𝗥𝗶𝗲𝗻 𝗻'𝗲𝘀𝘁 𝗷𝗮𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗵𝗮𝘀𝗮𝗿𝗱 [𝗧𝗢𝗠𝗘 𝟭] - TERMINÉE

Chapitre 71 : Je ne cherche plus le soleil au milieu de la nuit

Paula entra dans Poudlard accompagné de la directrice, ce qui était une situation assez bizarre. Elle fut accueilli par Andromeda qui l'a serra avec amour dans ses bras et l'accompagna jusqu'à son dortoir où, d'après la brune, les élèves de septièmes années révisait ardemment pour les ASPIC qui allait se dérouler dans une semaine. Paula y retrouva ses amis qui se précipitèrent sur elle, rassurer, montrant à Paula qu'ils étaient là pour elle.

Ils ne lui posèrent pas de question et de toute manière, Paula fut vite englobé dans le rythme effréné des révisions. Emma avait beaucoup de lacune à rattraper tout autant que Dan qui révisait sans relâche dans sa chambre. Natalia, sérieuse comme à son habitude, s'était fait un programme de révision bien précis, elle l'avait imposé à Garry, forcément, même si celui ci était assez doué pour avoir ses ASPIC les doigts dans le nez. Marie s'isolait quelque part, aucun de ses amis ne savaient où elle était mais vu la pression qui régnait dans la salle commune et dans les dortoirs, elle ne devait pas le supporter. Paula était sûr qu'elle s'était réfugié dans le huitième étage, mais elle préférait laisser son amie à l'abri de ses propres tourments.

Justement, quand à Paula, elle s'était fait un programme de révision bien chargé et bien complet. Ses amies ne l'a voyait presque plus, en tout cas aucun d'eux n'aimait réviser à la bibliothèque alors que Paula y trouvait une sérénité peu commune. Elle passait des heures et des heures dans ce lieu, tellement que Mme Pince avait prit l'habitude de la voir arrivé tout les matins à l'ouverture. Il n'y avait que ça à faire de toute manière, travailler et travailler pour l'oublier et pour réussir ses ASPIC.

Jeudi matin ils avaient reçu leur convocation et donc l'emploi du temps des examens. Dans une semaine les ASPIC commenceraient, et ce n'était que le début de la fin comme on dit. Les examens s'organisaient de cette manière : deux heures de théorie le matin et deux heures de pratique l'après midi. Jeudi 9 juin, épreuve de Potion, une épreuve que Paula était sûr de réussir avec les enseignements du professeur Slughorn. Vendredi 10 juin, épreuve de Défense contre les forces du mal, et en fin d'après-midi un rattrapage de BUSE en Astronomie (une matière que Paula n'aimait guère). Samedi 11 juin, épreuve de rattrapage de BUSE en Histoire de la magie... autant dire une catastrophe assuré, Paula ne misait pas sur cette matière. Lundi 13 juin, épreuve de Métamorphose... Mardi 14 juin, épreuve de Botanique et de Sortilège, une entorse au déroulement des épreuves précédentes pour la simple raison qu'elle durait moins longtemps, une heure chacune suivit d'une heure de pratique. Mercredi 15 juin, épreuve d'Arithmancie le matin, épreuve de Soins aux créatures magiques l'après-midi. Et finalement, jeudi 16 juin : liberté !

Jeudi... vendredi... samedi... dimanche... lundi... les jours défilèrent, tous les mêmes. Le matin toujours les mêmes révisions, Sortilège... Potion... Botanique... Défense contre les forces du mal... Arithmancie... L'après-midi Métamorphose. Paula allait souvent occuper une salle de cours vide pour pouvoir travailler sa Métamorphose, car c'était – jusque là – la seule matière dont elle était incertaine de réussir aux ASPIC. Chaque après-midi elle essayait encore et encore de contrôler son Métamorphosisme complètement détraqué. Mais plus elle essayait, plus c'était vain. Il était totalement bloqué, mais justement, pour les examens elle en avait plus que besoin ! Alors elle s'efforçait de nouveau à changer d'apparence, il n'y avait plus que ça à faire de toute façon.

Elle vidait son esprit, soufflait et crisper. C'était son rituel, cinq jours qu'elle essayait. Paula était en colère contre lui mais surtout contre elle même, être aussi faible, au pire de sa forme, juste à cause d'un amour impossible ? Pourquoi était-elle aussi influençable !? Pourquoi avait-elle gâchée sa vie à cause de lui ? Car oui... son don était essentiel si elle voulait se construire un avenir, se reconstruire une vie nouvelle, sans lui.