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Je lis de l'incompréhension dans ces yeux comme si j'avais prononcé quelque chose hors que non, je veux rien montrer comme sentiment, mais malgré moi mon cœur bat la chamade, j'ai peur qu'il l'entende de là où il est. Il me compare à sa Lamia et cette fois ci j'ai la peur qui s'empare de moi, une peur très différent de d'habitude, ce n'est pas la peur de perdre un être chère mais la peur que des sentiments en son égard naisse. Des sentiments que moi même je ne saurais expliqué, ni assumé. Maintenant, je me dis qu'il n'aurais pas dû être si près de moi. Je me suis perdu dans mes pensés, je ne sais pas quoi dire je tremble et les nuages m'observent.

Le ciel commence à s'assombrir, des nuages gris s'installe, on as la sensation qu'une pluie du mois de mars va commencé à inonder notre terre, mes yeux sont en train d'observer le ciel pour ne plus croiser son regard si perçant. Ce ciel nous prédit comme une sorte de promesse de pluie mais qui s'empêche de tomber comme pour ne pas gâcher ou stopper ce moment si incommode, et bizarre. Ce moment dur trop longtemps, je veux qu'il lache mes bras mais il insiste comme s'il veut que je le regarde et c'est ce que je fais, je me noie dans son regard, j'ai peur de trop y plonger, je sais que je risque à tout moment de couler, et aucune bouée ne pourra me sauver.

Moi : « Khalis..s'il te plaît lâche moi..hafek lâche moi.. »

Khalis : « Appelle moi Haliss.. »

Moi : « Hein ? »

Khalis : « Fais juste ça, appelle moi Haliss.. »

Moi : « J'en ai pas le droit, c'est quelque chose de trop personnel, maintenant lâche moi.. »

Khalis : « Kaïli, je ne te demande pas la mer, j'te demande juste de m'appeller par ce surnom, c'est juste ça. »

Moi : « Comme tu l'as si bien dis, je ne pourrais pas la remplacé et me comparé à elle te fera souffrir, regarde la vérité en face Khalis, je suis pas de la même couleur qu'elle, j'ai pas la même voix qu'elle, j'ai pas les même manière qu'elle, j'ai rien de comparable à elle, tu te fais trop d'illusion.. tu respire, tu vois, tu sens, t'aime Lamia, est elle n'est plus là Allah Y Rahma, je veux pas que tu te fasses souffrir en me comparant ou en croyant que je suis elle.. ça te fais mal et ça finira par me faire mal aussi.. »

Il lâche mon bras rapidement, comme s'il venait de recevoir un électrochoc.

Moi : « Cette journée a été très dur on devrait rentré.. »

Il ne me réponds pas. Va, vers ma voiture, moi je le suis. Il s'adosse sur ma voiture et baisse la tête, une goutte tombe sur ma joue, je regarde le ciel et il farine un peu, donc je décide de le laisser là et de rentrer dans la voiture. Je réfléchis à ce qui venait de ce passer, et dans ma tête il y a cette scène qui repasse en boucle. Cette scène qui était au début juste un jeu mais qui as finit par nous faire tourner la tête à tout les deux.

Quelques minutes plus tard, il rentre dans ma voiture, met les clefs sans démarrer je m'attends encore une fois à cette conversation qui me met mal à l'aise mais non, il me regarde et me sourit. Son sourire c'est peut-être pour ne faire comprendre qu'on passe à autre chose, mais moi je n'arrive pas à lui rendre ce doux sourire.
J'arrive chez moi. Dans la voiture, il me parlait comme si de rien était. Je ne pense plus à tout ça, et je vais m'allonger. J'arrive à dormir mais un rêve qu'auparavant je n'avais jamais fais me réveille. J'étais dans une salle très sombre seule, j'avais peur, des bruits bizarre s'approchaient, tout d'un coup la salle commence à ce remplir de fleur, l'odeur est rafraichissant et je suis debout avec un sourire au lèvre. Ce rêve était remplit de malheur et de bonheur à la fois.

Ça signifie quoi ? Seul Dieu sait.

Les jours passaient, et Sheima était sortie de l'hôpital, j'allais la voir de temps en temps. Ahmed je ne le voyais plus dans le hall, sûrement il est aussi mal que Sheima. Khalis et moi on se croisait mais on s'échangeait toujours des petits sourire, rien d'autre.

