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Une gifle inattendu me fait chavirée. Je suis tombée, et je l'ai regardée choqué, l'incompréhension ce lisait sur mon visage, je me tiens la joue en feu. Je ne pleure pas mais lui fais comprendre la douleur qu'il vient de m'infliger. Il me regarde avec la rage. Ces yeux deviennent rouge. Son visage remplit d'hématome et les yeux rouges en plus, lui font un air de diable.

Mourir pour lui ? Je pense que j'aurais pû. Il m'a sauver la vie et j'en tombe amoureuse. La vie est si compliqué, et le destin si implacable, on ne sait jamais à quoi s'attendre. J'ai jamais eu la vie rose, mais là l'obscurité où m'as fait entrer Khalis, à travers sa gifle jamais je ne l'oublierais. Une obscuritée certes courtes, mais qui a existé. Je confirme que cette gifle était méritée mais pas pour ça, pas pour l'amour que je lui voue.

Je viens de faire sortir son mauvais côté et je m'en rends bien compte. Je me rappel que c'était à peu près les même paroles que lui avait dîtes Lamia, et que c'est à cause de ça qu'il l'a perdu, c'est sûrement ce souvenir enfoui que je viens de déterer en quelques mots.

Khalis : « Jamais, jamais tu dis ça ! Tahu ce que tu dis là, ça peut se retourner contre toi, après on va m'accuser ? Comme pour elle ? Je t'est sauvé de la mort et ze3ma maintenant tu veux faire la grande à vouloir te tuer ? »

Moi : « Mais.. »

Khalis : « W'Allah ferme là, tu mérites pire que ça. Kaïli comprends un truc nous deux ça peut pas se faire, pense même pas à te donner la mort pour moi ! J'suis pas un homme à qui on doit donné sa vie, t'est une femme maintenant, t'a un cerveau certes toi en au lieu de faire la go suicidaire là ! Mon cœur a déjà et est toujours brisé, avec moi on peut rien construire, on peut pas penser à vivre une vie avec moi ! Ma mère elle en a marre de ma gueule ! Je suis source de problème, je suis une raclure, un simple banlieusard. J'ai rien de particulier wesh, je mérites personne, la seule que j'ai pû mériter est morte ! Elle est morte zebi, tu comprends ça ? »

Moi : « Pour moi tu l'ai Khalis, je ne te demande pas de m'aimer, où de porter interrer à l'amour que je peux ressentir pour toi, mais laisse moi juste cet infime liberté, laisse moi le droit de t'aime. Je sais que je te mérites pas et que ton cœur penchera toujours pour Lamia mais nous.. »

Khalis : « Pas de ''nous'', y aura jamais de ''nous''. Kaïli, nous deux on doit ce zaper, w'Allah te va devenir folle à cause de ça. Tahu c'est de l'amitié que tu transforme en amour, chouf tu deviens hystéric. J'viens plus chez toi, on s'parle plus, même pas un regard ! »

Moi : « Khalis, tu peux pas.. »

Khalis : « Viens même pas chez moi, t'approches pas de ma famille, reste loin de moi ! »

Moi : « C'est ça que tu veux ? »

Khalis : « Ouais, c'est ce que j'veux, et que j'voudrais toujours ! »

Moi : « Pourquoi tu m'fais ça ? »

Khalis : « T'est bouché ou quoi ? Azy j'me casse, salem ! »

Je suis toujours au sol, je suis perdue. Je ne sais pas quoi dire, il prends la porte avec beaucoup de mal, mais il part de chez moi et me laisse là. Pendant un moment je me rends pas compte de ce qui vient de ce passer. Quand je m'en rends compte, il est trop tard, il est parti. Je pleure, je pleure. Des chutes de larmes parcourent mon visage. Je suis en détresse, mon appelle S.O.S j'aimerai que ce soit lui qui l'entende et qu'il vienne m'aider. Je suis retournée dans ce néant, et je dois me rendre à l'évidence que je devrai oublié cet amour, malgré qu'il soit présent. Cet amour est incencé.

L'amour est source de déception. Chaque homme ou femme, cherchera l'élément déclencheur qui nous a tous mené dans ce chemin remplis d'épines, mais personne ne trouvera. La réponse seule Allah la détient.

À ce moment là, j'ai pris en compte les dire de Khalis, avec beaucoup de mal certes, mais il avait tout à fait raison : mon amour pour lui n'aura jamais de retour. Je suis toujours par terre en train de pleurer, et implorer Allah de m'aider.

Je prends quelques minutes pour me relever, et je suis comme un fantôme, comme un esprit, je ne contrôle pas mes mouvements, je vais dans ma salle de bain faire mes abultions. Je prends mon voile et le met sur ma tête, je prends mon tapis de prière et le pose à terre. Malgré ma tristesse et mes larmes, je me tourne vers mon seul confident, le seul qui pourra me donner une réponse à tous ça : '' Allah Û Akbar ''. Je commence ma prière de consultation. Je pleure en faisant la prière.

Je ne sais pas quel heure il est, mais je suis assis sur mon tapis de prière en train de faire plusieurs invocations, pour ma mère, pour les gens autour de moi, et pour moi également. Je veux qu'on me dirige vers le bon chemin, qu'on m'aide à ne pas flancher. Et cet aide, seul Le Tout – Puissant peut me le procurer, sa puissance divine pourra m'aider, et si je dois tout oublier un signe il m'enverra.

Je plie mon tapis, et je vais sur mon lit, prends le coran que m'avait offerte Sheima et je lis, je lis, je lis, tout en pleurant. La sensation de n'être devenue qu'une ombre, qu'un esprit qui ne cesse de errer. Il m'a aider, mais m'a fait replonger. Mais ce n'est plus la mort, ou la douleur que je puisse me faire qui m'atténue, mais les paroles d'Allah, je me dirige vers lui pour ne pas abandonner, car je sais maintenant que la vie m'a été donné pour la vivre en adorant mon Seigneur mais aussi pour ne pas l'anéantir moi même.

J'aurai pû me tourner vers la cigarette, mais ce n'est pas ce que j'ai fais. Je n'est pas complétement arrêter, mais je ne me suis pas tourner vers cet chose illicite. J'ai pensé à quelque de plus puissant que tout les médicament du monde : Allah Azzawajel.

Dans ma vie il y a eu un changement radical : La mort de maman, mon arrivée à Paris, ma rencontre avec Sheima, ma rencontre avec Khalis, et nottament ma rencontre avec toute ces personnes qui font maintenant partit de ma vie. Jamais je n'ai eu vraiment de famille et maintenant j'en ai un en quelques sortes.

À travers chaque femme je vois une sœur, à travers chaque homme je vois un frère, et à travers chaque mère je vois la mienne. La vie est faite bizarrement. Une perte à provoquer une grande tristesse dans ma vie, mais beaucoup d'autre personne ont commencé à venir et m'aide à me reconstruire.

Je garde tout en moi, je ne raconte rien au personne qui me sont proche, cet amour reste entre Allah et moi. Et une chose au courante, c'est ces lettres que j'écris. Chaque mot exprime un sentiment précis, la plus part l'amour que je ressens pour lui.

Quelqu'un sonne à ma porte. Je sors de ma chambre en essuyant mes larmes et en gardant mon voile.

J'ouvre.

Sheima : « Salem al... t'as quoi Kaïli ? »

Elle s'empresse d'entrer et referme la porte derrière elle.

Moi : « Salem, rien juste la fatigue. »

Sheima : « T'as pas dormi ou quoi ? Tes yeux ! »

Moi : « Non, j'ai pas fermé l'oeil. »

Sheima : « Pourquoi ? Ça va pas ? »

Moi : « Si ça va, c'est juste que je suis fatigué avec les cours et tout. »

Sheima : « D'ailleurs t'est pas venue ce matin, t'est sûr que tu va bien ? »

Moi : « Oui t'inquiète pas pour moi. Sinon ta mère va bien ? »

Sheima : « Oui tout le monde va bien el hamdoulleh.. grande nouvelle baba et Sahel reviennent dans une semaine. »

Moi : « Sahel ? »

Sheima : « Mon frère hafrita, enfin ça fait trop longtemps je les ai pas vu, je suis trop pressé wallah, et puis yemma aussi elle est pressé, d'ailleurs elle fait tout dans la maison pour que tout soit parfait pour leur retour. »

Moi : « J'suis contente pour toi, enfin votre famille au complet. J'imagine comment elle doit être stressée. »

Sheima : « Et ouais. Tu devras venir à leur retour parce que tu sais yemma toujours quand elle les appelle, elle parle de toi et tout. »

Moi : « Insha'Allah.. mais ils vont plus repartir ? »

Sheima : « Non, ils repartent plus youyouyouyou ! »

Elle commence à danser, et chanter en arabe, ça se voit qu'elle est heureuse de revoir sa famille. Je la regarde souriante, et je me rends compte que toute cette souffrance que je m'inflige devrait resté secret et ne pas être dévoilée pour n'importe qu'elle raison car elle peut se dissiper et commencer à ternir le beau visage souriant de Sheima.

