Il m'a offert ce livre pour me montrer l'importance qu'a eu et qu'a cette femme dans sa vie. J'ai jamais pensé la remplacé. Personne ne peut combattre le souvenir d'une personne morte, que ce soit par l'amour ou par l'amitié. J'ai laissé ce livre sur la table près de mon lit, et je ferme les yeux, instinctivement j'ai des gouttes qui mouille mon visage, et le cœur qui me fais mal. Pourquoi tombé amoureuse d'un homme qui ne m'appartiendra jamais ?
Y a quelques temps, je pensais jamais connaître ce sentiment, jamais pensé à un homme. Je voulais que dans mon cœur il n'y est que maman, mais le temps à tout chambouler. Je me rappelle au début, au fil des mois, je le voyais comme un ange, mais maintenant je vois un homme qui est dans mon cœur. Ces gestes, ces paroles, ces manières, sa souffrance, c'est ça qui fais que je..
Non, je ne peux pas. L'impossible, ne deviendra jamais possible, et ça faut que ça reste dans ma tête. Pourquoi est – il si tendre envers moi ? Pour me faire succomber, et ensuite me faire mal. À partir de ce soir, je dois oublier que ce sentiment existe. J'essaye de me dire que c'est peut-être qu'un petit impasse de ma vie qui fait que, je succombe à son charme. Les aléas de la vie, me feront rencontré l'homme qui mérite que je sois sa femme, que j'engendre sa descendance.
Kaïli, réfléchie. Tu ne l'aime pas. Faut que j'ai la conviction que c'est rien, c'est juste quelque chose de bizarre qui me fait pensé que de l'amour née dans mon cœur en son égard.
Je n'ai jamais vraiment rêvé d'un Prince Charmant, j'ai toujours pensé à ma mère, les hommes je connaissaient vraiment pas, sauf mon père, et mon frère, mais sinon aucun homme n'a attirrer mon attention. Mais, lui, il est venu et à gagner mon cœur, je veux me persuader que rien, mais je suis sûr que je ressens quelque chose. Sinon pourquoi pleurer ? Il a raison sur toute la ligne.
Pourquoi t'es venu chamboulé ma vie ?
Je sais que sans toi, je serais morte à l'heure d'aujourd'hui, mais en me sauvant tu m'as plongé dans un sentiment qui était auparavant inconnu pour moi mais maintenant qui représente tout, et qui me fais souffrir.
Maman où es – tu ? J'ai vraiment besoin de toi, de ta présence, « ta perle » a besoin de toi aujourd'hui. Même si tu es dans un état second, je saurais que t'es là près de moi. Si t'étais pas partie, jamais je l'aurais rencontré, jamais ces événements ce seront produit, et on aurait vécu notre petite vie ici à Paris tout les deux. Ton abscence me tue, j'ai remonté tout doucement la pente, mais la souffrance est toujours là. Rien n'as cicatrisé, tu sais, mais une autre blessure commence à se créer, et cette blessure c'est l'Amour.
Je n'arrive pas à dormir, mon lit est mouillée à cause des larmes. Je ne sais pas quel heure il est, mais j'ai besoin de prendre l'air, j'ai besoin de respirer car ici j'étouffe. Je vais dans la salle de bain, et je rince mon visage inondé de larme, je met une veste. Je prends une cigarette et je sors. Je sais que c'est dangereux, mais j'en ai vraiment besoin.
Je sors, c'est désert. Normal, tout le monde dort. Je marche, en fumant et en tremblant, tout en pleurant, je me sens faible. Y a un peu de vent, et je n'est pas attachée mes cheveux donc à cause du vent quelques cheveux, reste sur mes yeux, à cause de ces fichu larme. Mes pas tape sur le sol, tellement le silence est grandiose que j'entends le son de mes pas, je sens mon corps frissonée, et j'ai l'impression qu'on me suit. Je ne me retourne pas.
Soudain, une main sur mon épaule. Je me retourne, et je regarde ce visage, qui m'est familier.
Azzedine : « Oh tu fou quoi dehors à cette heure ci ? »
Je ne fais pas attention à lui, et je reprends ma marche, on aurait dit une morte vivante.
Azzedine : « Oh, j'te parle ? Et c'est quoi que t'as dans la main ? »
Moi : « Tu peux me laisser ? »
Azzedine : « T'est ouf non ? »
Moi : « J'te connais pas, et tu viens m'aborder comme ça ? »
Azzedine : « Déjà essuie tes larmes, et ta hnouna, ensuite parle mieux parce que ton ''aborder'' oula j'sais pas quoi garde le quand t'est en cours. »
Je n'ai même pas répondu, et j'ai fais demi – tour, je pense qu'il a jeté l'éponge car je ne sens plus personne me suivre ou me parler. J'arrive devant mon bâtiment, et cette fois – ci y a un homme, il est sur les marche, je pensais que c'étais Khalis, donc j'essuie mes larmes et je m'approche. Il relève la tête, et ce n'est pas Khalis, mais quelqu'un que je n'est jamais vu. Donc, je m'excuse et je rentre chez moi.
Je me pose sur mon lit, et m'endors.
Je me réveille avec un mal de tête. Quand, je me lève la première chose que je vois c'est le livre que m'as offert Khalis. Je fais ma routine du matin, mon ménage. Et, je regarde la télé sans vraiment la regarder.
Comme j'avais la tête et que je voulais me changer les idées, j'ai décidé de faire un gâteau. Et c'est ce que j'ai fais. Pour ne pas penser à la soirée d'hier, j'ai pensé à faire quelque chose qui occupe un peu. Quand, j'ai fini. Je l'ai coupé et comme je n'arriverais jamais à le manger seul, j'ai décidé d'en apporter à Khalti Fathimâh et à la mère de Sheima. Je me prépare, et met tout dans deux assiettes différents, bien couvert.
Je monte chez Khalti Fathimâh, j'ai jamais vraiment eu l'habitude d'aller chez elle, mais bon.. en y pensant vraiment, j'les fais pour peut-être le voir. C'est sûr. Je sonne et c'est Dounia qui m'ouvre.
Dounia : « Salem aleykoum. »
Moi : « Waleykoum salem, ta mère est là Dounia ? »
Dounia : « Oui, elle est au salon avec Jawed et Sawsen, rentre. »
Je rentre, et je ''salem'' tout le monde.
Moi : « Khalti Fathimâh, je t'ai ramené un gâteau.. »
Khalti Fathimâh : « Fallait pas benthi, merci hein, donne le à Dounia pour qu'elle le mette dans la cuisine, et viens t'asseoir avec nous. »
Moi : « J'veux pas déranger et je vais chez Sheima. »
Khalti Fathimâh : « Allez assied – toi, ça fais longtemps. »
Moi : « D'accord. »
On commence à parler. Jawed et Sawsen sont souriant, ils parlent de leur aménagement, et de beaucoup de chose que je ne comprenais pas. Khalti, me posé des questions sur ce que je vais faire à la rentrée malgré qu'elle comprenne pas trop c'est quoi, elle m'as dis ''Ah c'est bien, c'est bien.'', à un moment, Jawed à poser une question.
Jawed : « Au faite, toi, t'habites toute seule ? C'est ça ? Et tes parents sont où ? »
J'ai changé de tête directement, parce que juste après je l'ai entendu s'excuser.
Sawsen : « Fais pas attention à ce qu'il dit, le prends pas mal c'est juste une question. »
Moi : « Non, c'est rien.. ma mère est morte, et mon père il est parti, de même pour mon frère. »
J'avais dis ça assez difficilement, parce que ça me faisait mal d'en parler, pour la première fois, j'avais pas honte, même si je ne disais pas vraiment tout, ça me faisais du bien.
Khalti Fathimâh : « Allah Y Rahma.. »
Ils ont tous dis ''Allah Y Rahma'' et je faisais un sourire forcé pour ne pas les mettre mal à l'aise, ils ne m'ont plus posé de question sur ma famille. Dounia est venue de la cuisine.
Dounia : « Yemma c'est trop bon ! Merci Kaïli hein. »
Khalti Fathimâh : « C'était pas pour toi ! Benthi lharam ! »
Dounia : « Smeh, mais j'ai été attirrer.. »
Khalti Fathimâh : « Va faire tes devoirs, avant que je te marie avec quelqu'un du bled ! »
Dounia : « Yemma c'est les grande vacances là..c'est bon smeh.. »
Ça se voit que c'est toujours une enfant malgré ces quinze ans, et leur relation est tellement beau que j'envie un peu Dounia.
Jawed : « Yemma, faut la mariée non ? »
J'avais la tête baissée à ce moment là, et j'ai directement relevé la tête.
Khalti Fathimâh : « Faut chercher hein. »
Jawed : « Y a Khalis. »
Dès que j'ai entendu son prénom, j'ai eu un pincement au cœur, et une envie de pleurer, mais j'ai souri. La seule chose que je sais faire, c'est sourire pour cacher mon mal être.
Khalti Fathimâh : « Tu sais bien que dans la famille ils sont très nationaliste, et ça va faire des problèmes.. si je craignais pas les problèmes, je l'aurais marié à Khalis.. »
J'ai eu encore plus envie de pleurer, car c'est IMPOSSIBLE. Que ce soit du côté de Khalis, que du côté de sa famille. Maintenant je n'ai plus à penser à lui car jamais il n'y aura quelque chose entre nous quoi qu'il arrive. Je sentais que mes yeux commençaient à se mouiller, donc je leur ai dis ''au revoir'' et je suis partie presque en fuyant. Je descendais les escaliers sans regarder quand j'ai heurté quelqu'un, l'assiette pour la mère de Sheima est tombé et s'est brisé. J'ai dévalé les escaliers en voyant que c'était Khalis, je ne voulais pas lui parler. J'ai pu voir ces yeux fatigué, et cerné. Je suis arrivée chez moi, j'ai directement fermé à clef et je me suis écroulé devant ma porte en pleure.
BOUM, BOUM, BOUM..
Ces coups me rappellent quand j'étais au fond du tunnel, et je sais qui frappe de cette façon, je n'ai aucune envie d'ouvrir. Me rendre compte de la réalité ne fais que me faire mal. En venant à Paris, j'étais dans l'optique de changer de vie, mais pas de cette manière.
Khalis : « OH OUVRE LÀ ! OUVRE ZEBI ! OUVRE ! »
Il criait tellement fort, que je sens que la rumeur va se propager avec les voisins que j'ai. J'ouvre car j'ai peur que sa mère descende en l'entendant, j'essuie mes larmes.
Moi : « Salem aleykoum, qu'est – ce qui se passe ? »
Il referme la porte derrière lui.
Khalis : « C'est quoi ton problème ? »
Moi : « J'ai aucun problème pourquoi ? »
Khalis : « J'suis pas con. J'viens d'une banlieu mais j'suis pas con ! T'as quoi ? »
Moi : « Mais rien, t'hallucine. »
Khalis : « Pourquoi t'as dévalé les escaliers comme une voleuse quand tu m'as vu, j'fais khaff ou quoi ? Et la question la plus importante, tu foutais quoi dehors le soir ? »
Moi : « J'suis pas sortie le soir. »
Khalis : « En plus tu mens ? »
Moi : « J'ai de compte à rendre à personne ! »
Khalis : « T'as personne c'est pour ça que tu te permet un peu de liberter et bah bravo Kaïli. »
Moi : « J'ai personne ? J'ai personne ? Attends tu veux comprendre ! »
Je pars déterminé en direction de ma chambre et je prends le livre. Je repars vers le salon.
Moi : « Tiens. »
Khalis : « Pourquoi tu me rends ton cadeau ? »
Moi : « J'AI PERSONNE, ET LA SEULE PERSONNE QUE J'AVAIS, QUE JE PENSAIS AVOIR C'ÉTAIS TOI ! AU DÉBUT TU M'AVAIS PROMIS QUOI ? HEIN ? DE PAS M'ABANDONNER, ET T'AURAIS PAS DU JURER ÇA, T'AURAI PAS DÛ ! TON CADEAU REPRENDS LE, SI C'EST POUR TES SOUS ENTENDU, OU AUTRE REPRENDS TON CADEAU.. JE NE SUIS PAS LAMIA, JE NE LE SERAIS JAMAIS ET ÇA JE L'AI COMPRIS DONC M'OFFRE RIEN QUI LUI APPARTIENT, QUI MONTRE VOTRE AMOUR, ET UNE CHOSE, JE T'AIME PAS ! »
Khalis : « TU SAIS SI TU VEUX QUE TOUT LE QUARTIER ENTENDE, ON PEUT JOUER À CELUI QUI CRIS LE PLUS FORT ! TU TE CONTREDIS TU VOIS PAS ? SI TU NE M'AIME PAS POURQUOI TU ME RENDS ÇA HEIN POURQUOI ? OH TU M'AIME PAS ? TU M'AIME PAS ? RÉPÈTE LE ! VAS – Y ! »
Moi : « JE NE T'AIME PAS ! KHALIS, JE SUIS PAS LAMIA, JE NE SUIS PAS ELLE ! »
Khalis : « T'EST KAÏLI, JE SAIS QUE T'ES KAÏLI, J'SUIS PAS UN HMAR ! »
Moi : « Tu cherches quoi ? J'suis fatigué moi ! Tu cherches quoi ? Pourquoi tu fais tout ça ? »
Khalis : « T'EST FAIBLE KAÏLI, T'EST FAIBLE.. T'AS AUCUN COURAGE ! T'EST PAS COMME JE LE PENSAIS ! »
Moi : « Je suis faible oui je le suis, parce que je t'aime pas c'est ça ? »
Khalis : « POURQUOI TU TE PERSUADE QUE TU M'AIMES PAS HEIN ? POURQUOI TU LE RÉPÉTE, J'AI COMPRIS TU SAIS J'AI COMPRIS ! »
Moi : « Arrêtes de crier. »
Khalis : « J'ARRÊTES QUAND JE VEUX, T'EST QUI POUR ME COMMANDER ? »
Moi : « Personne je sais.. «
Je m'assois sur mon canapé, en attendant qu'il se calme. Il crie, je n'écoute même plus ces paroles. Il peut continuer à parler. Je comprends pas pourquoi il continue à hurler alors que je parle calmement. Je lui dis, que je l'aime pas alors que c'est faux, je sais qu'il le sait mais je lui faire comprendre que c'est faux.
Je séche les quelques larmes, et je l'observe crier attentivement. Il a toujours sa dégaine de jeune de quartier, toujours sa casquette, et toujours son survêt. Toujours mal habillée, hors qu'il peut se mettre en valeur. Je me rends compte que c'est lui l'instigateur de tous, c'est lui qui est dans mon cœur, et c'est le seul qui peut réussir à éteindre ce feu qui ne cesse de s'embraser.
Comment faire ?
Oumi, viens m'aider s'il te plaît. Oumi, je commence à l'aimer. Oumi, je suis sûr que depuis le début je l'aime mais je ne le savais pas. Oumi, fais moi un signe. Oumi, fais le sortir de ma vie. Oumi, fais qu'il parte. Oumi, sauve moi. Oumi, je veux sentir ta présence près de moi. Oumi, je veux pas souffrir pour un homme comme toi tu l'as été. Oumi, prends moi dans tes bras comme quand j'étais enfant. Protège moi, maman. Tu es la seule armure contre cette amour.
Khalis : « OH J'TE PARLE..Écoute, j'crie plus tahu, j'crie plus. Je parle calmement, tu le vois bien. Je ne t'oblige pas à me regarder dans les yeux, mais juste tu m'écoutes. Y a un truc dans mon putain de ghelb qui me fais venir vers toi, mais je peux pas tu comprends ça ? J'veux pas deux femmes dans mon cœur, tu peux me dire que tu ne m'aime pas, tout ce que tu veux. Mais tout ce que tu me dis, je sais que c'est faux, tes yeux mentent à chaque fois, tu peux parler, inventer tout ce que tu veux. Wallah, j'ai pas fais exprès de te faire tomber amoureuse, jamais j'aurais imaginé que tout mes intentions envers toi aurez fais ça. Le livre je te l'ai offert, je sais pas pourquoi.. c'était avec Lamia ce livre, elle me l'a rendu peu de temps avant de clamser.. tu veux savoir pourquoi, comment elle est morte ? Tu veux comprendre ? »
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Mon esprit vagabonde
General FictionLa disparition d'un proche provoque beaucoup de changement dans une vie et un traumatisme qui l'a poursuit - Laïli.M CHRONIQUE NON ÉCRITE PAR MOI !