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À chaque fois quand j'en ai besoin ce visage apparaît tel un ange devant moi. Le destin est tellement bien fais quelque fois. Il est toujours là dans les moments où je suis au fin fond du gouffre. Allah, me l'envoie toujours au bon moment. Dans ces yeux, je peux lire qu'il comprend la détresse dont je suis victime, sans un mot il me prends dans ses bras et commence à me caresser le dos, ensuite les cheveux. Moi, je pleure, je renifle, je suffoque, tout les sentiments les plus atroces aux mondes s'emparent de mon être. Le monde est tellement triste parfois, le monde est tellement rempli de souffrance, c'est pour cela que les être humain sont souvent détourné du bon chemin.

Moi : « Tu vois, tout les gens qui m'entourent ils leur arrive quelque chose, je veux pas qu'il lui arrive quoi que ce soit.. ça sera de ma faute, j'aurais dû la déposer comme d'habitude.. »

Je renifle et m'accuse de tout. Lui, me chuchote tout doucement comme pour m'apaiser.

Khalis : « C'est pas de ta faute, c'est le destin, on peut rien faire contre ça et ça tu le sais. On va aller voir comment elle va.. passe tes clefs, dans ton état tu ne peux pas conduire.. »

Je reste dans ces bras quelques seconde après ces paroles, et il se détache de moi et prends mes clefs. Il monte côté conducteur et moi côté passager, le silence pèse dans la voiture, et mon esprit est ailleurs, mon esprit cherche un chemin pour sortir de ce néant de tristesse qui ne cesse de serrer mon cœur.

Khalis : « Ahmed aussi est à l'hosto. »

Je le regarde choqué, et lui il est concentré par la route. Mes larmes continuent à roulaient sur mes joues.

Moi : « Com..comment ça ? »

Khalis : « Ils étaient dans la même voiture. »

À ce moment là, j'ai compris qui était cette connaissance, à ce moment là j'ai compris son sourire de la dernière fois, à ce moment là je me remémore la scène où Ahmed est venu me demander si Sheima était au courant de ces excuses. Un puzzle commence à se construire dans ma tête et je commence à faire des suppositions. Je suis sûr de me faire des idées, quoi que, peut-être.

On arrive à l'hôpital, ce lieu que je n'est jamais aimé. Enfant, j'accompagnais ma mère à des visites qui durait des heures et des heures. Cette endroit pue la mort, mais respire aussi la vie de certains nouveau – né, je suis très pessimiste quand on me parle de l'hôpital, je le compare toujours à la mort. On est à l'acceuil, on nous demande qui on est Khalis réponds qu'on est de la famille, on nous indique deux chambres différente.

Khalis : « Je t'accompagne dans la chambre à Sheima après j'vais voir Ahmed. »

Je passe ce long couloir au mur blanche, en direction de la chambre où se trouve Sheima, j'ai peur de la voir dans un état lamentable, mais ce qui me rassurait et qu'elle va bien. J'ai une impression d'être dans un flm car je ressens tout mes gestes au ralenti, mes jambes sont lourde, j'ai peur. Cette eau salé rouent sur mes joues, mais je les essuies pour ne pas qu'elle me voit dans cette état. On est arrive devant la porte indiqué, Khalis pose ces deux mains sur mes joues et me regarde attentivement comme pour me rassurer, la tendresse dont il fait preuve me touche vraiment. Il me fait signe de rentrer. Je frappe et rentre.
Elle est posé sur ce petit lit, elle semble avoir mal mais elle me sourit tant bien que mal. Son regard est toujours angélique malgré les ématomes qu'elle présente sur le visage, ces bras présente aussi des ématomes, la couverture blanche qu'elle as ne couvre que ces jambes. Sa peau est blanchâtre, elle as l'air si fatigué elle qui est de bonne humeur, j'ai pas l'habitude de la voir ainsi et je pleure, je veux pas la voir dans cet état, je suffoque tout en m'approchant d'elle, ma respiration se bloque à cause de mes larmes.

Sheima – tout doucement- : « Arrêtes de pleurer, j'suis là toujours en vis al hamdoullah, c'est le destin, pleure pas.. c'est pas le moment pour moi que je partes hein.. »

Et elle me sourit, je m'approche d'elle et prends sa main tout doucement pour ne pas la blesser ou lui faire quoi que ce soit.

Moi : « J'esp..ça va ? »

Sheima : « Oui al hamdoullah, mais pas toi hein, souris un peu. »

Moi : « Pff.. »

La voir comme ça me fais si mal. Cet état lamentable ne lui va pas du tout. Elle mérite pas d'être dans cette situation, mais on ne choisi pas notre destin.

Sheima : « J'suis fatigué. »

Moi : « Un peu normal.. »

Sheima : « Sèche moi ces larmes yallah ! »

J'essuie mes larmes et la regarde sans parler.

Sheima - avec un peu de mal- : « Ahmed va bien ? »

Moi : « Je..je sais pas Khalis est parti le voir. »

Sheima : « Ya Rabbi protège le.. j'sais que tu te demandes comment ça s'fait qu'on était ensemble et t'est ma sœur je vais pas te mentir, déjà que c'est hram je vais pas m'amuser à ça.. tu sais j'suis pas parfaite, personne n'est parfait dans ce monde, je commet des pêchés et j'essaie avec mes prières de me les faire pardonner, Allah est miséricordieux et ça tout le monde est au courant. J'ai commis un péché que je pense grave car je m'éforce de ne pas avoir ce sentiment qui me ronge de l'intérieur.. ce sentiment c'est l'amour, oui je suis amoureuse et tout les soirs je veux qu'Allah m'enlève ce sentiment de ma poitrine, je m'eforce de m'interdire d'aimer un homme qui n'est pas mon mari mais cette force est si grande que rien n'y fais.. ça fais très longtemps que ce sentiment est née, mais Allah en ai témoin je l'ai toujours garder pour moi, tout en priant pour qu'il s'atténue, quand je t'est rencontrée, et le jour où il t'as mal parlé, les mots que je disais à Ahmed me faisais mal, son comportement, ces mots cru envers toi me faisais énormément souffrir, mais je sais que c'est pas du tout le genre d'homme à être avec des femmes qu'elles soient dans le dîne ou pas.. dans le quartier il a toujours eu cette réputation, personne ne l'as vraiment jamais vu avec une femme, même plusieurs fois des jeunes se demander si il n'aimait pas les hommes starfoullah, et w'Allah moi aussi à un moment je me suis posé cette question.. on le voit toujours traîner, fumer, faire des choses pas très bien mais en faites c'est quelqu'un d'un peu renfermé sur les sentiments, et quand mon frère est partis, c'est lui qui me ''protégé'' on va dire, et je me sentais toujours mal à l'aise tu vois.. je n'est jamais eu l'habitude de l'entendre parler mal à des femmes et quand il t'as parler mal je me suis sentis sale de l'aimer.. »

Moi : « Je.. »

Sheima : « Me coupe pas, laisse moi finir haifek.. et quand tu m'as dis qu'il s'était excusé, je me suis dis que je l'est jugé trop vite, et puis c'est pas le genre à s'excuser quoi qu'il arrive.. j'suis partie le voir peu de temps après on a parlé, je me suis excusé mais il m'as fais comprendre que j'avais raison et qu'il avait tort..on parlait de mon frère, de ma famille ect.. et on s'est regardé dans les yeux, j'avas terriblement honte, et j'ai baissé le regard, depuis ce moment là on s'est rapproché.. cette accident est dû à que je voulais lui parler pour qu'on arrêtes de ce voir parce que c'est pas bien mais il est pas d'accord, ''on ne fais rien de mal'' je cite ce qu'il m'as dit, il s'est un peu énervé et l'accident s'est produit.. »

Elle m'as raconté ça, si timidement, et très honteuse que je ne voulais pas la mettre mal à l'aise, ces paroles étaient dites lentement et à chaque fois elle bougeait à cause de la douleur, j'avais mal pour elle.. et ce sentiment qu'elle me décrivait me donnais pas du tout envie de le ressentir, quand je vois Khalis, et Sheima dans ces états pour l'amour je redoute le jour où je tomberais amoureuse du mauvais homme, ou de souffrir pour cette personne.

Moi : « J'ai pas à te juger, je te connais maintenant assez pour savoir que ça tu ne l'as jamais vraiment voulu. Ahmed et toi, jamais je n'y aurais pensé mais comme tu l'as dis pour cette accident c'est le destin et on peut rien y faire. »

Sheima : « Oui, le destin.. »

Elle était pensive.

Sheima : « Si le quartier apprends que dans cette voiture on était tout les deux, je ne sais pas ce que va penser ma mère.. »

Moi : « Je veux pas t'inquiéter, mais je crois qu'ils sont déjà au courant. Mais tu sais que ta mère ne te demandera rien, dans cet état. »

On parlons de sa mère, elle fit son entrée dans la salle. Elle s'approche de sa fille et l'embrasse, ça se voyait qu'elle était vraiment mal et moi pour ne pas gâcher leur moment ensemble, je sors de la chambre en étant très discrète pour qu'elle ne s'en rende pas compte. Dehors, se trouve plein de mère, et de personne que je croise souvent dans le quartier, je leur sourie timidement et me retire en cherchant Khalis.

Je vais vers la chambre qu'on nous avait indiqué pour Ahmed et c'était la même chose, il y a plusieurs personne qui attende. Je cherche Khalis du regard mais je ne le vois pas donc je décide de sortir de l'hôpital. Je le vois adossés à ma voiture en train de fumé, il a sa casquette comme d'habitude, ces habits pas très présentable et il me regarde arrivé en souriant.

Khalis : « T'as fini de pleurer ? »

Moi : « C'était une blague ? »

Khalis : « Ah j'sais, tu fais ze3ma de pleurer comme ça, j'te prends dans mes beaux bras ? »

Quand il as dis ça, je sais pas ce que mon cœur as fait mais c'était bizarre, c'était comme des petits picotements.
Moi : « J'crois pas non.. Ahmed va bien ? »

Khalis : « Ouais ouais ouais. »

Moi : « Hamdoullah. »

Khalis : « Fixe pas ma clope, j'te donne rien. »

Moi : « Je t'est rien demandé. »

Khalis : « On rentre ? »

Moi : « Je sais pas, j'ai pas prévenue Sheima. »

Khalis : « Tahu tout le monde qu'il y a ? Chaud ! »

Moi : « Oui, mais.. »

Khalis : « Azi ferme là, on va ailleurs après on reviens, j'aime pas cet endroit ! »

Je riposte pas et on montes, il met la radio ça m'as fais rire parce que à chaque fois que quelqu'un parler il le contredisait comme s'il était avec eux. On roule, on roule, on roule jusqu'où je ne sais pas, j'ai la sensation qu'on tourne en rond. Je le regarde conduire, tout en souriant, j'ai envie de parler, pour dire quoi ? Je ne sais pas.

Il s'arrête sur un parking inconnu, et sort fumer. L'envie ne me manque pas de faire de même mais je ne dis fais rien. Quelques minutes après il revient dans la voiture avec un air sérieux.

Khalis : « Tu peux pas. »

Moi : « Hein ? »

Khalis : « Me fixer. »

Moi : « Ah, t'est mal à l'aise ? »

Khalis : « Getlek mal à l'aise tu peux pas c'est tout. »

Moi : « J'le ferais plus alors. »

Khalis : « Hassoul, j'dors moi. »

Moi : « Quoi ? »

Khalis : « J'dors et tu devrais en faire autant. »

Moi : « T'est sérieux ? »

Il ne me réponds plus et ferme les yeux. Je regarde devant moi et je pense à Sheima et au sentiment qu'elle ressent pour Ahmed.

Pourquoi un tel sentiment existe dans ce monde ?

Je tomberai amoureuse un jour ?

Ces deux questions se posent dans ma tête. Je réfléchis au ''tu peux pas'' de Khalis, je pense qu'il ne parlait pas du tout du moment où je le fixais. Je l'interprète différement, mon regard était pas anodin et ça je le sais, le petit picotement que j'ai ressentis quand il m'as parlé à l'hôpital je ne saurais dire ce que cela voulait dire. Mais à cet homme je dois tout, il est toujours près de moi tel un ange, il est toujours là quand j'en ai le plus besoin, et je dois interdire n'importe quelle sentiment de s'installer. C'est comme un frère et ça le restera.

Les paroles de Khalis me bercent toujours, quand un son sort de sa bouche on as l'impression d'être dans un pays de rêve, il parle tellement bien quand il est sérieux et quand il exprime ces sentiments. C'est un confident, un homme patient, et quelqu'un de droit malgré la douleur qui noircit son cœur. Je me dis que Lamia avait vraiment de la chance de l'avoir, c'est quelqu'un d'entien, la rue le fais chavirer mais il sait sûrement quel limite il ne doit pas franchir.

