuf mois dans leurs entrailles mais c'est comme si, c'est grâce à eux qu'on est là maintenant. Tant d'enfant chaque année abandonné par leur père, tant d'enfance gâchée par des parents irresponsable, tant d'enfant qui ne connaisse pas l'amour d'un père et qui sombre dans des paroies sans lumière. Je fais partie de ces enfants qui n'ont juste qu'un géniteur, et un nom. Ça fais mal quand on me demande où est mon père, et ne savoir quoi répondre, ça me fais souffrir quand je vois des pères aimés leurs enfants et les corrigés quand ils font des choses mal. Oui, ça fais mal de ne pas avoir son géniteur près de soi.

J'ai toujours ressenti ce manque d'amour, je me souviens de son visage, son souvenir ne cesse de me hanter. J'aimerai un jour zaper d'avoir un père, mais c'est impossible. Cet absense me ronge, j'aimerais ne pas y penser, et l'oublier mais tout défile devant moi, et les souvenirs reviennent. J'ai plus ma mère Allah Y Rahma mais j'ai un père introuvable, disparu, qui s'est volatilisé dans la nature. Il est sûrement marié, et avec des enfants qu'il aiment, je ne sais pas. Je connais chaque trait de son visage, mais je ne sais même si je lui ressemble, pour moi lui ressembler serait une honte, un gros défaut, j'ai pas la fierté d'une femme qui dirait ''je ressemble à l'homme que j'aime, et le seul homme de ma vie'' car le première homme que j'ai aimé n'est pas mon père, et ça me fais encore plus mal.

Je me réveille dans ma voiture, et je vois qu'il commence à faire nuit. Vu, qu'on est en hiver le soleil se couche très vite. Je reprends mes esprits, et je démarre. Je gare ma voiture et je me dirige vers mon bâtiment. Une démarche que je reconnaîtrais à dix milles kilomètre approche aussi en direction du bâtiment. Khalis qui ne marche pas droit, je reste immobile et le regarde arrivée. Il a sa capuche sur la tête, il a une simple veste qui ne le réchauffe surment pas, il a une bouteille à la main. Il y a des gens devant mon bâtiment qui le regarde aussi arrivée.

Il arrive devant moi, et enlève sa capuche de sa tête. Il saigne de l'arcade, il lève sa bouteille et me sourit, je vois ses poings saignant. Le voir comme ça, brise tout. Mes jambes sont lourde, mais je préfère partir de là pour ne pas le voir en terminer avec lui devant mes yeux. J'allais faire un pas pour rentrer dans l'immeble mais il me retient le bras, et le serre, tout le monde le regarde. Il a du mal à aligner un mot correctement.

Khalis : « Qu'est – ce que tu téma toi ? »

Moi : « Tu peux me laisser j'dois rentrer.. »

Khalis : « Et si j'veux pas y a quoi ? »

Moi : « Tu m'fais mal Khalis ! »

« Kho lâche la non ? T'est khabat là ! »

C'était un des hommes qui font parti du squatte de mon bâtiment. Enfin, un qui a le courage de parler.

Khalis : « Qu'est ce que tu jacte toi ! J'fais ce que j'veux, azy décale khoya ! »

« Frère miskina laisse la rentrer chez elle ! Wallah on t'a pas connu comme aç frère, dans deux jours tu va avoir vingt – deux ans t'est là à te finir frère, relève toi wesh ! »

Khalis : « D'où tu parles toi ! Kaïli reste avec oim.. »

Moi : « Je reste pas avec des alcooliques moi. »

Khalis : « Tahu comment t'est, tahu je t'est aidé, je t'est appris des trucs trop conscient et intelligent et aujourd'hui tu veux pas ? Hein ! »

Moi : « T'est complétement dans les vappes Khalis, rentres chez toi, oublie pas que nous deux on se connaît plus.. »

Khalis : « Vous entendez ça les mecs ? Pour cet go j'étais al tout le temps, j'ai tout fais pour ma qu'elle crève et téma comme elle me rends ça ! C'est pas parce que t'est en kiff sur oim que tu dois me zaper hein ! »

Et, il prends une gorgée, c'était affreux à voir. Et, l'entendre dire que je l'aime devant tout ces jeunes m'a refroidit. Ma gorge se noue et j'avale difficilement ma salive, j'ai une envie de pleurer mais je me retiens du mieux que je peux.

Khalis : « Qui veut une gorgé ? »

Il me lâche toujours pas. Soudain, sort de l'immeuble Cherifa, son fils toujours en béquille et Soumaya, ils sont là choqués de voir cet situation.

Moi : « S'il te plaît lâche moi.. »

Khalis : « Tu bouges pas j'ai besoin de toi là ! »

Quand ils se rends compte de la présence d'une personne âgée, il cache sa bouteille derrière son dos, et me lâche. Il remet sa capuche comme pour cacher son visage. Moi, je regarde Cherifa et Soumaya ensuite je regarde Khalis, je fais ça durant dix seconde, et je baisse la tête.

Cherifa : « Ça va Kaïli ? »

Moi : « Oui..c'e..st..ri..en..c'est..juste.. »

J'ai eu vraiment honte à ce moment là. Et voir Khalis dans cet situation de honte m'a fais mal au cœur, donc j'ai pris sa main sous les yeux de tout le monde et je l'emmène vers ma voiture. Tout le monde regarde en notre direction. Même moi, j'ai pas compris mon comportement. Je l'ai mis côté passager à l'arrière, et je suis parti au côté conducteur et j'ai roulé, il avait toujous sa bouteille avec lui donc il buvait ce qui me dégoûtait. Je suis arrivé dans un endroit inconnu, où il n'y avait pas beaucoup de voiture je me suis garée, et j'ai rejoins Khalis à l'arrière.

Il fredonnait une chanson, pas n'importe laquelle une chanson de Jacques Brel ''Ne me quittes pas'', j'ai encore appris une facette de lui, il fredonnait ces paroles là « Ne me quittes pas, moi je t'offrirai des perles du pluie, venue du pays où il ne pleut pas, je creuserai la terre, jusqu'après ma mort, pour couvrir ton corps et ton cœur de lumière, où l'amour sera roi, où l'amour sera loi, où tu sera reine, ne me quitte pas..ne me quitte pas..ne me quitte pas..ne me quitte pas.. ».

Des perles de larmes ont rouaient sur mes joues, j'ai eu des frissons en pensant que ces paroles me sont destinés, oui je me voile la face. Il a lâche à la bouteille, que j'ai rattrapé et jeté dehors. Il est ailleurs et continue à fredonner cet chanson. Je lui enlève sa capuche, et le regarde les yeux fermé fredonnant. Je caresse son arcade saignant, je pleure tellement je l'aime, tellement cet amour est fort. C'est tellement puissant, les frissons qu'ils me procurent. Je caresse chaque trait de son visage, je l'admire malgré son état. Chaque geste que je fais, je le fais en tremblant, en ayant peur de le perdre, et en ayant peur qu'il m'éjecte comme il en a l'habitude.

Son esprit est ailleurs. Mes doigts passe sur ces lèvres, remonte sur ces joues, et sur son front. L'odeur d'alcool qui se dégage de lui, me brûle tout le corps, il ne mérite pas de tant souffrir. Je met ma tête sur son épaule, et je serre sa veste avec ma main, je pleure dans ces bras.

Khalis : « Kaïli ne me quitte pas..ne me quitte pas..ne me quitte pas..j'vais crever si tu me quittes, t'est la seule qui me reste après yemma, t'est la seule, ne me quitte pas... »

Il répéte cet phrase. Mon cœur bat la chamade.

Moi : « Je te quitterais pas Khalis..je t'aime Khalis.. je t'aime plus que tout au monde.. »

Khalis : « Ne me quittes pas.. ne me quittes pas.. j'ai mal là Kaïli, j'ai mal.. »

Il ne cesse de répéter ça, et me montre son cœur. Pour la première fois, je vois une larme coulé. Il condamne mon cœur : moi qui ne veut jamais voir de larme dans ces yeux rempli de noirceur.

Moi : « Je suis là Khalis.. »

Khalis : « J'arrive pas...Kaïli.. j'arrive pas à rendre cet amour.. mais j'ai besoin..bes..oin d'toi ! »

Moi : « Arrêtes de boire, arrêtes tout ça et jamais je te quitterais même si tu m'aime pas, je serais toujours près de toi si t'arrêtes de boire.. »

« Ne me quittes pas, moi je t'offrirai des perles du pluie, venue du pays où il ne pleut pas, je creuserai la terre, jusqu'après ma mort, pour couvrir ton corps et ton cœur de lumière, où l'amour sera roi, où l'amour sera loi, où tu sera reine, ne me quitte pas..ne me quitte pas..ne me quitte pas..ne me quitte pas.. »

Il continue sans s'arrêter. Moi, je pleure toujours autant, ma tête sur son épaule, je ne veux plus le quitter, je l'écoute fredonné. Je l'écoute exprimer son mal à travers cet chanson de Jacques Brel. Pendant des heures on était tout les deux ainsi. Lui, fredonnant, moi, pleurant. Jusqu'à ce qu'il fasse quelque chose que je ne pensais pas qu'il ferait. Toujours dans les vappes, il lève ma tête délicatement de son épaule, et me regarde. Il voit mes yeux inondés de larmes, il passe son pouce sur mes joues pour enlever cet eau. Il commence à me caresser le visage. Les frissons on envahi tout mon corps, moi j'ai passé ma main dans son coup pour lui faire comprendre que je serais là pour lui malgré tout ce que j'ai pu lui dire. Son pouce caresse ma joue, mes lèvres, là une décharge électrique à envahit chaque parti de ma peau, mon cœur battait tellement fort que je croyais qu'il allait s'arracher de ma poitrine.

Il s'approche lentement de moi, et pose un léger baiser sur mes lèvres. La pemière fois qu'un homme à poser sa bouche sur la mienne, et lui il l'a fais timidement et rapidement comme pour ne pas me salir. Mes yeux sont restés fermé alors que cet instant a duré tout simplement une seconde au moins. J'étais dans un autre monde. Malgré que cet amour ne semble pas réciproque et qu'il est dans un état second, j'ai aimé cet instant d'intimité entre nous, qui restera gravé à jamais. Mon premier baiser donner par l'homme que j'aime.

Il repose ma tête sur son épaule délicatement, et pose une de ces mains sur mes joues et fais des léger caresse. Je m'endors dans ces bras. Pour la deuxième fois j'ai dormi près de lui. La première fois, j'avais besoin qu'on me sorte de ce gouffre et il m'a tendu la main, la deuxième fois c'est moi qui lui tends ma main pleine d'amour envers lui.

Le lendemain, je me réveille mais il n'est plus là. Je regarde dehors et il est posté en dehors de ma voiture. Je sors de la voiture, et je sens le vent froid se poser sur moi, il neige un peu. Je vais vers lui, la tête baissée, je ne sais même pas si il se rappel de ce qui s'est passée hier soir.

Moi : « Salem aleykoum.. »

Je m'attends à aucune réponse de sa part, avec sa capuche sur la tête et son air ailleurs.

Khalis : « Waleykoum salem. »

Moi : « Ça va ? »

Khalis : « Mieux qu'hier j'pense. »

Moi : « On rentres ? »

Khalis : « Ouais, j'attendais ton réveille. »

Moi : « On y va. »

Je le laisse conduire, et le trajet se fait en silence. Être près de lui, me rappel cet magnifique scène d'hier soir. J'ai la tête contre la vitre de ma voiture et je suis dans mes pensés. Je pense à lui même si il est près de moi, j'ai l'impression qu'il est loin. Il a posé ces lèvres sur les miennes, je me touche les lèvres comme si j'y crois pas, je le fais en ''cachette'' même si il est là, je sais que ses pensés sont très très loin.

On arrive dans le quartier. Les mêmes personne qu'hier sont là, à nous regarder arrivés, je baisse automatiquement la tête car j'ai pris Khalis hier sous leur yeux, ils doivent pensés qu'il s'est passé des choses entre nous, hors que c'était juste un simple baisé. On arrive lentement, Khalis à sa capuche, les mains dans les poches, il marche comme si tout est normal.


Mon esprit vagabondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant