CHAPITRE 64

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Chanson pour ce chapitre : Against The Current – Blood like Gasoline

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Comment faisons-nous toujours pour passer des cris, de la colère et des larmes au désir et à nous embrasser comme si nos vies en dépendaient ? Je n'ai pas la réponse à cette question, comme pour la plupart de celles que je me pose en réalité, mais peu importe. En ce moment, rien de tout ça n'a d'importance. D'ailleurs, je pense que je devrais arrêter de me poser autant de questions au sujet de Danael. Il est si compliqué... mais c'est complètement impossible pour moi.

Mais maintenant, je profite du fait qu'il soit là. Contre moi. M'embrassant, me touchant, me caressant. Ses mains se promènent sur tout mon corps tandis que je suis toujours plaquée contre le mur. Nous nous embrassons à en perdre haleine.

Je ne peux pas affirmer avec certitude qu'il m'aime, car il ne me l'a pas dit clairement, mais le fait qu'il ne m'ait pas repoussée quand moi je lui ai avoué mes sentiments me rassure. Tout comme toutes les choses qu'il m'a avouées. Je n'en reviens toujours pas. Alors il tient réellement à moi ? Ce n'est pas un mensonge, ni un rêve ? J'ai encore du mal à le réaliser.

L'une de ses mains continue de se promener sur ma cuisse. Instinctivement, j'enroule mes jambes autour de lui et comme la fois où nous étions dans sa chambre le soir de son anniversaire il me transporte avec aisance jusqu'à mon lit. Nos bouches ne se quittent pas et j'enroule mes bras autour de sa nuque. J'arrive à faire tomber mes chaussures en route.
Lorsque nous arrivons au bord de mon lit, il m'y dépose délicatement et en profite pour retirer son tee-shirt, découvrant son torse tatoué, tandis que, assise sur le lit, je le dévore du regard avec gourmandise. Je ne peux m'empêcher de sourire tout en me mordillant la lèvre inférieure. Je remarque aussi qu'il porte toujours le collier que je lui offert et ceci me rend heureuse. Quand Danael pose ses yeux sur moi et remarque que je le détaille avec envie, je vois facilement ses pupilles se dilater et il sourit. Ce sourire en coin qui me hante et qui est si ravageur.

Danael ne perd pas une seconde de plus et, tel un prédateur, il s'approche de moi avec cette lueur sauvage dans les yeux. Pour m'amuser, je remonte légèrement sur le lit comme si je voulais lui échapper mais il ne me laisse pas le faire plus longtemps car déjà il m'attrape par une cheville et me fait redescendre vers lui. Sous lui.

L'attraction est trop grande, je me jette sur ses lèvres. Ses mains continuent de se promener sur moi mais ma robe devient de trop. Ce n'est qu'un simple tissu, mais j'ai l'impression qu'elle devient un mur entre nous. Danael doit ressentir la même chose car il abaisse la fermeture Éclair puis m'aide à la retirer en vitesse. Ainsi, je colle davantage mon corps au sien cherchant encore et toujours à être le plus proche possible de lui. Je n'ai jamais, au grand jamais, ressenti un tel besoin d'être aussi proche de quelqu'un, physiquement et émotionnellement.

- Danael... réussis-je à articuler dans un souffle.

Mon corps est en feu intérieurement, mon cœur bat la chamade mais j'en veux encore plus. Danael se dirige dans mon cou où je le sens me mordiller. Je suis presque sûre qu'il m'inflige un nouveau suçon mais cette fois-ci ça ne me dérange absolument pas.
Ensuite, il descend le long de mes épaules, l'une de ses mains est sur mon ventre. Elle remonte en direction de mon soutien-gorge. Elle passe en-dessous de celui-ci et vient pincer la pointe de mon sein. Je me courbe automatiquement en gémissant.

Je sens que Danael dégrafe mon habit. Il m'embrasse entre la poitrine puis vient mordiller mon second téton. Je suis à bout de souffle. Mes mains viennent se perdre dans sa chevelure châtain. Je le sens m'observer et quand nos regards se croisent il affiche un sourire satisfait. Lorsque nos visages se retrouvent face à face, je ne peux m'empêcher de lui caresser la joue mais déjà je sens l'une de ses mains m'effleurer par-dessus ma culotte au niveau de mon entrejambe. Mon souffle se coupe et mes ongles se plantent dans ses bras. Il m'a à peine touchée mais j'ai l'impression de tout ressentir à la puissance dix. Danael ricane dans mon cou et je ferme les yeux. Bon Dieu, que me fait ce garçon ?

ImprévusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant