The sour wolf and the human [TERMINÉE]

Chapitre 63

Je me réveille et quand j'ouvre les yeux, je vois Derek qui me regarde avec un air inquiet.

- Stiles !

- Mmmmmh...

- Comment tu te sens ?

- Ailleurs...

Il grogne et je ne comprends pas sa réaction. Je voulais le faire sourire et je me suis planté. Je regarde autour de moi, à la recherche du berceau mais sans succès.

- Où est Mattheo ?

- À l'hôpital...

J'essaie de me redresser mais il m'en empêche. Je le regarde, surpris.

- Qu'est-ce qui se passe Derek ?!

- Tu dois rester allonger pour le moment.

Je ne comprends pas. Pourquoi je dois rester allonger ? Pourquoi Mattheo n'est pas là ? Mon coeur se sert sous la peur.

- Melissa et Deaton n'ont pas pu te recoudre complètement. Tu as fais une sorte.... d'inflammation...

- Je ne comprends pas... Mon ventre est ouvert ?

- Tu as un pansement stérile. Ah non, c'est pas le terme que Melissa a utilisé. Je ne sais plus. C'est quelque chose qui protège ta plaie pour qu'il n'y ait pas d'infection.

- Oh... Je vais mourir ?

- Non !

Il grogne et je rougis de honte. J'aurais dû fermer ma bouche pour une fois. Il prend ma main et me regarde droit dans les yeux.

- Tu ne vas pas mourir Stiles. Ton ventre va dégonfler et tu seras recousu. Puis tu pourras rentrer à la maison. Dans notre nouvelle maison.

- Nouvelle maison ?

- La maison où on s'est mariée, c'est notre maison.

- Tu nous as acheté une maison ?!

- Oui Stiles, j'ai acheté une maison pour notre famille.

Je fonds en larme de joie. Il nous a acheté une maison. Mon coeur se gonfle de bonheur tandis qu'il me prend dans ses bras, sans me redresser. Il me berce doucement.

- Je t'aime Derek. Tu es ce qui m'est arrivé de meilleur.

- Je t'aime aussi Stiles.

- Tu me caches quelque chose sur Mattheo.

Il soupire et s'éloigne de quelques pas. Il passe une main dans ses cheveux. Je constate que sa main est tremblante. J'attrape sa main libre et la sert.

- Tu peux tout me dire Derek. Qu'est-ce qu'il y a ? Où est Mattheo ?

- Il est à l'hôpital. Il a fait une détresse respiratoire.

J'ouvre la bouche sous le choc. Je n'arrive pas à y croire. Mon bébé... Notre bébé... Je pleure encore plus.

- Je veux le voir ! Je dois le voir !

- Pas pour le moment. Tu dois te reposer.

Il me prend à nouveau dans ses bras et me berce pour me calmer. Je m'accroche à lui comme à une bouée de sauvetage.

***

Le point de vue de Derek est chez Natachou26