Mon esprit vagabonde

51.

Sa mère est déçu de son fils. Des vagues de larme insoutenable, s'échappe de ses yeux. Ce mariage pour elle c'est la fin de tout ces rêves. Elle ne déteste pas Kaïli. C'est juste que son fils aurait pu lui dire les sentiments qu'il ressent pour cette jeune fille et ne pas jouer avec tout le monde. Fâthimah, pense que son fils se venge de la perte de son père, elle croit que ce mariage n'est que le fruit d'une vengeance envers elle. Sa propre famille va encore l'accuser, et les regards seront poser seulement sur elle dans son village. ''C'est un cauchemar'' c'est ce qu'elle pense, c'est qu'elle a envie de crier, mais ces sanglots l'empêchent de sortir un seul son. Son fils vient de la déshonorer, d'une manière pour elle qui est ingrat. Toute sa vie, elle a essayé de les élever d'une façon à ce qu'ils en soit reconnaissant plus tard, le départ de son mari n'a fait qu'accroître cette objectif. Elle se sent humilié, mal aimée.

Le coupable, ne sait plus quoi faire. Soutenir le regards de sa Yemma, pour lui c'est une chose difficile. Il assume son acte, mais voir des larmes rouaient sur ce visage semé de ride le détruit au fond. Il a rêvé d'un avenir meilleur, mais maintenant c'est un avenir incertain qui se dessine sous ses yeux. Il se dit, peut-être qu'il devrait combattre pour son bonheur. Mais comment se battre quand on y croit plus ? Leur amour est interdit, leur amour est trop différent des autres ; l'obstacle de taille qui se pose sur leur chemin est le nationalisme de sa propre famille. Beaucoup de chose les sépare et il s'en rends compte. Il est le propre spectateur du malheur qui s'abat sur sa vie de jeune marié. Il a blessé sa mère, mais que peut-il faire ? Fuir comme sa dulcinée l'a fait ? S'excuser... Dans son cerveau tout se mélange. En lui, à ce moment précis, c'est une haine indéchiffrable qu'il ressent. Au fond ce n'est qu'un enfant, si il perd encore une fois sa mère, sa direction sera la rue. Ce qu'il se passe à cet instant, dépasse tout ce qu'il aurait imaginer. Sa mère est comme possédée, elle lui vocifère qu'il ressemble trait pour trait à son père. C'est un défaut pour lui, ressembler à sa propre chair, à l'homme qui les as abandonné il y a de ça quelques années. Devant lui, se forme un décor triste. Leur deux vie, est paradoxal et à la fois un perpétuelle combat.
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*Khalis

Tourmenté par mon esprit, je fais tout mon possible pour expliquer notre alternative. Yemma, arrête de pleurer ! J'aimerai t'expliquer tant de chose, j'ai fais des trucs dont j'en suis pas fier ; mais elle c'est ma plus grande fierté. Mon cœur noirci par la rue, elle a réussi à l'adoucir. Yemma soit fière de ton fils, il est devenu un homme. Toute ma vie, j'ai vu une femme forte en face de moi; même quand il est parti, tu n'as jamais baissée les bras, et là pour une simple erreur tu t'apitoie. J'assume être un pouilleux, mais ce pouilleux a un putain de sentiment dans le cœur pour cette kehloucha. J'étais dans un trou noir, et Kaïli en ai la lumière.

« C'est la honte...c'est la honte ! »

Ces cris résonnent dans la pièce.

« Sors de ma maison, sors ! »

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Jawed essaye de la résonnait mais rien y fait. Sa mère ne revient pas sur ces paroles et part se réfugiée dans sa chambre. Le coupable, donne un coup sur la porte, et sors de l'appartement angoissée, apeurée de tout ce qui se passe. La femme qui l'a élevé durant toute ses années, vient de le jeter dehors. Sa vie n'est rien que ruine. Il a besoin de voir sa femme, il a besoin de respirer son parfum, de se rassurer, mais il n'y arrive pas et se retiens. Capuche sur la tête, il marche sur le bitume, les souvenirs d'autant lui reviennent en tête. Lamia, revient hanté son esprit. Elle était belle Lamia, des yeux noir envoûtante, un sourire enivrant ; elle a toujours était une fille réservé avec un large sourire. Leur rencontre était banale, et insignifiant, mais représente beaucoup. Il l'avait bousculé, et s'était tout simplement excusé, à ce moment là c'était un homme de la rue mais qui respirait la joie de vivre. Elle lui a tapé dans l'oeil à la première seconde. Pendant des jours et des jours, il l'observait, la regardait de loin sans jamais l'approcher. Le destin a décidée de réaliser son rêve, elle est devenu une baume pour son cœur tourmentée.