Quand elle part, je vais dans ma chambre et je m'endors.

Le lendemain, je vais en cours. Mon visage se montre souriant pour ne pas montrer ce sentiment de tristesse apparaître. Tôt le matin je trouve Ahmed en bas, en train de parler avec un jeune qui devait sûrement aller en cours. Il me passe le salem, que je rends avec un sourire.

Ahmed : « Oh attends ! »

Moi : « Oui ? »

Ahmed : « Ça va ? »

Moi : « Al hamdoullah et toi ? »

Ahmed : « Ouais tranquille, si tu vois Sheima tu lui dis demain j'viens la chercher devant l'université. »

Moi : « D'accord. »

Ahmed : « Cimer. »

Je pars en direction de l'arrêt de bus. Je m'assois écouteur dans les oreilles, et j'attends. Je sens un poid qui se pose près de moi, je ne me retourne pas pour autant. Quand soudain, on me secoue, j'enlève un écouteur, c'est Assam. Je sais pas ce qu'il fait à un arrêt de bus tôt le matin alors qu'il n'a pas du tout la dégaine d'une personne qui va en cours.

Assam : « Bien ? »

Moi : « Salem aleykoum. Oui. »

Assam : « Waleykoum salem, moi j'vais bien al hamdoullah hein. »

Moi : « Hein ? »

Assam : « Tu me demandes même pas comment j'vais, j'suis de la merde c'est aç ? »

Moi : « Ah désolé j'étais dans les vappes. »

Assam : « Tu peux parler en mode normal parce que t'a des manières de bourgeoise. »

Moi : « Je parle normalement. »

Assam : « Hassoul, tu fou quoi le matin ? Tu va voir l'autre fils de pute ? »

Moi : « Arrêtes d'être vulgaire, n'insultes pas sa mère parce que c'est une femme bien elle n'a rien avoir dans tout vos problème, et pour info je vais en cours. »

Assam : « J'parles comme j'veux tahu, hassoul, c'est un fils de chien c'est tout ! Hassoul, moi j'te dis juste fais attention à ta gueule parce que ce keum c'est un malade dans sa tête ! »

Moi : « Il t'a rien fais non ? C'était un accident ? Un simple accident, c'est le destin, je sais que c'est pas mes affaires, mais c'est pas bien d'accuser les gens comme ça. »

Assam : « Comme t'as dis c'est pas tes affaires, mais moi tahu j'suis pas un batard, j'connais pas tes diez avec lui, j'connais rien mais moi j'suis un ancien tahu, j'connais tout de tout, je sais qui il est, je sais comment il est, et je sais que c'est un meurtrier c'est tout, il mérite le hebs ! Maintenant tu m'écoutes ou tu m'écoutes pas, j'te met juste en garde. »

Moi : « J'ai rien avec lui.. c'est un homme bon que tu le veuille ou non. Le destin à décider que ta sœur meurt Allah Y Rahma et elle est morte, si Allah le veut il peut nous enlever la vie à cet instant précise, on sait pas quand on mourra donc n'accuse personne ! T'est peut-être un ancien comme tu dis, mais tu t'exprime comme un enfant. Il souffre plus que tu souffre. Moi ça me regarde pas, et je vois pas pourquoi tu vie.. »

Assam : « W'Allah ta gueule, j'te connais pas tahu, j'viens juste te prévenir la dernière fois l'autre pédale de Azzedine m'a pas laissé, aujourd'hui j'te vois j'viens te parler et tu fais la go avec plein de tmeniks, tranquille quand tu te fra défoncé de tout les côté et dans tout les sens du termes ensuite que tu sera dans un trou à cause de ce fils de chien vient pas chialer ! Sale khemja, t'est une kehba t'as trop des manières de ouf tfou ! »

Il se lève et part, j'ai pas vraiment apprécier ce qu'il a pû me dire mais je ne lui ai pas répondu pour autant. Je sais qu'il lui en veut à Khalis mais pas à ce point. C'est un homme franc, directe mais qui garde en lui beaucoup de rage, je pense à cause de la mort de sa sœur, mais autant de violence dans un seul homme c'est difficile à croire.

Je vois qu'il veut vraiment détruire Khalis, en finir avec lui. Et, il ne veut pas que ce qui est arrivée à sa sœur, arrive à une autre femme mais je me répéte, mais c'est le destin. Chacun est vouée à mourir un jour ou l'autre, que ce soit tôt ou tard.

Je vois Sheima et lui dis ce que m'a dis Ahmed, elle était assez souriante, mais je ne me suis pas posé de question.

Mes cours se finissent assez tard.

Je suis en chemin pour rentrer. De loin, je peux voir que dans le quartier il y a beaucoup de monde dehors ce qui n'est pas habituel et que il y a des lumières bleu, rouge qui clignote. En avançant j'en conclu que la police, et les ambulances sont présent.

Depuis que je suis là, c'est la première fois que je vois ça. D'habitude je l'entends de mon appartement mais là c'est dans mon champ de vision. J'entends des jeunes crier, insulter les policiers, des « Nique la police !», « Ta mère la chienne fils de pute ! », « La France elle est à nous ! », Les Français c'est putain de voleurs ! », « Bande de kelb ! » Beaucoup de termes vulgaire sont prononcé en l'encontre des forces de la loi. Je vois les ambulanciers faire rentrer quelqu'un dans l'ambulance en compagnie de sa mère je pense.

J'entends, que c'est un policier qui a tiré sur un homme, et donc c'est ça qui a créer autant de haine, et autant d'insulte. Toucher à une personne venant de ce quartier, c'est toucher à tout le monde. J'essaie de me faire discrète pour rentrer chez moi, mais ça se passe pas comme je le veux.

Des forces de l'ordre débarque, les femmes, enfants et autres jeunes rentrent chez eux. Moi, dans tout ceux boucan, j'essaye de rentrer aussi chez moi. Mais la foule me pousse, c'est comme si les gens ne me voyait pas. J'arrive enfin devant mon immeuble et je vois devant mes yeux des policiers se battre avec des gens de la cité, des hommes en particulier.

J'ai toujours pensé que ces hommes vêtu d'uniforme sont là pour faire respecter cet maudite loi, j'ai toujours pensée que ce sont des sauveurs des victimes. Mais à ce que je vois c'est tout le contraire, ils n'ont pas froid au yeux, un jeune d'environ quinze, seize ans, ils sont deux sur lui. C'est quoi ce monde ? Juste parce que ce sont des jeunes de quartier ? Des personnes avec beaucoup de difficulté ? C'est ça qui fait que tout ça se produise, que cette France soit injuste.

La couleur ? Le milieu ? L'origine ? Les vêtements ? C'est ça qui fait un homme, pour ces personnes sans conscience. Je suis terrorisé par tout ce qui se passe, des choses horrible ce passe dans ce monde. Je suis certe pas naïf, ni optimiste mais j'aurais aimé l'être comme Candide et j'aurais aimé penser que « Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ».

La triste réalité de ce monde, je le vois de mes propres yeux. Des hommes qui se battent pour leur fierté, et des autres hommes qui sont là pour les détruire. Ces banlieues en France créer pour ces personnes dans des difficultés et devenu un endroit mal aimé du monde extérieur.

Ces banlieues reçoivent une mauvaise réputation, de cette France. Cet endroit avec un mélange d'origine est très soudée, à n'importe quel moment. Elle transmet beaucoup de joie, de bonheur et de sincérité. Chaque personne se trouvont dans ce lieue s'entraide malgré tout, et voir cet scène me poignarde le cœur. Voir la loi s'emprendre à ces personnes me fait mal au cœur.

J'entends des insultes volé, des mères criaient de leur fenêtre, des sœurs regardaient si l'un de ces frères est présent dans cet ''guerre''. J'en voit d'autre fermer leur fenêtre et d'autre courir pour rentrer chez soi. Que ce soit dans l'antiquité ou aujourd'hui les personnes de ce monde ne seront jamais égal, car pour certaines personne y aura toujours une différence, que ce soit d'origine, de sexe ou de religion.

Je reçois un projectile sur le front, je touche et m'aperçoit que je saignes.


Mon esprit vagabondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant