Partie 29.

233 65 1
                                    

Partie 29.




[ Petite parenthèse les filles je voulais juste vous dire qu'écrire cette partie à était très dure pour moi, ça m'a fait rappelé de mauvais souvenirs, et j'espère juste que vous allez prendre compte des choses après avoir lu ma chronique parce que ce que je veux le plus s'est que vous tirez une leçon de mon histoire. ]

On est rester ensembles jusqu'à que ma pause se termine puis il m'a raccompagné bien devant le centre et avant de partir il m'a prise de nouveau dans ses bras en me déposant un baiser sur le front.

C'est un truc de fou comme je l'aime de plus en plus ce mec wAllah il m'a rendu tellement faible mais tellement amoureuse de lui, j'arriverai jamais à l'oublier ça s'est sur et certain il est gravé en moi pour toujours.

J'entre dans le centre et voilà le travail m'appelle.

[...]

Je vous passe cette journée épuisante, déjà que j'étais kao alors là c'était deux fois pire. On salue tous le monde et avec Chirine on sort du centre et on se dirigent vers ma voiture.

On habite dans le même quartier donc autant prendre la voiture d'une d'entre nous, pendant le trajet je lui ai raconté tout c'qui s'est passé avec Bilel, elle était contente pour moi mais en même temps sur la réserve par peur qu'il me refasse du mal.

Chirine s'est mon double, ma moitié, ma sœur de sang je fais aucune différence entre elle et Semiya, vous allez peut-être vous dire que s'est encore tôt pour que je la considère comme ma vrai sœur de sang mais en peu de temps elle m'a prouvé énormément de truc. Elle est ma gauche quand je suis sa droite.

On arrivent à la citée je la dépose en bas de son bâtiment et je roule jusqu'au mien puis je gare la voiture au parking et je descend, je rentre chez moi avec le sourire aux lèvres en repensant à cette journée.

Je suis bel et bien amoureuse de Bilel, je suis tombé dans le love.

J'entre chez moi, je dépose un baiser sur le front de ma mère et ma sœur puis je vais dans ma chambre me changé, au même moment la porte s'ouvre et laisse apparaître Semiya.

Elle entre et referme la porte derrière elle, elle s'avance vers mon lit et se jette dessus.

-Moi : Ça va je te dérange pas ?

-Elle : Non ça va, bon vas-y raconte moi c'est quoi ce sourire ?

-Moi : Bah quoi j'ai pas le droit de sourire ?

-Elle : Arrête Sidra me ment pas, pas à moi. Vas-y raconte tu me saoule.

-Moi : Bon ok alors en fait...

Je lui raconte tout, elle se lève et commence à dansé mdrr et faire les youyou franchement elle me tuera toujours cette fille.

-Moi : Mdrr arrête !!!

-Elle : J'suis tellement contente pour toi wAllah tu retrouve enfin ce sourire que t'avait perdu. Juste un truc Sidra fait attention qu'il te refasse pas souffrir comme il l'a fait jusqu'à présent.

-Moi : Oui t'inquiète pas.

On a parler de tout et de rien elle m'a aussi avoué qu'elle parlait avec un gars du quartier d'à côté et qu'elle l'aimait bien, bien-sûr je lui ai dis se se méfier parce que je veux pas qu'elle finisse avec le cœur brisé elle aussi. Même si j'ai pardonné les erreurs de Bilel je n'ai rien oublié.

Bref je fini de rangé ma chambre parce que c'était un peu le bordel puis je vais dans la cuisine mangé. Depuis que je suis rentré je n'ai pas vu Hazem et il me manque.

***

Je vous passe jusqu'en été, oui je sais que s'est énorme mais bon la routine s'installer.

Alors durant ces mois je faisais que m'embrouiller avec Bilel on se prenait la tête TOUS LES JOURS ça allait vraiment plus entre nous et ça commencé vraiment à me saoulé, avec Chirine on se prenait la tête de temps en temps aussi et franchement pour de la merde.

Safia (ma responsable) nous a accordé deux mois de vacances Chirine et moi et ça pouvait que me faire du bien avec toutes ces tensions.

On est en juin, le 6 plus précisément, Bilel veux absolument qu'on se voit aujourd'hui et sans mentir moi aussi parce qu'il me manque ça fait deux semaines qu'on s'est pas vu lui et moi.

Je décide de mettre une longue robe grise avec un gilet blanc par dessus et des sandales noir, je me maquille légèrement et je préviens ma mère que je sors.

Hazem n'est pas à la maison il est parti en Espagne pour une semaine, il en a de la chance lui !

Bref je descend les escaliers, je me dirige vers le parking et je vois Bilel debout contre sa voiture avec les mains dans les poches et le regard plongé dans le vide.

Je sais pas pourquoi mais je sens qu'il va m'annoncer une mauvaise nouvelle...

Je m'avance vers lui avec une boule au ventre, son regard se pose sur le mien il me sourit et monte dans la voiture côté conducteur, je monte aussi côté passager.

Il démarre et roule, durant tout le trajet il n'a pas parler une seule fois même quand je lui parlai il me répondait pas.

Il s'arrête devant un grand parc et à ma plus grande surprise il était vide, y avait que nous. Je me suis demandé comment un aussi grand parc pouvait être vide mais bon bref.

Il gare la voiture et descend, je descend aussi et on marche jusqu'au banc sans parler.

On s'assoit, fin je m'asseois pendant que Bilel reste debout, il s'appuie contre l'arbre en me fixant droit dans les yeux.

-Lui : Comment j'peux laisser un bijoux comme toi.

Je souris timidement...

-Lui : WAllah quand j'repense à tout c'que je t'ai fais j'ai envie de me niquer moi-même.

-Moi : C'est bon Bilel s'est du passé on en parle plus...

-Lui : Non zebi non !

Il serre la mâchoire.

-Lui : Sidra faut j'te dis quelque chose mais j'sais pas par où commencer wAllah.

Je commence à avoir une grosse boule au ventre, de quoi veut-il me parler ?

-Moi : Tu me fait peur...

-Lui : Tu va peut-être m'en vouloir de pas te l'avoir dit avant mais merlish.

-Moi : Mais vas-y parle !

-Lui : T'es ma vie wAllah.

-Moi : Bilel s'il te plaît parle...

Il prend une grande respiration et me dit :

-Lui : En fait *souffle* tu voit je fume trop et tout et j'fais que craché du sang en fait et ça s'accumule au début j'pensais que c'était rien mais ma mère s'inquiéter de plus en plus donc j'suis parti à l'hôpital faire quelques examens et ils ont trouver un genre de virus dans mes poumons, à cause du shite, de l'alcool, des blonde bah j'ai niquer ma santé et mes jours sont comptés. C'est pour ça que j'étais sur les nerfs et comme un con j'm'en prenait à toi. 

Par Allah en entendant ça mon monde s'est écroulé j'avais l'impression d'avoir tout perdu, une larme coule, puis deux et là j'explose en sanglot. Ce que je redouté le plus arriva, combien de fois je lui ai dis d'arrêter de fumer que c'était mauvais pour lui il m'écouter pas...

Je crie de douleur, j'ai même plus les mots, j'arrive même plus à sortir un son de ma bouche. Il s'approche de moi et me prend dans ses bras en me serrant fort contre lui, si je le perd je m'en remettrai jamais wAllah jamais jamais.

Je risque de perdre ma moitié, la personne qui compte le plus à mes yeux...

Chronique de Sidra : Où les histoires vivent. Découvrez maintenant