Partie 44.
Nos kebabs ont fini par arriver dix minute plus tard, on remercie le gars et on sort du grec. On remonte dans ma voiture et je roule jusqu'à la plage.
Je m'arrête au parking, on descend et on se pose en face de la mer. C'était tellement beau à voir.
-Moi : Hier j'étais au téléphone avec Bilel.
-Elle : Vas-y raconte.
Me dit-elle en croquant dans son kebab.
Je lui raconte tout, elle a une immense haine envers Bilel et cette fois-ci je peux rien dire, je peux pas le défendre parce qu'elle a raison. J'avais aussi la haine contre lui.
On était entrain de parler quand le regard de Chirine se pose sur quelque chose ou bien quelqu'un, elle ouvre grand la bouche et me fait signe de me retourné. Ce que je fais dessuite et là je vois quoi ? Bilel entrain d'embrasser une fille ! Alors là s'est la goûte d'eau qu'à fait débordé le vase, il me prend vraiment pour une bouffone.
Pour une fois j'ai pas versé de larmes pour sa gueule ! Je me lève très énervé et je m'avance vers eux.
-Moi : Bravo Bilel franchement bravo !
Il se retourne vers moi ainsi que sa copine, elle me regarde de haut en bas puis pose le regard sur Bilel. Elle n'était pas du tout vulgaire pour celles qui le pensent, et physiquement elle était très belle ma sha Allah.
-Bilel : Sidra...
La fille se détache de Bilel.
-Moi : Ne prononce plus mon prénom wAllah n'ose plus sortir mon nom de ta bouche ! Ta pas honte ? T'es quel genre de clochard en fait ? Pourquoi tu fait ça ? Ça t'amuse de me faire souffrir ? WAllah s'est ton kiffe.
-La fille : On peux m'expliquer il se passe quoi là ? Bilel s'est qui elle ?
-Bilel : ZEBI !
Il donne un énorme coup contre le rocher, sur le coup j'ai sursauter.
-Moi : Tu sait quoi Bilel ta gagné, ouais ta gagné t'inquiète pas, ta voulu jouer maintenant assume jusqu'au bout. Tu me mérite absolument pas, tu mérite une merde comme toi, pourquoi tu me fait autant souffrir ? Ça t'apporte quoi ? T'es payé ? Ça te rend heureux ? Tu m'a détruite, ta niquer ma vie, ta fait de moi quelqu'un de faible, de fragile. Avant que tu débarque dans ma vie j'étais bien, sans problème, sans dispute sans rien mais ta tout gâché, ta détruit le cœur d'une femme. Tu m'a prise pour une conne plus d'une fois, j'ai supporté comme aucune n'aurait supporté, je t'ai tout donné et là au jour d'aujourd'hui je le regrette. J'en ai marre de toi, de tout en fait, t'es quelqu'un d'irrespectueux, tu me respecte pas. Plus tard j'espère vraiment que t'auras pas de fille parce que la roue va tourné n'oublie pas que Dieu est grand et surtout qu'Il est juste, le mal que tu m'a fait te reviendra et ça fera très mal. T'es la personne qui m'a fait le plus de mal dans ma vie, la personne qu'à réussi à me détruire. Je veux plus jamais entendre parler de toi je veux plus rien savoir sur toi, tu peux mourir devant moi ça me fera absolument rien. Maintenant je te demande juste une seule chose laisse moi tranquille s'il te plaît ne revient plus dans ma vie t'a assez fait de dégâts. Laisse moi t'oublier, Salam prend soin de toi.
Je lui laisse même pas le temps de répondre que je m'en vais suivit de Chirine.
J'ai peut-être étais méchante dans mes paroles mais je voulais lui faire mal comme il m'avait fait mal, je voulais lui enfoncer le couteau aussi profondément qu'il l'avait fait avec moi. J'ai pas eu envie de me rabaissé, de me mettre à son niveau voilà pourquoi j'ai pas versé de larmes devant lui. Il fallait que je trouve la force de partir, la force d'avancer, je pouvais plus le laisser me bousillé, me tué de l'intérieur, le laisser jubiler, parce que oui ça semblait lui faire plaisir de me mettre plus bas que terre, j'étais tombé amoureuse d'un mec pas clair. J'ai jamais compris le principe du mec qui va délaisser une fille qui lui souhaite le bonheur au même niveau que sa mère, ils sont peut-être trop con puisque on leurs manque quand s'est vraiment fini.
Je peux vous dire qu'à cet homme j'ai tout donné, j'ai mis longtemps à me rendre compte que j'étais la seule qui me battait dans cette relation, je suis brisé à l'intérieur, il a détruit mon cœur comme personne ne l'a fait jusqu'à présent. Je me rend compte qu'à trop vouloir le gardé il a fini par s'en allait, je souhaitais juste finir ma vie à ses côtés, le présenté à ma famille, vieillir près de lui mais je me suis bien trompé.
C'est qu'une fois dans la voiture, au près de Chirine que j'ai éclaté en larmes, j'en peux plus, j'en ai marre ! Pour ce mec j'aurais tout fais, je lui aurais donné mon cœur, mes poumons absolument tout ! Tomber amoureuse tout est dans le premier mot en fait, quand tu tombe amoureuse tu tombe bien bas...
WAllah ne jamais croire en l'amour d'un homme tant qu'il ne vous ai pas mis la bague au doigt. J'avais décidé de vraiment tiré un trait définitif sur lui cette fois-ci alors j'ai re-bloqué son numéro, je l'ai bloqué de Snapchat également.
-Chirine : Vas-y pleure une bonne fois pour toute et ne pleure plus jamais pour sa gueule ! Laisse le où il est, laisse le faire parti de ton passé, avance de l'avant maintenant. Et s'il te plaît Sidra écoute moi, ne le laisse plus te marché dessus, ne le laisse plus te prendre pour une idiote. Il a assez fait de dégâts dans ta vie, il a assez briser ton cœur, toi qui est si innocente, toi qui a ce visage d'ange comment peut-il te faire autant de mal wAllah...
Je me jette dans ses bras et je la serre fort contre moi, je remercie chaque jour le Tout Puissant pour me l'avoir mis sur mon chemin parce que si elle ne serait pas là je sais pas comment j'aurais fais pour tenir le coup.
Sur le retour je pouvais pas conduire alors s'est Chirine qu'a pris le volant. Elle gare la voiture au parking, juste derrière mon bâtiment, on descend puis elle me raccompagne en bas de chez moi.
-Elle : Tu fait ce que je t'ai dis ta compris ? Si il revient te parler tu le remballe comme de la grosse merde ! Après tout s'est ce qu'il est.
Je lâche un petit rire, elle a réussi à me faire sourire alors que je vais pas bien.
Elle me prend une dernière fois dans ses bras et je rentre chez moi. Par chance il n'y a personne à part Semiya, je dis par chance parce que je ne voulais voir personne tellement que j'étais au plus bas.
J'ouvre la porte d'entrée et je vais directement m'enfermer à clés dans ma chambre.
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Chronique de Sidra :
Non-FictionIl était tout ce que je voulais être mais tout ce que je n'étais pas, j'aurais dû lui dire que je l'aimais au lieu de me dire qu'il ne m'aimais pas.