J'avance dans le temps on est maintenant au mois de juillet, c'est bientôt le jour de mes dix-neuf ans, et ça fais bientôt un an que je vis sans mère. Savoir que c'est mon anniversaire et que celle qui m'as donné vie n'était pas là, je me sens un peu seule et nostalgique. Sheima est venue me rendre visite, elle allait mieux, et on avait plus eu la conversation : Sheima et Ahmed. Je préfère la laissé et ne pas la mettre mal à l'aise à ce sujet, et je sais que si un jour elle as besoin de moi, elle me dira.

Sheima : « Pourquoi tu fais la tête toute triste là ? »

Moi : « C'est rien.. »

Sheima : « J'te connais assez maintenant pour savoir quand tu va bien, ou pas. »

Moi : « C'est que.. demain c'est mon anniversaire et ma mère.. »

J'ai fondu en larmes, quand tu te rends vraiment compte qu'elle n'est pas là, t'est mal. T'as l'impression qu'on te tire les entrailles, qu'on te poignarde dans le cœur, et que tu meurs à petit feu, depuis très longtemps je n'avais pas ressenti ce sentiment. Et, je ne compte pas sur Khalis depuis tout ce qui s'est passé. D'ailleurs lui et moi on se croise mais toujours aucune conversation, ce jour là a un peu détruit l'amitié qu'on avait tissé, et sans vous mentir, je pensais souvent à lui, sa dégaine, sa démarche, ses paroles, tout..

Sheima : « Tu sais faut pas pleurer un mort, je sais que ça fais mal mais tu dois essayer de ne pas pleurer, je suis sûr qu'elle est fière de toi, ta mère. Demain, tu dois être la plus heureuse au monde, car ce jour là, c'est le jour où elle t'as pris dans ces bras, le jour où elle t'as embrassé, tu dois être reconnaissante envers elle, et non pleurer car elle pensera que tu pleures car t'est malheureuse d'avoir été dans son ventre, et d'avoir été engendré par elle. »

Je renifle, et essaye de suivre son conseille. ''Demain est un autre jour, donc profites du jour présent'', c'est un défi pour moi, imaginer cette journée sans elle était très difficile pour moi, mais je sais que j'aurais Sheima auprès de moi.

Aujourd'hui, j'ai dix – neuf ans, j'ai presque pas dormi. Je pense resté chez moi et sourire comme me l'as conseillé Sheima, peut-être que j'aurais moins mal. En parlant d'elle, elle est arrivée très tôt aujourd'hui et m'embrasse pour me souhaiter un très joyeux anniversaire, je la remercie même si c'est la seule au courante. On mange toute les deux, et subitement sa mère l'appel donc elle décide de partir. Je passe toute la journée chez moi, certes il fait chaud, mais la chaleur de l'été me donne pas du tout envie. Les vacances sont des jours de repos mais je préfère lire. Et, oui j'ai oublié de précisé que j'ai réussi mess examens, et que je vais maintenant en deuxième année, malgré mes débuts difficile, j'ai tenu le coup '' quand on veut, on peut '' c'est véridique. Je ne travaille plus en aidant la petite, mais de temps en temps je vais rendre visite à sa famille, pour ces vacances j'avais cherché un petit travaille, et j'ai trouvé en tant que femme de ménage, et oui c'est pas un travaille digne de ce nom mais c'est un travaille, et je respecte les gens qui le font.

Il est environ 18 heures et comme on est en été le soleil ne se couche pas vite. Après avoir fini de fumer, je me diriges dans la cuisine pour me préparer quelque chose pour ce soir, quand ça sonne à la porte.

C'est Sheima.

Sheima : « Tu fais quoi oukhty ? »

Moi : « J'allais cuisiné, mais qu'est – ce que tu fais là ? »

Sheima : « J'suis comme chez moi non ? »

Moi : « Bah oui, mais.. »

Sheima : « Va t'habiller, fais toi bien et pose pas de question. »

Moi : « Hein ? »

Sheima : « C'est bon, on sort entre fille, c'est ton anniversaire non ? »

Moi : « Sheima, t'est pas du genre à sortir le soir.. »

Sheima : « Une exception, et puis je sors bien pour venir ici, c'est pas comme si on allait je ne sais où. »

Moi : « On prends la voiture ? »

Sheima : « Ouais, tu conduis et je te guide, allez, hop hop ! »

Je vais me préparer tout en appréhendant ce qu'elle prépare, parce que cette fille elle mijote toujours des choses incensés. Je met une robe que je n'avais jamais mise, avec un colant, et des ballerines, je me maquille légérement comme à mon habitude et attache mes cheveux en queue de cheval. J'arrive au salon.

