Chapitre 15

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J'ai laissé les fleurs au bureau même si j'ai hésité à les prendre à la maison. Lydia devant venir manger et dormir chez mon paternel, je préfère reculer le moment où je lui annoncerais que Derek est en ville et qu'il me veut. J'aimerais passer une soirée tranquille même si ce mot ne peut pas aller à Lydia. Elle va sûrement se plaindre et insister pour que je rentre à la maison. Celle que je paie et où je ne vis pas.

Je suis affalé comme un cachalot échoué sur le canapé, avec un soda et un paquet de chips tout en matant le match des Mets. Je me promets qu'un jour je serais dans les gradins à encourager mon équipe de baseball préférée.

Je pioche une nouvelle poignée de chips que je vais mettre dans ma bouche quand je vois mon père rentrer. A sa tête, je sais qu'il n'est pas seul donc je mange rapidement ce que j'ai en main avant de l'essuyer sur mon pantalon. Je finis par me lever et me rapproche de Lydia pour l'embrasser en guise de bonjour ; petit ami oblige. Alors que j'allais poser mes lèvres sur les siennes, elle detourne le visage. Je retiens un soupire ; la soirée promet d'être longue... très longue...

Le repas se fait dans le silence ; le seul bruit se faisant entendant étant les services claquant contre les assiettes. Mon père me jette des coups d'œil appuyés qui me font lever les yeux en l'air. A la fin du repas, Lydia me regarde.

-Il faut qu'on parle Stiles.
-De quoi ?
-De Derek. Je sais qu'il est de retour.

Je suis surpris qu'elle le sache déjà.

Comment elle a pu savoir?

-Lydia...
-Il n'y a pas de Lydia qui tienne. On sort ensemble et je t'aime. On va fonder une famille. On va aussi se marier.

Ah oui... j'avais zappé que je l'avais demandé en mariage.

-Tu m'aime aussi Stiles. Je le sais. Je le vois.

Elle le voit ? Elle plaisante j'espère ?

Je soupire et prend mon courage à deux mains.

-Lydia...
-Oui ?

Je vois mon père qui nous écoute en toute discrétion. Je croise son regard et il me fait un sourire rassurant.

- Il faut que j'arrête de me voiler la face. Toi et moi, c'est fini. La maison étant à mon nom, je te laisse jusqu'à la fin du mois pour prendre tes affaires et déménager. Je surveillerais que tu ne prennes aucune de mes affaires. Cependant, si tu veux la garder je te demanderais de me rembourser ce que j'ai déjà mis comme argent dedans. Et concernant le bébé, je le reconnaîtrais à la naissance et je demanderais une garde partagée. Si tu refuses, on demandera au juge de trancher sur la question.

Elle me regarde, en fulminant. Son regard est tellement noir qu'il pourrait me faire peur. Mais là, je flotte sur un petit nuage de soulagement.

La porte qui claque, signe qu'elle est partie, me permet de reprendre mes esprits.

Libre...

Je suis libre d'être moi...

***

J'espère que ce chapitre vous plaira.

Le point de vue de Derek est chez Natachou26

Enjoy ☺️

The sour wolf and the human [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant