L'erreur du W.C.K.D [Tome 1 & 2]

Chap. 10

Après que tout les blocards soient partis, je décide de partir à la recherche de mon blondinet, afin d'avoir une discussion avec lui. Après avoir fait le tour du bloc sans succès, c'est avec le cœur lourd que je me dirige vers la forêt. Je reste pétrifiée en arrivant près de cet arbre, cet endroit ou tout s'est dérobé sous mes pas, cette nuit-la. Je commence à paniquer à la vue du sang séché qui se trouve à mes pieds. Je fais alors demi tour, et me retrouve nez à nez avec la dernière personne que je souhaitais voir.

-    Alors ma jolie, on est perdu ? Tu veux que je te raccompagne ?

-    Non merci Nathan. Je sais me débrouiller toute seule.

-    Tu ne devrais pas sortir toute seule, on ne sait jamais si il revient. Me dit-il, avec un léger sourire en coin.

-    Ouais j'essaierai de m'en souvenir. Mais là j'ai à faire, alors excuses-moi.

Je ne pars pas en courant, cela pourrait lui paraître bizarre, mais assez rapidement pour ne pas qu'il me rattrape. Contrairement à ce que je pensais, il ne me suis pas, se contentant de rire derrière moi.
Apeurée, je ne regarde pas où je vais et heurte une masse dur, ce qui me vaut d'atterrir sur les fesses. En relevant la tête, je suis soulagée en voyant mon blondinet. Il grimace et se masse la clavicule : J'ai dû taper un peu fort.

-    Newt, je t'ai cherché partout. Ou étais-tu ?

-    Nul part. J'avais besoin de réfléchir. Me dit-il, en m'aidant à me relever.

-    Ah euh... D'accord. Est-ce qu'on peut discuter ? S'il te plait.

Son regard est noir, ses sourcils froncés alors que son visage ne montre que de la colère .

-    Pour se dire quoi ? Pour s'excuser du mal qu'on c'est fait mutuellement, pour que tu me dises que tu t'excuses de ne m'avoir rien dit, de m'avoir laissé culpabiliser pendant quatre jours, parce que je n'est pas était capable de te protéger, comme je te l'avais promis lors de notre première rencontre. Pour me dire que tu regrettes ? Où pour que je te dises que je n'aurais pas dû m'énerver contre toi, comme je suis en train de le faire actuellement... Alors non Alicia, on ne peux pas discuter, parce qu'il n'y a rien à dire. Je ne veux pas de tes excuses et tu n'accepteras sûrement aucunes des miennes. Je te fais souffrir, dès que je m'approche un peu trop de toi tu es malheureuse, donc il vaut mieux que nous deux, on soit de simples amis, qui se disent juste bonjour.

-    Alors la Newt, c'est la chose la plus stupide que j'ai entendu. Si tu me laissais parler, juste deux minutes, tu saurais que, non je ne vais pas m'excuser de ce qui c'est passé. J'ai fait une erreur et j'en ai déjà payé le prix. J'assume parfaitement mes choix, et tant pis si cela ne te convient pas. Je suis désolée, par contre de t'avoir fait souffrir, je ne pensais sincèrement pas que je comptais autant à tes yeux, ni à ceux des autres blocards. Je ne te demandes pas d'accepter mes excuses et je ne veux pas des tiennes, car tu n'as pas à m'en donner c'est clair. Alors après si tu ne veux plus me voir, c'est ton choix, mais saches que moi je ne le cautionne pas. Il est hors de question que tu passes tes journées dans le labyrinthe et que tu ne m'adresse même pas la parole en revenant.
Je ne te demande pas d'être constamment avec moi, comme le ferai un couple, même si nous n'en sommes pas un, car dans un monde comme le nôtre, les sentiments n'ont pas de place. Je te demande juste de rester mon meilleur ami, celui qui m'aide quand je n'y arrive pas, le seul qui arrive à me faire rire quand je pleure, le seul qui me rends heureuse ici, alors que je déteste chaque seconde passées dans cette foutu prison.

Je commence à m'éloigner de lui, toujours sous la colère, lorsque je sens une main qui me retient par le poignet. Je me retourne et fixe mon blondinet droit dans les yeux. Ses yeux bruns, si intense, si hypnotisant, m'avaient tellement manqué.