𝗥𝗶𝗲𝗻 𝗻'𝗲𝘀𝘁 𝗷𝗮𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗵𝗮𝘀𝗮𝗿𝗱 [𝗧𝗢𝗠𝗘 𝟭] - TERMINÉE

Chapitre 62 : Une aparté mérité

- Paula !! Réveille toi !! On va être en retard !! cria la voix encore lointaine de Victoire.

Ce matin, Paula ouvrit encore une fois les yeux sur l'une des chambres de la Chaumières au Coquillages où elle logeait.

Elle vit soudain, juste en face, des cheveux blond refléter la lumière du soleil et lui faire mal aux yeux.

- Paula, tu as 10 minutes pour te préparer sinon Maman vas faire une crise ! Lui dit encore une fois la voix de Victoire.

- C'est pas plutôt toi qui fait une crise, murmura Paula encore endormi.

Elle releva la tête et ouvrit plus grand ses yeux. Victoire était devant elle et l'a regardait. Paula se frotta les yeux en se redressant.

- Ah enfin ! Bon allez dépêche toi ! S'exclama-t-elle.

Paula se redressa et s'assit sur son lit, les pieds au sol. Elle se leva doucement et elle fut prise de vertige comme toujours. Elle attrapa des vêtements au pif, entre autre un chemise légère blanche à col en V et un pantalon rouge. Elle ne fit pas attention mais quand elle revint de la salle de bain, elle se rendit alors compte qu'on voyait son soutient gorge bleu turquoise à travers son chemisier. Mais elle avait trop la flemme de l'enlever pour en mettre un autre. Elle sécha ses cheveux marron terne d'un coup de baguette, étant heureuse qu'un changement de couleur s'était effectué.

L'espoir l'a prenant, elle crispa son visage en essayant de changer la couleur de ses cheveux. Mais aussitôt, elle sentit ses forces partir et elle ouvrit immédiatement les yeux pour se rattraper sur le coiffeuse de Victoire, cramponnant ses mains pour ce tenir droite. Ses jambes s'étaient mise à trembler et l'espace tournait autour d'elle. Elle se prit le front dans sa main tremblante, essayant de rependre des forces par je ne sais quel moyen.

Quand elle descendit son énergie était revenu quelque peu, elle vit Domy et Louis dans le fauteuil en train de regarder la télé, Fleur assis à la table en train de lire des fiches, et Victoire, qui était attablé, semblait l'attendre. Quand elle l'a vit arriver, elle bondit de sa chaise.

- On peut y aller ? Dit -elle.

Fleur regarda vers l'escalier et vit elle aussi Paula descendre.

- Bonjour Fleur.

- Bonjour Paula, on devrait y aller, Victoire est impatiente, lui dit-elle avec un sourire. Domy ! Louis ! On y va ! Dit-elle à sa fille et son fils dans le salon. Éteignez la télé.

- On va où ? Murmura Paula qui ne comprenait toujours pas ce pressement.

Fleur prit la main de Victoire et celle de Domy qui était arrivé, Louis prit celle de sa sœur. Paula attrapa la fine et petite main de Victoire, en reposant la question à laquelle personne ne lui avait répondu.

- On va où ?

- Bill ! Appela Fleur. Je pars les conduire.

- Conduire où ? Répéta Paula.

- D'accord, dit une voix d'homme qui provenait du haut de l'escalier.

Un grand homme au long cheveux roux descendit les escaliers.

- Bisous les filles et Louis, sourit-il en venant les embrasser.

Au moment où Paula ouvrit la bouche pour demander à Bill lui même – qu'elle avait trouvé vraiment sympathique, plus que Fleur en tout cas – où elle devait aller, Paula se sentit tourbillonner. La sensation de transplanage lui refaisait de nouveau de l'effet. Elle se sentit comprimé quelques secondes, et ses yeux semblaient s'enfonçaient dans leur orbites.