Sheima : « Tes cheveux c'est pas bon, assis toi ! »

Moi : « Mais.. »

Sheima : « Assied toi, on perd du temps là ! »

Je m'assois et elle ''trafique'' mes cheveux, je la laisse faire même si à des moments elle me fais mal. Quand, elle finit, je me regarde et je vois qu'elle m'as fais un chignon assez simple et ça me changer beaucoup.

Sheima : « Macha'Allah. »

Moi : « Mais c'est trop là, on dirait on va je sais pas où ! »

Sheima : « C'est très bien pour là où on va ! Allez ! »
Je ferme à clefs mon appartement et on sort. Dans la voiture, elle arrête pas de me dire ''non c'est là..oui là..mais non..par là Kaïli..non...oui.. » elle me donnait mal à la tête, j'avais envie de rentrer. On s'est arrêter, à un espèce de garage, ou de salle, j'en saivais trop rien.

Sheima : « J'vais cherché un truc pour notre sortie, t'attends là. »

Moi : « Depêche toi alors. »

Elle sort, et me laisse là pendant quelques minutes, quand je lui envoie un message. Elle me réponds quelques secondes après ''c'est trop lourd, viens m'aider.'', je ne me suis posé aucune question et je suis sortie. Cet endroit donné un peu la chair de poule, on aurait dit un endroit où on tourne les film d'horreur. J'ouvre la porte, et il fait tout noir.

Moi : « Sheima ? »

Les lumières s'allument et là ''SURPRISE !'' ils le disaient tous en cœur, j'ai pas compris au début, mon cerveau as fait un tour avant de comprendre, quand les larmes ont commencées à ruisseler sur mes joues, et là j'entends ''Joyeux anniversaire...'' Sheima avec un gâteau dans la main. Cette image était tellement magnifique et incroyable pour moi qui n'as jamais eu de surprise, que j'en pleurais, la salle aurait même pû être inondé de mes larmes. Il y avait quelque ballons, et des confetis, c'était simple mais remplit d'amour, c'est sa simplicité qui m'as le plus touché. La plus part des personnes dans la salle sont des personnes que Sheima m'avait présenté, y avait mêm Hadidja et Sonia, certains jeunes de mon hall, j'ai même aperçu Ahmed. Ça m'as tellement touché que je n'arrivais même pas à m'arrêter de pleurer. Je souffle mes bougies, et les remercies tous. Je prends la sœur que j'aurais aimé avoir et je la remercie. Tout le monde me prends dans les bras en me souhaitons un bonne anniversaire et certains m'ont donnés des cadeaux que j'avais honte d'accepter, car je ne les connaissais pas vraiment.

Dans la foulé, j'ai aperçu à l'écart de tous Khalis, en train de me regarder. Il était contre un mur et me souriait, je lui rends son sourire. Je sèche mes larmes et tout le monde commence à faire la fête avec la musique arabe qui envahissait la salle. J'aime pas vraiment dansé, ou me montrer mais tout le monde me pousser à le faire donc je l'ai fais sans réfléchir ensuite quelques minute après je me suis arrêté, et je les ai laissés s'amuser.
Je m'assois sur une table et les regarde tous, aujourd'hui je vois que je peux être heureuse, et j'en remercie ma mère de m'avoir mis au monde. En ce jour heureux, je te le dis malgré que jamais je ne pourrais te prendre dans mes bras '' Je t'aime Oumi.'', je verse des larmes, je me sens comme étouffé et je sors de la salle pour respirer un peu. Je ne sais pas quel heure il est mais le soleil commence à se coucher et les lueur rouge, orangé sont magnifique, je m'assois sur un petit muré et je sèche mes larmes.

Khalis : « Joyeux anniversaire petite. »

J'étais surprise de le voir là, et qu'il m'adresse la parole, mais l'entendre m'apaise.

Moi : « Merci.. »

Khalis : « T'est contente de cette surprise ? »

Moi : « Oui.. »

Khalis : « J'ai pas osé venir te parlé, mais quand j'ai vu ces larmes sur tes joues, ça m'as rappellé un truc.. c'est que j'dois pas t'abandonner. »


Mon esprit vagabondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant