Sur ce lit d'hôpital, dans cet chambre peint en blanc, il semble apaisée ; ses yeux fermés lui donne un air différent, mais lorsqu'on voit sa cicatrice sur la joue, ça se voit que cette homme vient de loin. Le dessous de ces yeux, ont une couleur bleuâtre, on a la sensation que cela fait des semaines, voir des mois, qu'il n'a pas trouvé un sommeille profond ; un homme rongé par les vers de la haine, finit soit à la morgue, soit sur un lit d'hôpital. J'aimerai le convaincre d'oublier son orgueil et de penser à sa vie, si il ne pensait plus à sa vengeance.. mais moi comme le présumé coupable du meurtre de sa sœur, avons, plutôt avions un lien.
Son air maussade, et son teint pâle font ressortir la préoccupations qui l'assaille chaque jours. La mort met tout le monde d'accord ? Mais surtout métamorphose l'homme.Assam est réveillée, il ne sait pas que c'est moi qui vient le rendre visite ; je viens et si l'infirmière me dit qu'il est endormie je rentre, je ne veux surtout pas affronter la haine, que dégage son regard.
Phénix vient souvent avec moi, voir Assam à l'hôpital, mais il ne rentre jamais dans sa chambre, pourquoi ? Parce que pour lui, il n'a rien à faire près d'un homme autant rancunier ; j'ai essayé de lui expliquer qu'en agissant ainsi c'est s'abaisser à son niveau, mais têtu qu'il est, il préfère être bouffer par les crocs du regret par la suite. Saddam, n'aborde jamais le sujet de mon histoire avec son ''frérot'', et honnêtement je préfère que ça reste comme ça le temps que j'assimile tout.
Ma sœur n'a toujours pas récupérer, son cas empire, elle délaisse tout ce qui a un rapport avec Allah, elle passe son temps dans sa chambre à se lamenter sur son sort, en laissant échapper un litre de larme. Quand, je vais la voir, j'ai juste une peur c'est de la voir morte de tristesse, ses parents s'inquiète, Sahel son frère ne reconnaît plus sa sœur et regrette ce mariage qu'il n'a pas pu empêcher. Sa douleur se reflète sur son visage, elle ne prononce aucune parole, on a son corps près de nous mais son âme est ailleurs, à la recherche d'une perle autre que de tristesse, mais comment le trouver en restant dans sa chambre, sans voir son fils ? La seule chose qui pourrait briser sa promesse est Attayâb, mais elle ne souhaite avoir aucun contact avec sa chair...
Les jours défilent, et je passe mon temps entre la maison avec Nel', Attayâb, et rendre visite à Assam. Je fais tout pour ne pas croiser Khalis, ou sa futur femme : je fuis la réalité qu'il m'a révélé. Je cherche refuge dans les bras de mon Seigneur, en posant mon front au sol je demande au Tout – Puissant, de l'écarter de mon chemin, de me faire oublier son existence, d'arracher ce sentiment dans ma poitrine ; la seule chose que je souhaite c'est un homme pieux qui me ferait oublier cet homme ; je pleure beaucoup durant ma prosternation, car j'ai vraiment besoin de l'aide du Divin, car aucun humain ne peut apaiser cet souffrance qui tire chacun de mes membres.. Allah est le seul qui peut me secourir dans ce moment de faiblesse.
« La prière t'apaise autant Kaïli ? » demande Nelhâna – en arrivant dans la chambre avec le bébé -
Moi - en rangeant mon tapis de prière - « Ça allège le cœur de pouvoir se confier, et demander de l'aide à Dieu, il nous as créer et forcément il connaît nous douleur et peut les soigner, mais faut l'invoquer pour ça, et la prière et l'un des moyens.. tu sais on est seulement des créatures faible et ça je l'ai compris, en deux ans ; en deux ans j'ai grandi et grâce à la religion, grâce à la mère du petit – en le prenant dans mes bras – sans elle, sans sa sciences sur la religion je crois que je serais encore perdu dans ce tourbillon. »
« Et grâce à lui non ? »
Moi : « Lui...lui...tu connais l'histoire, et tu sais très bien que sans lui je serais pas dans cette chambre, avec ce voile, avec Attayâb, avec toi.. je serais sous terre, rongé par le remord posthume de ne pas avoir pratiquer ma religion comme il le fallait. »
VOUS LISEZ
Mon esprit vagabonde
General FictionLa disparition d'un proche provoque beaucoup de changement dans une vie et un traumatisme qui l'a poursuit - Laïli.M CHRONIQUE NON ÉCRITE PAR MOI !