---------------------------------When the night was full of terror
And your eyes were filled with tears
When you had not touched me yet
Oh take me back to the night we met
Quand la nuit était emplie de terreur
Et que tes yeux étaient remplis de larmes
Quand tu ne m'avais pas encore touché
Oh ramène-moi à la nuit où l'on s'est rencontrés
The night we met, Lord Huron
---------------------------------
Ses mains sur ses hanches, son sourire en parfait reflet du sien, Baptiste n'avait d'yeux que pour la perfection d'Alicia.
Se penchant en avant, le jeune homme commença à faire pleuvoir une myriade de baisers sur nuque, en descendant petit à petit vers la gorge.
— Arrêque, tu me déconcencres ! Ordonna Alicia, d'un ton qui se voulait sévère, un bouchon de stylo coincé entre les lèvres.
Assise sur ces genoux, ses cheveux d'or agités par les embruns, le front plissé, profondément plongée dans son oeuvre, elle était plus que belle.
Baptiste, à l'entente de ces paroles, délaissa le cou de la belle blonde pour venir lui souffler au creux de l'oreille, provoquant une accélération du souffle de celle-ci.
— Ce serait beaucoup moins drôle si je le faisais... Tu ne crois pas ?
La seconde se contenta de grogner, en réprimant un frisson, au moment où le garçon effleura son menton du majeur.
— Fini, murmura-t-elle dans un souffle en souriant et en se relevant.
Le jeune homme tourna la tête vers son épaule où Alicia avait dessiné un énorme coeur où était inscrite la lettre A.
— Sérieux ? Demanda-t-il en haussant les sourcils.
L'autre hocha la tête, avec un sourire conspirateur et une étincelle espiègle au fond des yeux. Baptiste le lui rendit bien en se relevant à son tour et en s'emparant du feutre indélébile qu'elle tenait dans la main.
— À moi ! S'exclama-t-il.
Alicia fronça les sourcils.
— Tu ne dessines pas n'importe quoi ! Se méfia-t-elle.
Le jeune homme lui envoya un regard innocent, avant de s'approcher, jusqu'à n'être qu'à quelques centimètres de son visage et souffla :
— Un pari est un pari, chérie.
Alicia fit une moue mauvaise. Ce fut à ce moment-là que Baptiste lui murmura à l'oreille :
— Enlève ton t-shirt.
La jeune fille se contenta de lui donner une tape derrière la tête, en se révoltant :
— Mais, ça va pas toi !
Le garçon se massa la nuque avec une moue dramatique de profonde douleur et répondit :
— Tu avais dit que j'avais le droit partout, sauf le visage. Alors, j'ai choisi.
L'autre lui envoya un regard qui se voulait sévère, tout en essayant de cacher son sourire en coin :
— T'es vraiment un obsédé !
VOUS LISEZ
La Traque - Rouge sang
Teen FictionDeux équipes. Un combat à mort. A la clé, un souhait qui réalisera leurs plus grands désirs. Mais à quel prix ? Quand Louise, dix-sept ans, apprend que son petit-ami n'était chargé en vérité que de la recruter pour un jeu cruel auquel elle est oblig...