Je pense que cette rencontre avec lui n'est pas un hasard mais un coup du destin pour me faire remonter la pente que je descendais.. La chance m'as toujours fuit comme la peste aujourd'hui j'ai des être présent pour moi et je leur en ai redevable à vie.
Pendant quelques heure sûrement je suis dans mes pensés quand j'ai envie de faire une bêtise.

Je prends un bout de papier qui ce trouve dans la voiture et je l'aventure sur le nez de Khalis tout doucement, il bouge mais ne ce réveille pas, je souris toute seule. Je continue ma démarche quand il éternue, moi je m'étais mise à rigoler très fort et il a ouvert les yeux.

Khalis : « T'est sérieuse là ? »

Moi : « C'est bon ça fais j'sais pas combien de temps tu dors ! »

Khalis : « J'ai besoin de dormir et toi tu fais la gamine, tu va voir ! »

Il s'approche dangereusement de moi, et moi je sors de la voiture et je cours. Je sais pas où mais je cours et je le vois derrière moi, près du parking se trouve des arbres, de la verdure par terre et je me cache derrière l'un des arbres.

Khalis : « Prends moi pour un con, t'as cru y a des milliers d'arbres ici ? »

Moi - en criant - : « Il fait froid, vas-y c'est bon. »

Je sors de la où je suis, et il me tombe dessus, on tombe sur l'herbe tout les deux. À ce moment là je suis morte de rire, je suis sur le dos et lui sur moi en train de me fixer, les sourcils froncés.

Moi : « J'suis désolé Khalis, j'le ferais plus. »

J'étais plus morte de rire que tout à l'heure, j'allais m'étouffer.

Khalis : « Tu t'fous de ma gueule ? »

Moi : « Non, non..j'suis..non j'en peux plus. »

J'avais les yeux fermé et je rigolais comme un bébé. Je rouvre les yeux toujours avec un rire, tout doucement mon rire part, des petits rire s'échappe mais lentement et timidement. Quand mon sourire as complétement disparu, c'est une ambiance très pesante, et très désagréable s'était installé. On se regardait dans les yeux, et c'était la même sensation de picotement dans le cœur, et cette fois ci mon ventre se noué, c'était comme le jour d'un examen le stresse qu'on ressent. Une bouffé de chaleur s'empare de moi, mais je ne détache toujours pas mon regard. Ça as dû duré une minute mais pour c'était une éternité. Il se relève et s'asseoit sur l'herbe.

Khalis : « T'est une gamine. »

Moi : « Non. »

Khalis : « Hassoul, j'aurais pas du. »

Moi : « De quoi ? »

Khalis : « T'as pas vu comment j'étais sur toi ? »

Moi : « C'est bon c'était qu'un jeu rien d'autre hein ! »

Khalis : « Un jeu, qui peut dégénérer de ton côté. »

Moi : « Comment ça ? »

Khalis : « Tes yeux expriment trop de chose, qu'il devrait même pas exprimer. »

Moi : « De quoi tu parles ? »

Khalis : « On devrait plus s'voir. »

Moi : « Hein ? »

Khalis : « Tu dois comprendre un truc, Lamia est irremplaçable, et pense même pas la remplacé. »

Moi : « J'ai jamais dis que je veux la remplacé. »

Khalis : « Tes yeux disent pas la même chose. »

Moi : « J'essaye pas de la remplacé, tu comprends pas ? J'ai rien fais. »

Khalis : « Les yeux trompent jamais. »
Je me lève brusquement, ça m'as blessé ce qu'il me disait.

Moi : « T'as un problème toi, mes yeux ils parlent pas, c'est ma bouche qui dis tout ! T'interprète mal ! C'ÉTAIT QU'UN JEU DE MERDE, TU COMMENCE À DEVENIR PARANO. »

Je commence à partir, ces paroles m'avaient vraiment blessé je sais pas pourquoi. Et cet sensation que j'avais ressentit, j'avais peur de sa signification.

Khalis : « OH ATTENDS ! »

Moi : « J'préfère rentrer. »

Il me rattrape et m'arrête, il me regarde et la main qui caresse ma joue, avec des yeux expressif.

Khalis : « Tu m'rappelles trop elle, et j'ai pas envie de faire de connerie, tu me la rappelle zebi ! »


Mon esprit vagabondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant