03.

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Leur appartement était bien décorée, avec des meubles anciennes tout était bien rangé, ça se voyait qu'il y avait une mère qui remettait tout à sa place. Au fil de la conversation, j'ai appris que la mère de Sheima vivait seule avec sa fille, et que son fils et son mari était dans leur pays d'origine qui est l'Algérie. Elles sont du sud de l'Algérie, donc elles sont matte de peau... Sa mère me remercie d'avoir aider sa fille et moi je réponds rapidement, je veux juste rentrée chez moi et ne plus me trouvait dans la même pièce qu'elles. Un sourire se dessinait sur son visage et c'était le même que Sheima.


La mère de Sheima : « Assez parler de moi, et toi tu vis avec tes parents ? »

Moi : « Mes parents c'est moi – même. »

La mère de Sheima : « Comment ça ? »

Moi : « Comme vous le comprenez. »

La mère de Sheima : « Ils sont..morts ? »

Moi : « Si être solitaire c'est la mort, je vous réponds que oui. »

Sheima : « Yemma.. »

La mère de Sheima : « Qu'Allah leur accorde la place au paradis.. »

Sheima : « Amîne. »

Moi : « Au revoir, je dois y aller. »

Je ne les ai pas laissés de répondre que je suis partis. J'entends des pas dans les escaliers me suivre.

Sheima : « On se voit demain ? »

Moi : « J'préfère rester seule. »

Sheima : « La solitude va finir par te détruire, toute les femmes sont mes sœurs, et toi tu l'es maintenant. »

Moi : « J'ai pas besoin de sœur, j'avance seul. »

Sheima : « Que tu le veuilles ou non, à demain Insha'Allah*. »

Mon esprit est tourmenté donc j'essaye de le laisser vagabondé à travers mes écrits. J'avance seule jusqu'à mon bâtiment, et dedans se trouve les ''hommes du hall'', ces hommes n'ont sûrement pas d'endroit où rester que ce hall, leurs journées doit se résumer à ça. Quand je les entends parlé, j'ai l'impression qu'il magne les lettres à leurs manière, dans chacun d'eux il n'y a pas un Baudelaire mais une âme qui as envie de se faire connaître. Les médias disent qu'ils devraient être écrouées, finir leur jour les mains liées, mais ils oublient que dans chacun de ces hommes il y a un sang rouge qui coule comme dans tout corps humain, pour les médias l'humanité est réservé aux humains qui possède de l'argent et non aux personnes qui n'ont rien dans les poches. Les milieux appelés difficile, seront toujours défavorisé malgré les loi politique de la ville créer qui sont mitigés mais qui sont source de tension et surtout de conflit.
Les yeux étaient tellement rivés sur moi, que j'ai raté une marche au niveau des escaliers, ma cheville me fait terriblement mal, je crie pas et j'essaye de monter les marche. Sur les escaliers je croise Khalis qui me regarde avec un regard de pitié.

Khalis : « Oh, t'as quoi à marcher comme une handicapé ? »

Moi : « Rien. Au revoir. »

Khalis : « Vas-y je t'aide. »

Moi : « Non, merci. »

Khalis : « J'sais pas qui t'est mais depuis que t'est là t'as des soucis, pour commencer les potos d'en bas, ensuite t'arrête pas de ne pas regarder où tu vas, et là tu t'est sûrement foulé la cheville ou heja comme aç, si une main essaye de t'aider tu devrais pas la refusé. »

Il m'aide donc à monter chez moi, je le fixais son regard était toujours aussi fatigué et triste. J'arrive devant mon appartement, j'enlève mon bras autour de sa nuque.

Moi : « Merci. »

Il ne réponds pas et se baisse comme pour faire ses lacets, il examine ma cheville et se relève.

Khalis : « Ta cheville est gonflé tu devrais aller à l'hosto. »

Moi : « Non c'est bon. »

Khalis : « Sah* j'ai pas envie de me prendre la tête avec une folle, donc viens je t'emmène à l'hôpital et arrête avec tes tmeniks* je suis pas entrain de te demander de baiser avec moi, mais juste de te déposer à l'hosto. »

Moi : « J'ai pas besoin d'aide, même si j'étais en train de mourir en ce moment, je ne demanderais de l'aide à personne, je sais me débrouillée seule donc ta pitié et tes mots vulgaires gardent les pour toi. Au revoir. »

Je le connais pas et il me parle comme s'il parlais à une amie d'enfance, sa pitié j'en veux pas, et il a plus besoin d'aide que moi avec sa tête d'homme droguée. J'ai pris mes clefs pour ouvrir, et je remarque qu'il n'est plus là. Je rentre et je vais dans la cuisine me chercher de la glace pour ma cheville. Aller à l'hôpital était hors de question, ce lieu empeste la mort, c'est dans cette endroit que plusieurs famille pleure le décès de leurs proches. Après avoir posé quelques minutes la glace sur ma cheville, je suis partie en direction de la salle de bain pour me doucher, car je venais de touché un homme qui touche à l'alcool depuis je ne sais combien de temps et juste l'avoir touché était comme si j'étais avec lui au moment où il buvait.
Après m'être habillée, je pris une cigarette, j'ouvre ma fenêtre et je commence à fumer en regardant des enfants s'amusaient.
J'envie le bonheur de chaque enfant qui se trouve dans le petit parc, j'envie qu'ils aient tous des parents. J'envie leurs vie et leur bonheur. Si je pouvais retiré leur sourire et me le mettre je le ferais sans scrupule je sais que tout ça c'est mal mais c'est une façon pour moi de pouvoir m'échapper de ce monde de souffrance, ce monde où chaque seconde pour moi est la potence.
Je sort de mes pensées quand j'entends quelqu'un frappé à la porte, j'éteins ma cigarette. En ouvrant, une femme âgée étaient posté devant moi.

La femme âgée : « Salem aleykoum. »

Moi : « Waleykoum salem. »

La femme âgée : « Désolé de te déranger, je sais que tu me connais pas mais, mon fils m' as appris que tu t'est fais mal dans les escaliers, je t'apporte ça pour ta cheville. J'espère que ça ira. »

Moi : « Euh.. merci. »

La femme âgée : « T'est nouvelle non ? »

Moi : « Oui. »

La femme âgée : « Tu vis avec tes parents ? »

Moi : « Non. »

La femme âgée : « Tu vis seule ? »

Moi : « Oui. »

La femme âgée : « Je te pose pas plus de question, mais si t'as besoin je suis là. Au faites tu t'appelles comment ? »

Moi : Kaïli. »

La femme âgée : « Moi, c'est Fatimâh. Je ne te déranges pas plus, salem. »

Et elle partit, j'en conclus que c'étais Khalis son fils. Je comprends pas son besoin d'aider les autres, il devrait s'aider lui même avant de penser à autrui.
Je me réveille après un cauchemar, je n'est même pas beaucoup dormie, chaque fois c'est la même chose, un grand sommeil se fait ressentir, mais la peur m'envahit. C'est le même cauchemar à chaque fois, mais cette fois – ci plus intense que d'habitude, cette fois – ci ma mère est dans une pièce seule et d'un coup surgit d'en bas du feu qui la brûle, elle crie moi je ne peux pas l'aider, je suis impuissante, je veux m'avancer vers elle mais des épines qui pousse sur mon chemin m'empêche d'aller l'aider. Cette chaleur étouffante me fais transpiré, des gouttes de sang coule de mes yeux, et je me réveille en sursaut.

Yemma, j'ai peur, je deviens folle en voyant cette scène, je revois ceci en boucle dans ma tête, j'aimerais connaître la signification de ce rêve, pourquoi tout ça m'arrive ? J'aimerais dormir en paix mais je n'y arrive pas. C'est sûrement un signe que je vais passé le restant de mes jours à souffrir.

Ça fait à peine un mois que les cours ont commencées, j'ai toujours pas fais le deuil de la mort de ma mère, je cherche toujours réponses à des questions mais jamais je ne trouve. Un mois que le même cauchemar envahis mon sommeil, toujours dans cette même situation, toujours ces même cris , pourquoi ? Je comprends rien à tout ça. J'en veux au Tout – Puissant de nous avoir séparés, j'en veux à ce Dieu qui as créer ce monde pour qu'au final on souffre tous, j'en veux au monde entier de mon malheur. Toute la souffrance du monde ne vaut pas la perte d'une mère. Je suis au fond du trou, aucune lumière pour rallumer ma vie.

Aujourd'hui, je ne vais pas en cours comme les autres jours depuis la rentrée, je ne veux pas croisée Sheima. Personne en bas, je préfère sortir et me rafraîchir les idées en marchant. Je frissone à cause du vent de Novembre, je m'éloigne un peu du quartier jusqu'à me trouver près d'un arrêt de bus, j'attends que le temps passe comme les voitures qui fuse à toute vitesse, je suis comme en train d'attendre que ma vie reprenne un cours normal mais c'est impossible. Je passe au moins dix bonne minute sur cette arrêt quand je décide enfin de me déplacer. Il fait nuit et je suis toujours dehors, je fume, je fume et je re-fume je ne fais que ça. Je retourne vers chez moi, à mon retour il n'y a personne dans le hall mais j'entends juste des respiration, comme si quelqu'un dormait.
En m'approchant j'aperçois Khalis qui dors sur les escaliers, une odeur d'alcool se dégage de lui et près de son bras se trouve une bouteille. J'ai de la pitié envers lui, j'ai envie de l'aidé mais je ne veux pas toucher cette homme, puis je me rappelle de son aide sur les escaliers, donc je décide de le réveiller pour qu'on soit quitte.

Je le secoue, en faisant ce geste je me rappelle imédiatement de quand j'ai découverte ma mère morte sur son lit, inconsciemment je me dégage de lui, mon cou noué et mon corps paralysée. Je respire de plus en plus vite, la porte de l'immeuble était ouvert un vent glaciale rentre dans le hall, ce vent fait frissonné Khalis, il se réveille directement. Ils me regardent d'un air interrogatrice, ces yeux étaient cernés et rouge, sa barbe non rasé, son visage dégageant aucune expression.

Moi : « Tu devrais rentré chez toi. »

Je n'attends aucune réponse, donc je passe en une fraction de seconde je sentis ma main retenue par Khalis, je l'enlève rapidement.

Khalis : « Lamia, pourquoi tu m'as fais ça hein ? Je sais que t'allais pas passée ta vie avec une raclure comme moi, mais j'ai besoin de toi. J'ai besoin de ton sourire, de tes paroles, de tes gestes de tendresse, j'ai une putain de besoin de toi près de moi. T'aurais pas dû me faire ça à moi, je tenais grave à ta putain de race de merde. Cette nuit là, t'aurais pas dû me faire ça, t'aurais pas dû. On as passées beaucoup d'année ensemble, mon ghelb* tu l'as brisée, mon cœur de pierre tu l'as transformée en putain de porcelaine et tu l'as brisée. Chaque battement de ton ghelb était comme un violent pour moi, je passais mes journées à tenir les murs avec mes potes, et tu m'as fais changé mes habitudes, je fumé des putains de zdeh*tu m'as fais arrêter, à chaque problème j'étais la raclure présente pour les réglés et tu m'as fais oubliée mes objectifs premier ! Lamia, t'est où ? Allah pourquoi tu l'as pris ? Lamia, regardes ce que je suis devenus, regarde l'homme que t'aime se détruire. Je mérites tout ça, c'est de ma faute, je suis qu'un fils de pute ! T'as raison laisse moi crevé comme le fils de pute que je suis, j'le mérite ! »

Ces mots faisaient l'effet d'un poignard dans mon cœur, quand il me dis tout ça, je suis dans la peau de cette Lamia, en deux minutes je suis devenue la Lamia de son cœur. L'alcool le fait hallucinée, comme je le disais au début c'est un moi au masculin, sa vie n'est pas simple, en lui je me vois. Ces paroles m'ont touchés au plus profonds de moi même.



Mon esprit vagabondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant