Partie 47.
Je m'avance vers ma voiture, j'allais lui envoyer un coup quand il se retourne et là le drame, j'aperçois Bilel.
Mais qu'est-ce qu'il fou là celui la ?
Il me regarde droit dans les yeux et se met à froncer les sourcils, il regarde le bâton puis me re-regarde.
-Lui : Tu veut me tué ou quoi ?
Je pose le bâton par terre.
-Moi : Ouais.
-Lui : Trop marrant. Bref ça va ?
Il se fou de moi ? S'il vous plaît dîtes moi que je rêve...
-Moi : Mais t'es sûr tu va bien ? Pourquoi tu vient me parler là je comprend pas ? Arrête de m'adresser la parole j'veux plus entendre parler de toi.
-Lui : Tu voit pas tu te ment à toi-même grosse mytho assume que tu veut me parler.
-Moi : WAllah lahdim, hak Allah j'veux pas te parler j'veux même pas voir ta sale gueule.
-Lui : Oh commence à bien parler toi parce que j'vais te mettre un revers ça va te faire tout drôle.
Je le regarde en ouvrant grand les yeux.
-Moi : Bah vas-y fait toi plaisir j'attend que ça, lève la main sur moi et on verra.
Il me regarde et commence à rire mais nerveusement, je comprend pas il lui arrive quoi mais sérieusement il commence vraiment à me faire peur. Je trouve qu'il a vraiment changé wAllah et pas en bien.
-Lui : En fait si j'suis là s'est parce que y a une raison.
-Moi : Ouais et donc ?
-Lui : Tu veut pas qu'on va ailleurs pour parler ? Parce que là...
Il se met à regarder autour de nous.
-Moi : Ta fumé toi j'vais nul part avec toi. Bref pousse toi s'il te plaît je veux rentré chez moi.
-Lui : Tu va nul part tant qu'on a pas parler toi et moi alors tu va m'écouter merci.
-Moi : Bilel tu comprend pas ou...
Il me coupe la parole.
-Lui : J'ai toujours kiffé entendre mon prénom sortir de ta bouche.
Me dit-il en souriant.
Ok... alors lui il a vraiment fumé quelque chose je crois, déjà il est pas dans son état normal ça se voit, il a les yeux tout rouge et sa voix elle est encore plus grave.
-Moi : Tu commence vraiment à me faire peur wAllah.
-Lui : Tu sait pourquoi j'suis comme ça ? Pourquoi j'enchaîne les filles ? Pourquoi j'embrasse n'importe laquelle ? C'est à cause de toi tout ça la tête de ma mère s'est ta faute.
-Moi : Ma faute ? D'où s'est ma faute ? J'ai rien avoir dans tout ça moi s'est ta faute Bilel s'est toi qui fait n'importe quoi pas moi. Si à l'heure d'aujourd'hui on en est là pose toi des questions parce que moi j'ai rien à me reprocher, j'ai rien fais moi mais toi par contre ta fait que des bêtises. Ta fait que me trompé encore et encore, tu me dit des choses et le lendemain je vois quoi ? Que t'embrasse une fille genre normal, pour toi s'est normal. Bref j'vais pas resté bloquer sur ce sujet encore longtemps je t'ai déjà tout dis maintenant ignore moi et me calcule plus s'est tout c'que je te demande.
Il se met à me fixé pendant quelque seconde puis baisse la tête, il s'assoit sur le rocher qu'il y a juste à côté et pose une main sur sa tête.
Il me faisait de la peine mais vraiment alors je me suis assise à côté de lui et sans m'en rendre compte j'ai posé ma main sur sa cuisse, quand on était encore ensembles je faisais ça à chaque fois quand il était énervé ou stressé et là les habitudes ont refait surface...
Étonné, il lève la tête et pose son regard sur moi. Je retire immédiatement ma main et je tourne la tête, j'étais vraiment pas bien et je m'en suis vraiment voulu, j'aurais jamais dû faire ça.
-Moi : Désolé...
Il attrape mon menton avec son doigt et tourne ma tête vers lui, on se regarde dans les yeux quelque seconde puis je détourne le regard. Hors de question que je retombe dedans.
-Lui : Sidra on doit vraiment parler wAllah.
-Moi : Vas-y je t'écoute mais fait vite s'il te plaît parce que je dois rentré.
Il souffle un bon coup et me dit :
-Déjà faut que tu sache que mes démarches envers toi ont toujours était sincères, j'ai toujours était sérieux avec toi même si tu pense le contraire et jamais mais JAMAIS j'ai pensé à te trompé, fin c'était pas mes intentions parce que je t'aimais bien mais vraiment wAllah. Je regrette tout ce que je t'ai fais depuis le début, j'ai niquer ta vie ça j'le sais et j'sais aussi que t'arrivera jamais à m'oublier sincèrement et toi-même tu sait que j'ai raison. T'es vraiment la seule fille avec qui j'voulais finir ma vie mais j'ai tout gâché frère toute ma vie j'fais de la merde. Avant de te connaître mes techniques c'étaient toutes les mêmes, j'innovais mes belles paroles pour faire fondre la pire des folles, me poser c'était pas mon objectif j'ai vu mon frangin touché le fond pour une fille et j'lui disais toujours "arrête pense aux biff y a que ça de vrai" et lui tu sait il me disait quoi ? "Tu verras quand ça va t'arriver j'serais le premier à rigoler", j'avais même pas pris en compte sa phrase pour moi c'était illogique que j'tombe amoureux d'une femme wAllah mais à ce qu'on dit ça se contrôle pas j'l'ai direct compris quand j'ai croisé ton regard. Aujourd'hui on est plus ensembles et le seul fautif dans l'histoire s'est bien moi mais on a tous les deux nos tords tu peux pas dire le contraire aussi. C'est toi qui me rendait fort wAllah t'es la seule qui se souciait vraiment de moi, toi t'en avait rien à foutre d'mon argent t'étais pas là pour ça, maintenant j'peux m'en prendre qu'à moi. Par Allah, sur le Tout Puissant Sidra j'cesserai jamais de t'aimer, avant que j'te connais jamais j'ai dis ça à une femme et j'me voyait pas dire ce genre de chose parce que s'est pas mon truc, s'est pas moi mais toi tu m'a changé. Bref tout ça pour te dire que t'es une femme en or, avec beaucoup de principe et de valeur, sur celui qui détient mon âme tout c'que j'viens de te dire j'le pense, t'es une femme au top et ta su me rendre heureux chaque jour.
Ne croyez pas que je l'écouter pas, que je faisais pas attention à ce qu'il me disait parce que bien au contraire tout le long j'ai fais que l'écouter. À la fin de son joli discours j'ai pas pu m'empêcher de versé des larmes, au début c'était quelque une puis j'ai fini par éclaté en sanglots devant lui.

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Chronique de Sidra :
Não FicçãoIl était tout ce que je voulais être mais tout ce que je n'étais pas, j'aurais dû lui dire que je l'aimais au lieu de me dire qu'il ne m'aimais pas.