The sour wolf and the human [TERMINÉE]

Chapitre 12

- Stiles...
- Peter. Qu'est-ce que tu fais là ?

Je suis déçu. Même si mon meilleur ami ne m'avait pas obéit, j'avais espéré que se soit Derek derrière la porte. Et je m'étais trompé...

Comment j'ai pu croire qu'il m'aimait ? Comment j'ai pu croire ses mots ?

Parce que je t'aime Stiles !
Je refuse que tu meures parce que je t'aime !

Ils passent en boucle dans ma tête et je n'arrive pas à me les enlever. J'y pense encore et encore.

Si tu aimes quelqu'un, tu ne l'abandonnes pas ?

Tu restes avec la personne, non ?

Le ricanement de Peter me fait revenir au temps présent et je le fixe. Son sourire narquois me donne envie de meurtre, me donne envie de le tuer à petit feu. En le faisant bien souffrir.

Me sentant vulnérable couché dans le lit, je me redresse tandis qu'il se rapproche de moi.

- Tu attends quoi pour me dire la raison de ta venue ? Qu'il neige des billets de 10 dollars ?
- Je ne peux simplement venir voir le petit Stiles ? L'humain que Derek a mis dans son lit ?
- Ce n'était pas dans son l....

Je plaque mes mains sur ma bouche en voyant ce que j'étais entrain de dire. Peter a un visage triomphant et il prend place sur une chaise.

- Pas dans son lit, hein ? Quelle bande de coquins. Mais trêve de plaisanterie. Je ne suis pas là pour écouter vos coucheries. J'ai un message de la part de Derek.

Je le regarde, les yeux brillants tandis que mon coeur se met à battre plus vite.

Un message de Derek !

- Vas-y. Je t'écoute.
- Il me fait dire que tout ce qui s'est passé était une grosse erreur. Il regrette d'avoir couché avec toi et il ne t'aime pas. Il n'est pas pédé et il ne le sera jamais. Il regrette sincèrement d'avoir succombé et il ne reviendra pas.

Au fur et à mesure, les couleurs se retirent de mon visage et mes mains se mettent à trembler.

- Parfait. Message transmis.

Il se lève et époussette son pantalon.

- Passe une excellente journée Stiles.

Et il s'en alla. Me laissant seul avec mon désarroi, ma peine et ma douleur.

Il ne m'aime pas...

Il ne m'a jamais aimé...

Je ferme les yeux et prie pour que le sommeil m'emporte et que je constate, à mon réveil, ce n'était qu'un cauchemar...

Un horrible cauchemar...

Que je vais me réveiller dans mon lit...

Avec ma copine qui dort à mes côtés...

._._._._.

Je ne me suis pas endormi et ce depuis plusieurs jours maintenant. Je n'arrive pas à trouver le sommeil.

Enfin... si...

Mais je fais des cauchemars et je me réveille toujours en pleine nuit, n'arrivant plus à me rendormir. Mes terreurs nocturnes surpassent les somnifères que me donnent Melissa.

Je vais mal et tout le monde le voit...

Tout le monde est inquiet. Sauf Lydia qui me dit de me bouger le cul et de rentrer à la maison. Qu'il est hors de question que je la laisse se débrouiller seul avec mon gamin.

Presque tout le monde essaie de me remonter le moral, sans succès.

Mes idées sont sombres et j'ai besoin de me les changer. J'attrape la télécommande et cherche un film. Par chance, je tombe sur un Star Wars et me concentre là-dessus.

Mais après plusieurs minutes, je constate que même mon film préféré n'arrive pas à me faire oublier. Je soupire et vais pour éteindre la télé quand j'entends des éclats de voix. Je reconnais mon père et Scotty. Je tends l'oreille quand j'entends mon nom.

- ... Stiles.
- Je sais Scott mais on ne peut rien faire.
- Je suis sûr que Derek...
- Derek a dit à Peter que c'était une erreur et il est loin.
- Je suis sûr que Peter a menti et que Derek a fui parce qu'il a peur.
- Et qu'est-ce qui te faire croire ça ?
- On parle de Peter et Derek. Le premier est un psychopathe et le second un handicapé des sentiments.

Mon père soupire et à travers la vitre opaque, je le vois passer une main dans ses cheveux grisonnants.

Donc Peter aurait menti ? Mais pourquoi ?

Non...

Je n'y crois pas.

Il avait l'air si sérieux.

- J'ai essayé de le joindre mais il ne répond pas.
- Je peux essayer de le localiser et mettre mes adjoints sur le coup pour le retrouver.
- Ça ne servira à rien Noah. Je suis sûr qu'il a quitté le pays mais pour all... Oh mon dieu ! Je sais où il est allé.
- Où ça ?
- Ne te préoccupe pas de ça. Je me charge de le ramener et par la force s'il faut.

Sur ces derniers mots, mon père entre dans la chambre avec un grand sourire.

- Fils ! Melissa m'a annoncé que demain, tu pourras sortir.
- C'est vrai ?
- Oui. J'ai tout prévu. Tu viendras à la maison le temps de ta remise sur pied.
- Mais Lydia...
- Pas de mais Lydia. Ta santé est importante. Et elle n'est qu'au début de la grossesse. Elle peut aussi venir à la maison y vivre le temps que tu ailles mieux.

Je soupire mais souris aussi en même temps. Mon père est le meilleur. Il a compris que je ne voulais pas rentrer mais que je pouvais pas froisser la mère de mon futur enfant. Il a trouvé la solution et si Lydia est pas d'accord, ça sera de sa faute et pas de la mienne.

- Merci papa.
- Mais je t'en prie mon fils. Je te l'ai dit. Je serais toujours là. Toujours.