Fin août 2015...
Encore une journée qui commence.
Plus qu'une semaine avant la rentrée.
Il est 11h18 et Paula vient de se réveiller. Elle avait très mal dormi et avait donc rattrapé sa nuit ce matin.
La raison étant qu'hier, sa mère, professeure d'économie, avait pu lui donner sa classe. En effet, elle rentrait en Terminale ES2 dans le lycée de sa mère, le lycée Émile Durkheim. Privilégié, sa mère avait donc pu lui donner son emploi du temps et sa classe une semaine avant la rentrée. Sa classe était « très cool » avait-elle dit, et puis, elle s'était presque étouffée en voyant le nom de sa mère dans la liste des professeurs. Comment, encore une fois, le proviseur adjoint avait il put se tromper et la mettre dans la classe de sa mère ?! Non pas que Paula n'aimait pas sa mère, au contraire c'était une super professeure et sa collègue n'était pas mal non plus, mais elle ne voulait pas avoir sa mère, c'est tout. Enfin bon, elle ne pensait qu'à cela ce matin...
La jeune brune referma les yeux : allez, encore quelques minutes et je sors, se dit-elle.
À 12h36, Paula était encore dans son lit. Elle finit par se lever difficilement, bougonnant des insultes saugrenues.
Paula ouvrit ses volets et la lumière l'aveugla alors.
Sa chambre était maintenant totalement éclairée. Paula voyait clairement le bazar ambiant qui remplissait le lieu. Elle soupira devant ce tableau si familier. Il y avait des cintres un peu partout, des vestiges de tous les vêtements qu'elle avait porté depuis début août. Avec ces derniers, sur son long bureau couvert de feuilles, de dessins, de stylos, de vêtements aussi (aucun rapport avec l'endroit qu'était censé être un bureau), trônait des livres d'écoles qu'elle avait voulu lire. Comme par exemple, un livre de philosophie pour les nuls, afin de devancer le programme. Seulement la fainéantise l'avait envahi et, en fin de compte, le livre était resté inconsulté.
Au-dessus de son bureau prenait place tableaux et photos en bons nombres. Photos d'elle et de ses parents, tableaux fait par les petites mains de sa cousine et l'autre - accroché en hauteur et bien plus grand - par les mains expertes de sa grand-mère. Quelques projets d'arts plastiques était fièrement accroché (car plutôt bien réussi), ainsi qu'un calendrier grossièrement attaché où l'on voyait le temps d'ennui s'inscrire en coup de stylo dur et fatigué. Des peluches plus belles les unes que les autres prenaient la poussière sur leur piédestal. À côté, une affiche d'un spectacle de théâtre ; des cartes ; une photo de sa chanteuse préférée ; des phrases philosophiques - ou pas. Un espace bien chargé en émotion et en décoration pour Paula.
Dans le coin de la pièce carré se logeait une étagère où s'entassait des tissus de toutes les couleurs, mais surtout des tons vifs (la tonalité que Paula préférait). Devant était posé une machine à coudre montée en rouge. Juste à côté, un mannequin portait une robe non finie. Paula cousait et aimait se fabriquer des robes pendant l'été, mais elle ne finissait jamais l'ourlet... Plus on remontait cette étagère de gauche, plus on voyait des tas de boites de différentes tailles et formes qui s'empiler dans tous les sens jusqu'à arriver à une peluche au sommet qui bouclait l'escalade de rangement comme décoration plutôt enfantine.
Paula tourna la tête en frottant ses yeux encore tout endormis. Des chouchous mêlés à des colliers, bracelets, pinces et bouteilles de produit de soins pour le visage formaient un mont fouillis sur sa coiffeuse à l'opposé de son bureau. Posé sur une étagère, des statues de chat, grande, petite, coloré, noir, métallique, douce la regardait sans cesse ; et juste à gauche, un miroir en forme de soleil où était accroché des dizaines de colliers, serre-têtes et bracelets qu'elle ne portait peut-être que deux fois par ans, et encore...
VOUS LISEZ
𝗥𝗶𝗲𝗻 𝗻'𝗲𝘀𝘁 𝗷𝗮𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗵𝗮𝘀𝗮𝗿𝗱 [𝗧𝗢𝗠𝗘 𝟭] - TERMINÉE
Fanfiction𝒟𝒶𝓃𝓈 𝓁𝑒 𝓂𝑜𝓃𝒹𝑒 𝒹𝑒 ℋ𝒶𝓇𝓇𝓎 𝒫𝑜𝓉𝓉𝑒𝓇... 𝒜𝓃𝓃𝑒́𝑒 𝟤𝟢𝟣𝟧... Et si en fin de compte l'histoire n'était pas terminé pour le monde des sorciers ? Et si tout ne s'était pas exactement passé comme dans la version que, nous tous, con...