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Le vent effleure ma peau d'une manière très délicate ; peut-être pour faire disparaître beaucoup de chose. On dirait que ma vie se résume à la peur ; de mes dix-huit ans à aujourd'hui. C'est comme si le sort s'acharne sur ma petite personne. Je n'ai pas le droit de crier au monde mon bonheur. Les étoiles brillent dans le ciel, cette nuit est douce, plus douce que d'habitude. Mes yeux sont rivés vers le ciel, la beauté de la création de Dieu font brillé mes yeux.  Comment peut-on ne pas admiré ne serait-ce qu'une fois là où nous sommes envoyés pour accomplir de bonne chose ? Un détail, et des milliers de questions surgissent dans mon cerveau.

Je sens son parfum, et son bras autour de mon cou. C'est incroyable, comment cet homme me fait de l'effet. Je savoure ce moment, en fermant délicatement mes yeux, et en respirant lentement. Cet amour peut devenir destructrice tellement elle est puissante. Ses gestes de tendresse sont unique, le souffle commence à me manquer, sa respiration sur mon cou me fait voyager dans une destination plus au moins inconnu. Son autre bras, frôle mon corps avec beaucoup d'hésitation. Son étreinte, dure quelques minutes mais pour moi c'est comme une éternité, dans ses bras je me sens comme dans un foyer chaleureux. Nos deux corps forment qu'un seul et unique être. Avec lui, c'est comme si mon esprit était revenu dans mon corps...

«  Wallah, j'en peux plus. J'ai besoin de toi. »

...

Moi : «  Faut qu'on arrêtes..»

«  Comment ? »

Moi : «  En expliquant, le pourquoi de la situation sans tourner autour du pot. Ils méritent de connaître la vérité. On joues avec les sentiments de Sihâm.. maintenant que Ali annule le mariage.. »

Il me retourne et me regarde l'air étonné.

«  Il a annulé ? »

Moi : «  Oui, il s'est rendu compte que ça me plaisait pas sans savoir pour nous deux.. au faîtes je sais que Saddam est au courant. »

«  Comment tu connais le prénom de Phénix ? »

Moi : «  Il me l'as dis, avant que je partes à Toulouse. »

On s'assoit sur un banc, à l'écart de tout. Il n'y a pas de lumière pour illuminée le moment, juste un arbre au dessus de nos têtes comme témoin. Ma tête contre son torse, on réfléchit à comment annoncer tout ça à sa famille ainsi qu'à la mienne. Contraint, on fais des choses qu'on regrette par la suite, les péripéties s'enchaînent, et nous arrivons pas à trouver une bonne solution, en pensant au différente réaction. Tout le monde risquerait de nous détester.. ou essayerons de nous comprendre.

''Qui tente rien, n'a rien'' c'est ça le proverbe qui sort de la bouche de Khalis.. Il a une manière de prononcer les mots, qui est rassurant. Depuis qu'on est marié, il est très affectif et ne manque pas de montrer sa tendresse. Il caresse mon voile, d'une manière si tendre que malgré que j'ai ce bout de tissu ça me fait frissonné. Je remarque qu'il porte un Qamis, c'est rare que je le vois habillé comme avant. Il n'est plus aussi négligé, il respire la joie et l'apaisement. Près de lui, j'ai une dose de bonheur incalculable, je n'arrive pas à penser que ce serait éphémère.

«  Je sais que ça t'as fais mal de me voir aujourd'hui avec Sihâm, ça se voyait dans tes yeux. »

Moi : «  Arrêtes de lire dans mes yeux toi aussi ! »

«  Elles me font trop d'effet c'est normal. »

Moi : «  Sérieusement, oui ça m'a fait mal.. et voir qu'elle était en train de choisir une bague, je me suis vu à sa place. »

«  T'est déjà à sa place, mais d'une manière plus claire. »

Moi : «  Khalis.. faut qu'on arrête de jouer avec les sentiments des gens, là ça devient grave. »

Mon esprit vagabondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant