Partie 52.
On descend de la voiture, on marche jusqu'au jeu de canard quand Semiya m'attrape par le bras et fait une tête d'enterrement.
-Moi : Ta vu un fantôme ou quoi ?
-Elle : Non retourne toi.
Je fais ce qu'elle me dit donc je me retourne et là je vois Bilel avec une fille, main dans la main et surtout mort de rire. Sur le coup une haine immense s'est installé en moi je voulais les tué tous les deux.
C'est avec la boule au ventre que je me dirige vers eux suivi de Chirine.
-Moi : Bilel tu te fou de moi ?
Ils se retournent vers moi tous les deux, la fille me regarde de haut en bas.
-Bilel : Ah Sidra j'te présente Sassya ma cousine, Sassya j'te présente Sidra ma femme.
Il me tire vers lui et dépose un baiser sur mon front, "Sassya" me regarde de travers et se met à rire.
-Sassya : Franchement Bilou tu mérite mieux.
Dit-elle en mettant sa main sur sa bouche.
Bilel se met à froncer les sourcils.
-Bilel : Ferme ta gueule toi s'est elle qui mérite mieux que moi ouais.
-Sassya : T'es sérieux tu me parle comme ça pour elle ?
-Moi : Bon toi tu va te taire maintenant t'es vraiment entrain de me saoulé.
-Sassya : Parle moi bien j'suis pas ta copine j'ai envie de te monter en l'air.
J'allais répondre mais Semiya a répondu à ma place.
-Semiya : Alors toi la tête de ma mère redit ça et regarde c'que j'te fais ta crû c'était la fête ou quoi ?! J'vais te monter en l'air moi ouais, Bilel avec tout le respect que j'te dois prend ta cousine parce que sinon j'vais la mettre en sang.
Elle lui lance un regard noir se tourne vers Bilel et s'en va en nous lançant un regard noir à Semiya et moi. Bon débarras je pouvais plus me la voir.
-Moi : Ta cousine et toi vous vous ressemblez pas du tout ! Cette merde la.
-Bilel : Ouais j'sais et je l'aime pas elle.
-Semiya : Pourquoi t'étais avec elle alors et pourquoi tu lui tenait la main ma fois.
Sur ça elle a raison... Semiya 1 Bilel 0.
-Bilel : C'est elle wAllah j'lui parlais normal et elle s'est mise à me tenir la main bref t'façon je m'en fou d'elle moi.
-Moi : Ouais c'est ça ouais !
-Bilel : Mdrr wAllah c'est vrai.
Il me tire vers lui et me prend dans ses bras, Semiya nous regarde et tousse.
-Semiya : J'suis là hein.
-Bilel : Ta gueule.
Bref après ça on est rester ensembles toute la journée et franchement c'était au top du top.
Vers 19h00 je suis rentré chez moi, Semiya est rentré bien avant moi. J'ouvre la porte et je remarque qu'il n'y a personne chez moi à part Hazem.
J'entre sans le calculer et je vais directement dans ma chambre, je me change et me démaquille puis je vais dans la cuisine me servir à mangé. Hazem sort de la cuisine au même moment.
Une fois que je fini de mangé je débarrasse mon assiette puis je me cale dans le salon devant la télé. Hazem entre et s'assoit à côté de moi.
Je recule pour lui montré que je veux pas qu'il soit près de moi mais monsieur ne comprend visiblement pas puisqu'il se rapproche. Je recule encore mais il se re-rapproche et je l'entend rire.
Un vrai gamin celui la.
J'étais à fond dans mon film quand la télé s'éteint soudainement, au début je pensais que c'était l'électricité mais je me rend très vite compte que s'est Hazem.
-Moi : T'es fière de toi là ? De jour en jour tu me déçoit encore plus.
-Lui : On va rester comme ça encore longtemps ?
-Moi : Ah parce que tu croit que j'ai envie de te parler ? Mdr mais continue de rêvé.
-Lui : Tu m'aime trop.
Je le regarde avec désespoir, il me fait vraiment de la peine.
-Moi : Croit le wAllah tu m'a dégoûté comme personne ne m'a dégoûté jusqu'à présent. Toi, mon soit disant frère, mon propre sang t'a osé m'envoyer sur un lit d'hôpital sans raison.
Il me regarde et baisse la tête.
-Lui : Sidra j'suis désolé wAllah j'étais pas bien j'étais pas dans mon état normal.
-Moi : C'est pas mon souci, évite de me regarder maintenant j'te demande que ça.
Je me lève et pars dans ma chambre sans lui laisser le temps de répondre.
Croyez-moi qu'être aussi froide et distante avec lui me brise le cœur wAllah malgré ce qu'il m'a fait mon amour pour lui n'a pas diminué bien au contraire je me suis rendu compte à quel point Hazem compte pour moi et à quel point je l'aime. Je l'aime plus que tout, plus que ma propre vie mais j'arrive pas à lui montré, j'y arrive plus.
Une larme coule sur ma joue, je l'efface vite, j'entend la porte d'entrée claqué ça doit être ma mère et Semiya. Je me lève de mon lit et je me dirige vers l'entrée et effectivement s'est bien elles.
Je dépose un baiser sur le front de ma mère et Semiya m'attrape violemment par le bras et me tire jusqu'à ma chambre. Elle referme la porte derrière nous.
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Chronique de Sidra :
Non-FictionIl était tout ce que je voulais être mais tout ce que je n'étais pas, j'aurais dû lui dire que je l'aimais au lieu de me dire qu'il ne m'aimais pas.