Partie 32.
Il s'approche de moi et quand il me voit entrain de pleuré son visage se décompose.
-Lui : Pleure pas pour moi zebi s'il te plaît Sidra !
Il s'assoit près de moi et me tire vers lui pour me prendre dans ses bras mais je le repousse, s'est toujours pareil avec lui il me blesse puis il revient mais ça marche plus comme ça !
-Moi : Casse toi Bilel ! Part de ma vie ! Sort de ma tête ! Tu voit pas t'es entrain de me détruire j'ai plus de vie à cause de toi je fais que pleuré tu me mérite pas wAllah tu me mérite pas !
Il baisse la tête puis la relève et me dit :
-Lui : Ta raison Sidra j'te mérite pas, tu mérite pas quelqu'un comme moi tu mérite mieux. Cette fois j'vais vraiment sortir de ta vie t'inquiète juste monte dans ma voiture que j'te ramène chez toi j'te laisse pas seule ici.
Je me lève sans bronché et je le suis jusqu'à la voiture, chacun monte puis il démarre et roule jusqu'à la citée. C'est la première fois qu'une ambiance aussi pesante venait de s'installer entre nous.
Durant le trajet on s'est échangés aucun regard, pas un son est sorti de ma bouche ni de la sienne. Une fois arrivé il me dépose derrière mon bâtiment, j'ouvre la portière et je descend sans lui adressé une seule parole, je voulais pas le laisser wAllah je voulais pas mais à un moment donné faut savoir dire stop dans une relation parce que si il ne veut pas avancer, ça sert à rien d'espérer. Il ne mérite pas mes efforts, je préfère gardé l'amour que j'ai en moi pour quelqu'un de sincère.
C'est pas la première fois qu'il me trompe et ça sera sûrement pas la dernière, il a fait l'erreur une fois je lui ai pardonné mais faut pas me prendre pour une conne, si il continue de me trompé s'est qu'il en a envie. Faut pas oublier que tromper est un CHOIX.
C'est avec les larmes aux yeux que je rentre chez moi, je calcule personne et je vais directement m'enfermer dans ma chambre.
Je vais passé deux mois, on est en décembre, l'hiver commence à s'installer. Aujourd'hui je ne travaille pas, je suis de repos, depuis la dernière fois je n'ai pas revu Bilel mais je prend quand-même des nouvelles de lui en passant par Hichem. Il me manque de plus en plus sans lui s'est trop dure, y a même des jours où j'allais craqué et lui envoyé un message mais Semiya et Chirine étaient là pour moi.
Malgré mes sauts d'humeur elles ont toujours était là et je les remercierai jamais assez pour ça.
Je mange plus rien wAllah je fais rien de mes journées si ce n'est que le travail, quand je suis de repos je reste dans mon lit toute la journée et même Hazem commence à se poser des questions.
Aujourd'hui comme les autres jours je reste sous ma couette, j'ai envie de parler à personne si ce n'est que Bilel. Il a voulu faire de lui ma priorité et il a réussi, il est indispensable dans mon cœur s'est un truc de fou j'arrive pas à le sortir de ma tête pourtant j'ai essayé wAllah.
La porte de ma chambre s'ouvre et laisse apparaître Chirine. Elle entre et referme la porte derrière elle.
-Elle : Vas-y lève toi maintenant ça suffit ta assez squatté ton lit maintenant faut sortir.
-Moi : Chirine laisse moi tranquille.
-Elle : LÈVE TOI !
Me dit-elle en arrachant ma couverture.
-Moi : S'il te plaît arrête j'ai envie de resté seule.
-Elle : Sidra regarde toi wAllah putain regarde toi regarde le mal que tu fait autour de toi. Ta mère elle m'a appeler en pleure en me disant qu'elle en avait marre de te voir comme ça tu t'en rend compte ?? Tu fait souffrir ta mère et tu t'en rend même pas compte de ça ! Ressaisi toi sayer stop si Bilel s'est ton mektoub vous allez finir par vous retrouvez tôt où tard maintenant lève toi avant que je m'énerve pour de bon tu croit qu'il est dans le même état que toi lui ? Il doit être à la chicha ou je n'sais où entrain de s'amuser. Depuis le temps il a dû t'oublier hein deux mois se sont écoulés il t'a donner aucune nouvelle, aucun signe de vie alors arrête tes connerie et lève toi.
C'est un truc de fou comme elle a toujours les bon mots cette fille, ce qui me peine le plus s'est que ma mère l'a appeler en pleure... je voulais pas lui faire de mal wAllah bien au contraire et me dire qu'elle a versé des larmes pour ma gueule ça me tue.
Je décide enfin de sortir de mon lit, je m'habille et je vais voir ma mère dans la cuisine. Je la trouve entrain de boire du thé, je me fofile dans ses bras et je lui demande pardon pour ce que je lui ai fais.
Au final ça s'est arrangé, Chirine me force à sortir dehors et sans mentir j'en avais vraiment besoin.
Je préviens ma mère qu'on y va et on descend, arrivé en bas de mon bâtiment je croise Hichem.
On se fait la bise.
-Hichem : Ta enfin décidé de sortir toi ?
-Chirine : Il était temps qu'elle sorte j'ai envie de dire sayer elle a assez était mal pour sa gueule.
-Hichem : Qu'est-ce t'en sait toi qu'il est pas mal ? Tu parle trop pour rien Chirine tais-toi un peu.
-Chirine : Non je me tais pas elle a assez versé de larmes pour ce gros con alors qu'il la mérite même pas !
-Hichem : Ferme ta bouche parle bien de mon collègue tu parle de lui comme si c'était un monstre j'vais m'énerver contre toi bêtement. Ce sont leur histoire pas les tiens.
-Chirine : Ouais et bah ses histoires ce sont les miens !
-Moi : Vous allez pas vous prendre la tête là hein allez taisez vous et venez on se pose au parc.
Hichem passe son bras autour de mon cou puis on part se poser au parc tous ensembles. On commence à parler, rigoler, franchement ils m'ont remonté le morale wAllah ça m'a vraiment fait du bien.
À un moment on décide de jouer à cache cache et comme par hasard s'est moi qui doit compté. Bref on commence à jouer, je commence à compté quand je sens une présence derrière moi et je reconnais son parfum, le parfum qu'il met toujours.
Je pense que vous avez compris que s'est Bilel, à ce moment-là mon cœur se serre, ma respiration s'arrête.
Je me retourne doucement et là je le vois debout devant moi, une main dans la poche et l'autre sur la tête, il est toujours aussi beau mais il est beaucoup cerné.
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Chronique de Sidra :
NonfiksiIl était tout ce que je voulais être mais tout ce que je n'étais pas, j'aurais dû lui dire que je l'aimais au lieu de me dire qu'il ne m'aimais pas.