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Ce regard, cette hargne je ne l'avais pas vu depuis un bon bout de temps. Il est de profil face à moi, mais je peux voir ces yeux exprimaient une colère, une rage si ardente qu'elle en brûlerait l'appartement. Ses cris, sa voix exprime tellement la haine qu'il ressent, que j'en tremble presque. La situation va tourner en un cauchemar, je vois sa mère explosant en sanglot, le regardant.. la voir ainsi me brise le cœur, elle allait essayé de ne pas pleurer devant son ex – mari qui ne l'est pas car il n'a jamais demandé le divorce ; j'oserai dire son mari.. mais maintenant que son fils aîné est là, elle n'arrive pas à se contenir et ça se comprends. Le père écoute attentivement, les balles que lui envoient son fils, des mots crus, très dure à attendre pour n'importe qu'elle être humain. Sawsen, la femme à Jawed, essaye tant bien que mal de consoler sa belle – mère mais rien y fait. Les deux jumeaux prennent la défense de leur père, mais il les arrête en leur faisant signe de la main. Khalis, parle tandis que son père soutient son regard, son visage est ferme, sombre, et je peux voir des veines en ressortir ; peu à peu le fils se tait, et regarde son père dans le blancs des yeux, se tient comme un homme mais les poing serré ; j'avance près du canapé pour pouvoir voir son visage et je vois sa mâchoire se contracter, son visage se crispée... Je regarde ces deux individu se jetant des regard perçant, brûlant de rage.

Soudain, Rami se met sourire, un sourire inexplicable ; il le nargue, il lui montre qu'il n'a pas peur ? C'est ce qui fait péter un câble à Khalis, il sort de la pièce, juste le son des pas qu'il fait font ressentir les sentiments qu'il éprouve. La porte d'entrée claque d'une force, on aurait dit un tremblement de terre. Mon réflexe est de sortir et de le rejoindre, sa frustration se comprends, et j'appréhende la discussion qu'on va avoir si j'arrive à le rattraper. Je dévale les escaliers, devant le hall tout le monde est là, avec un regard incompréhensif. Je sors sans vraiment prêter attention, et regarde de tout les côté pour l'apercevoir, mais rien aux alentours. Une voiture qui m'est familier fait un bruit que je reconnais ; c'est la voiture de Phénix. J'avance le plus rapidement possible, en arrivant je vois Phénix côté conducteur et Khalis côté passager, sans t – shirt. Lil Phénix fait descendre les vitres, et me salut, tandis que son compagnon, ne me regarde pas, il a le regard ailleurs.

Moi : « Khalis, je peux te parler ? »

« Tu sais quoi ? M'adresse plus la parole,... depuis le début tu joues. Tous des traîtres... Deux mois que t'est pas venue me voir, Phénix a essayé de te joindre, t'a fais quoi ? Tu réponds pas ! Ce fils de pute est revenu, personne ne me tient au courant ; je préfère brûler dans ma merde, que rester avec des gens à double face !»

Ses mots, m'ont écrasé le cœur et m' ont fait l'effet d'un poison dans mon sang ; je ne me rends pas tout de suite compte de ce qui se passe.. quand je vois la voiture partir au loin, et le dernier regard que m'a lancé Lil Phénix, c'est à ce moment là que je me rends compte de l'erreur que j'ai commise. La voiture s'éloigne et mon cœur tambourine, chaque pulsation fait l'effet d'une bombe à l'intérieur de ma poitrine, il vient de me briser en des millions de morceaux... je l'est bousillée en m'absentant deux mois, il m'a bousillé en une fraction de seconde. Ses paroles sont si contradictoire, si différent du début ; je ne sais pas si c'est la distance que j'ai prise ou son père qui lui fait si mal..

Je vis maintenant dans le doute, dans l'attente d'un espoir possible, dans l'attente qu'il me reviennent sain et sauf... son départ ces fait il y a de ça deux semaines, et je ne cesse d'être ronger par le remord. Je revois encore cette image de lui, le son et la vibration de sa voix grave et rauque qui me dit tout simplement de ne plus l'approcher, de disparaître de sa vie.. Deux semaines, que j'essaye de combler ce manque qui ne cesse de me faire du mal en retournant à l'université, en essayant tant bien que mal de me concentrer... Deux semaines et quelques jours que ma sœur s'est marié ; entendre le son de sa voix me prouve qu'elle est heureuse, mais j'ai toujours ce mauvais pressentiment... Deux semaines que je vois Sahel allait à la mosquée l'âme ailleurs, sans s'adresser un seul mot, je comprends sa frustration, son inquiétude pour sa sœur... Deux semaines de souffrance que j'essaye de cacher à travers un faux sourire, pour ne pas attrister mon entourage, ces deux semaines pour moi paraissait être des années.

Après l'altercation qu'il s'est passé il y a deux semaines ; la famille de Rami n'a plus remit les pied chez Khalti sûrement par fierté... une fierté que j'ai pu voir dans deux personnages différents mais si similaire : le père et le fils. Une fierté a faire trembler plus d'un, ces deux caractères qui se sont entrechoqué et qui a provoqué une étincelle douloureuse dans le cœur d'une pauvre femme au foyer qui ne chercher qu'à vivre en paix avec ces enfants. Une très grande femme qui m'impressionne de jour en jour, malgré tout elle essaye de garder un sourire radieux, pour sa fille, la seule personne qui lui reste dans son foyer.. Sa mine radieuse, cache beaucoup de souffrance, et de mal être. J'ai beaucoup d'admiration envers cette reine, qui a su garder la tête haute quand elle était au plus bas.

Mon frère et sa petite famille était retourné à Toulouse quelques jours afin de finaliser une chose dont je n'ai pas connaissance, Nazir, m'a expliqué que cet éloignement serait sûrement bon pour moi ; pour que je réussisse à accepter le retour d'une famille qu'il a construit avec tant d'amour. Son départ m'a rappelé beaucoup de souvenir, mais je ne lui en ai pas placé un seul mot.

Il fait nuit, quand je sors de la faculté ; des dossiers à la main, je me dirige vers ma voiture pour aller dans mon nid douillé, retrouvé mon lit et pensé comme à mon habitude depuis qu'il m'a laissé. J'ai du mal à ouvrir ma voiture à cause de mes dossiers qui sont lourd. Je suis tétanisée, mon corps frissonne instinctivement ; le contact avec cette matière me liquéfie.. mes paperasses et ma clef tombent à terre , cet personne utilise son bras libre et me retourne violemment contre ma voiture pour m'avoir face à lui. Je vois ma vie défilée à cet instant ; il me fait signe de la main de fermer ma bouche, je suis resté muette, les yeux grand ouvert, le cœur battant très rapidement, les jambes ainsi que les mains tremblante.. la vue de cette arme me frigorifie, il caresse ma joue, mon bras avec cet objet du diable. Un sourire narquois se dessine sur son visage, je scrute son visage et il a plusieurs hématomes, et une cicatrice que je n'avais jamais vu auparavant sur lui ; sa présence me terrorise.

« Écoute – moi attentivement.. tu vois ça, c'est un vrai tu te met crier ou faire un seul geste, j'explose ton crâne en un rien de temps et sans regret. La dernière fois, on a pas pu parler à cause de l'autre enculé là... aujourd'hui on a tout notre temps. L'assassin de ma sœur cavale toujours, pour ma famille je ne l'est pas touché, maintenant j'ai une occasion de le toucher en plein cœur, mais je ne le ferais pas, parce que de là haut ma sœur n'aimerais pas que je touche une innocente. Toi, t'est innocente, donc t'a rien à craindre...- en rigolant comme un fou – enfin si tu devrais, je braque un gun sur toi, pourquoi ne pas avoir peur ? Ai peur... tremble... ma sœur était comme toi, une faible, elle avait peur de moi autant que toi t'a peur là. Personne comprends cette douleur que j'ai là – en pointant son cœur – c'était ma princesse, elle me respectait autant que moi je la protégeais mais – en rigolant – ce fils de chien, nous a divisé, il a tourné le cerveau et le cœur de ma petite sœur, et maintenant elle est où hein ? - il donne un coup dans la vitre de ma voiture qui explose en plusieurs morceaux, sa main tenant l'arme est sanglant – on avait le même sang... - il regarde son arme inondé de sang – Khalis...Khalis... - avec un sourire – j'vais en finir avec sa vie... »

Ce frère est tourmenté par l'absence de sa sœur. Il exprime tellement de chose contraire : l'amour et la haine, son comportement me fait penser à celui d'un psychopathe, il est avide de tuer l'homme qu'il tient responsable de la mort de sa sœur... Assam, est enragée comme un renard cherchant une proie à tuer, son attitude me donne la chair de poule. Son regard noirci par la haine, des traits aigri par les épreuves de la vie, le visage pâli par la vie.. cet homme ressent tellement de chose, que ma peur me pousse à ressentir sa douleur ; la douleur de la perte d'une personne... Il pose son arme entre mes deux yeux, pour me montrer le but qu'il veut atteindre.. chaque moment de ma vie repasse dans ma tête ; mon enfance, jusqu'à ce moment là.. je vois la mort en face de moi, je verse une larme et ferme les yeux extrêmement fort comme pour ne pas ressentir la douleur de cette balle qui va transpercé mon crâne dans moins de quelques seconde.

« Pam ! »

Ce bruit me fait sursauté.. ça provient de sa bouche, j'ouvre les yeux et il me sourit d'un sourire provocateur et fière.

« Ça sera bientôt son tour... ce bruit proviendra de là et non de ma bouche. Je vais lui ôter la vie, comme il l'a fait à Lamia avant ça je le ferais tellement souffrir qu'il deviendra fou... t'a pas intérêt de parler de ce qui vient de se passer à personne, sinon sur Lamia que tu soit innocente ou pas, je te tue. »

Ses yeux s'ouvre grand, à l'attente d'une réponse.. Je hoche la tête avec beaucoup de faiblesse, il me lâche enfin.. il range son arme, tout en s'éloignant je l'entends rire. Je tombe par terre, terrorisé par ce qui vient de se passer, j'aurai pu perdre la vie entre ces mains. J'essaye de me relever, mais mes jambes sont tellement lourde que j'ai l'impression de porter la Terre.. j'entends toute ces paroles menaçant l'homme que j'aime, j'ai tellement peur de le perdre.. j'ai peur qu'il lui ôte la vie, l'amour qu'il ressent pour sa sœur est plus fort que tout ; ça prouve qu'il peut vraiment tout faire pour elle, mais je me rends compte qu'il perd complètement la raison. Son sourire, son dernier rire me reviennent en tête sans cesse, je me tiens les cheveux comme pour me les arracher ; comment ai – je fait pour arriver jusque là ? Comment tant de haine peut – provenir d'une créature d'Allah.. Ya Rabbi comment ? Explique moi...

Au même moment, mon téléphone s'est mis à sonner, je l'ai pris avec beaucoup de mal.. je ne reconnais pas ce numéro... mon cellulaire tremble entre mes mains, je réponds et écoute le son de la voix.. en entendant cet voix j'ai tout simplement réussi à dire là où je me trouve. Le bruit que fait le vent résonnent dans ma tête tel un bourdonnement d'abeille sortant de son nid. Pour la énième fois, je sanglote de tristesse, de peur.. j'entends une voiture fait un dérapage que je reconnais entre mille, mon cœur ce serre..

Phénix me relève en ne comprenant pas ce qui se passe, pour la première fois il me prend dans ces bras, avec beaucoup de maladresse mais avec tendresse... je pleure dans ces bras, il essaye de me bercer.. il serre son étreinte comme pour garder mes ailes en sécurité, pour ne pas qu'il finisse par ce déplumer. J'ai senti toute l'énergie, et l'angoisse dans ces gestes. Mon regard est dans le vide, et lui lentement il caresse ma crinière ; jamais je n'est était une lionne, jamais j'ai réussi ne serait – ce qu'à garder ma dignité, garder la force d'avancer malgré tout ; JAMAIS.. il a toujours fallut que le fantôme de la bien aimé de Khalis viennent entravé mon chemin, je ne dis pas que c'est de la faute d'une morte Allah Y Rahma, mais c'est elle l'élément qui m'empêche d'être heureuse dans la vie, ou même en amour. Il s'éloigne de moi, prends mon bras et m'emmène vers sa voiture.

Un lourd silence règne dans cette auto, personne ne parle.. on entends juste mes sanglots, et mes reniflements, qui ne s'arrête pas. Phénix lui, pose sa tête les mains croisé sur le volant et fredonne un air qui m'apaise.. c'est le même que chantait Oûmi quand on était enfant, et c'est le même que Nazir a chanté à Wajdi. Cette berceuse est très connue, mais je ne l'est toujours entendu que de la bouche de la femme qui m'a mise au monde ; d'une autre bouche elle sonne bizarrement, mais tellement la voix de Lil Phénix est apaisante, je me calme peu à peu.

« Il s'est passé quoi ? »

La respiration saccadée, j'essaye de répondre sans pleurer.. mais je me rappel de ces paroles qui me glace chaque parcelle de mon corps.

Moi : « J'ai eu un accident. »

« Kaïli, j'suis pas du genre à insister, mais ce qui vient de se passer c'est grave. Je sais pas qui a fait ça à ta voiture, pour te faire autant peur, et j'veux pas savoir, mais c'est ta vie dont on parle là, cette personne aurait pu te tuer ; si tu meurs qui ira voir mon frère à l'hôpital ? »

Je suis complètement figé à l'entente de sa dernière phrase ; ''son frère à l'hôpital'' Ya Allah, ne me dis pas que il est à l'hôpital, ne me dis pas que l'homme pour qui mon cœur bat est dans cette endroit sordide, cette endroit qu'il rejette comme la peste.. Cette scène de lui sur ce lit qui pue la mort je n'arrive pas à le voir.. j'avale ma salive, regarde Phénix avec questionnement.

« Oui, il est à l'hôpital. Ça fait une semaine qu'il est là bas, et je pense pas qu'il va sortir maintenant, je sais que je devrais même pas te le dire, mais j'sais pas y a un truc qui me dis faut que tu lui dises ; lui il vous en veux à tous de ne pas lui avoir dis pour son père, il en veux même à sa propre mère, la femme a qui jamais il voudrait faire de mal... je le connais mon frérot, il m'avait dit qu'il allait revenir pour que sa mère soit tranquille, mais il savait qu'il y avait un truc chelou qui allait arrivé.. ce que j'veux dire c'est que toute cette merde, l'a envoyé à l'hôpital.. il s'est battu un soir, pour gagner du bif, c'est la première fois qu'il le fait...

Il vend plus à cause de problème qu'il a en c'moment donc, il a préféré ça que mourir de faim ou être entretenu par moi ; il a gagné, mais tout s'est pas passé comme prévu, le mec avec qui il s'est battu est un grand d'un autre quartier, et comme il n'aime pas la défaite, il s'est vengé, il a pas porté ces cojones, et c'est parti en cacahuète, maintenant mon poto est à l'hosto et wallah que ça m'fait mal de le voir dans ce putain de lit, et que personne viennent le voir..

Pour l'instant il est dans le coma, les mecs en blouse blanche, ont dit qu'il se réveillera dans peu de temps ; je veux que tu sois avec lui dans son profond sommeille, j'sais qu'il a besoin de la présence féminine, ce ne sera pas celui de sa mère mais de toi... j'sais bien qu'il va m'en vouloir de t'avoir appelé, mais franchement je m'en bat les... steaks tahu, j'suis un rat de la rue, et quoi qu'il arrive je ferai tout pour que mes frères soit bien même s'ils m'en veulent... »

J'ai bu ces paroles comme l'eau qui s'écoule d'une source.. après cet événement pervers qui s'est passé il y a quelques minutes maintenant ça ? Il vient de m'éclater le cœur, j'ai réuni ma tête et mon esprit pour savoir si c'est un rêve ou la réalité.. un rêve ? Plutôt un cauchemar éveillée.. ma vie ne peut pas rimé avec ce mot, ce simple mot à neuf lettres qui brise tout en neuf secondes. Je n'arrive pas à contenir mes larmes, c'est trop. Je le supplie de m'amener dans l'établissement où est hospitalisé, le tambouriner de mon cœur, la route me semble tellement longue.. avec mes larmes salées, j'ai la sensation de remplir un océan dans cette voiture.

Je suis seule devant cette porte, j'ai la main lourde et moite. Je tiens le poignet mais je n'arrive pas du tout à faire un geste.. je ne sais pas combien de temps je suis devant l'entrée mais une infirmière me fait sortir de mes pensées, en me disant qu'elle veut rentrer pour faire une injection, et voir si tout va bien ; elle me demande si je veux rentrer, mais je ne réponds pas du tout et la laisse ouvrir la porte car je n'est pas du tout la force.. La porte est entrouverte, je le vois allongé, je n'arrive pas à regarder cette atrocité ; le voir dans brûle cet organe qui me sert pour vivre, la lune fait place au soleil dans mon esprit, tout est embrasée à l'intérieur comme à l'extérieur... je me force à rentrer dans cette pièce blanche ; l'homme que j'aime est reliée à des machines, le visage que j'ai pu voir la première fois est le même à ce moment là ; son visage triste, cerné, barbu, et surtout ferme. Voir ces yeux fermé, font ruisseler quelques perles sur mes joues. Son visage est pâle ; je revois la noirceur de son visage la dernière fois que je l'est vu.
L'infirmière part en me laissant ''seule'' avec lui.

Le bruit de cette machine me broient les os ; j'ai une douleur à l'intérieur comme à l'extérieur. Je suis protéger de la tête au pied par cette blouse bleue et un masque, j'étouffe dans cette tenue ; j'enlève le masque et je m'approche de lui lentement. Je n'ose pas parler, je le regarde tel une femme aimant son mari infiniment.. je pose ma main sur son cœur, pour entendre les battements qu'il envoie, ces pulsations sont tellement lente... je respire au rythme de son cœur.

T'est rentré dans mon cœur, et tu ne veux plus en sortir, te voir dans cet piteuse état me fait mal, la douleur est tellement forte que aucun médecin ne peut trouver le remède à cette maladie qui me tourmente, et qui ronge mon cœur. Je sais que j'ai une place infime dans ton cœur, et Allah le voit, j'aimerai tant avoir une plus grande place.. j'ai peur de te perdre, j'ai honte de ressentir ça pour toi.. mon amour est peut – être la cause de tout tes tourments, je comprends ton comportement la dernière fois, mais tu sais pas comment ça m'a achevé.. Ne plus te voir durant deux mois a était un coup dur, mais tu sais pourquoi ? Pour ta mère, pour essayer de l'aider.. mais en l'aidant je t'est fait du mal et je regrette : j'avoue que j'avais besoin de m'éloigner de toi, pour que tu viennes peut – être à moi mais nada. Khalis.. tout ça c'est de ta faute, si tu n'étais pas rentré dans ma vie tout ça ne se serait jamais passé, je ne serais pas là en train de souffrir pour un homme ; t'aurai du me laisser en finir, t'aurai du ne pas être si attentionnée. L'absence d'une famille m'a fait me rattacher à toi et m'a fait tomber amoureuse de toi..

Tu te rappelle tes sous – entendu se sont faîtes où ? Près d'une hôpital, près de cet endroit qui à l'odeur de la mort.. la vérité tu la vois dans mes yeux, tu réussi à savoir à quoi je pense juste en regardant ces deux revolvers qui te saignent.. avec toi j'ai appris tant de chose ; j'étais plongé dans l'insouciance et tu m'a fait en sortir, l'enfant qui résidé en moi tu l'a fait ressortir pour faire place à une femme qui aime un homme ; tu m'a appris tant de chose que jamais je n'aurai apprise car j'étais seule, tu a comblé cette solitude qui régné dans mon foyer et dans mon cœur.. J'aimerai tant être un rochers pour ne pas me casser, ou même ressentir quoi que ce soit. Je t'aime mais toi tu ne ressens pas la même chose, je te fais tant souffrir, et je le regrette...

J'enlève ma main délicatement, pour toucher sa barbe.. il est pas rasé, il ressemble à un homme sortant tout droit de prison, et qui n'a pas vu la lumière du jour depuis des années, je regarde la cicatrice qu'il a à l'arcade, et je me rappelle de cette nuit ; je l'est vu pleuré.. des larmes ont roulés sur ces joues balafre, sur son visage ferme, de simple larme ont exprimé sa douleur et montré sa douceur. Un homme si bon, dans le corps d'un homme dur, qui préfère vivre dans un fossé, abreuvée de flamme.

Mon histoire d'amour est assez pathétique n'est – ce pas ? Deux âmes perdu : l'une aime passionnément, tandis que l'autre essaye de dévier cet amour et resté avec le fantôme qui hante son quotidien. Je ne maudis pas la vie, mais je maudis simplement cette rencontre, car c'est elle qui m'empêche de respirer l'oxygène de la vie. C'est ça qu'on appelle Amour ? Être privée de tout et souffrir à chaque instant ? Dans mon insouciance ; à l'âge de douze ans, je pensais que l'amour c'était une chose magnifique qui arrive aux personnes ayant de la chance. J'ai toujours eu une imagine positive de l'amour ; un cheval blanc, un prince, une princesse, des péripéties, mais finalement une fin heureuse. L'innocence résidé en moi... maintenant je vois que ce n'est pas du tout ça, c'est juste souffrance sur souffrance, mal être sur mal être ; aucun moment de répit. J'aurai dû être préparer, j'aurai dû..j'aurai dû avec mes ''j'aurai dû'' je pourrais rendre un monde heureux.

J'essaye de me rassurer, j'essaye de penser que tout ça s'arrêtera un jour.. je pense à une chose qui pourrais changer tout ça, qui rendra la vie de chacun de nous facile, qui m'évitera d'avoir peur que à tout moment Assam viennent et me fasse du mal, ou simplement qui m'empêchera d'entre des mots comme ''Il est mort'', je dois partir d'ici, car je dois me rendre à l'évidence : il a tout simplement besoin de mon départ.. il ne ressent rien pour moi, son cœur ne bat que pour Lamia.


Mon esprit vagabondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant