🌟34. Alors c'est qui ?

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— OK, c'est pile. Je suis un obsédé sexuel, t'es content. Maintenant, passons aux choses sérieuses.

Il avait encore un vestige de sourire sur ses lèvres lorsque les miennes se posèrent dessus. Je pris son visage en coupe et l'embrassai doucement, langoureusement, nos bouches s'engageant dans un slow parfaitement synchronisé.

— Ça ne va pas, pas vrai ? me souffla-t-il d'une voix inquiète entre deux baisers.

Cette petite attention fit naître un sourire triste sur mon visage. C'était injuste qu'il soit si génial et moi si... con ? Évidemment qu'il pouvait lire mon corps, après l'avoir si longtemps exploré. Il était inutile de mentir.

— Non ! Ça ne va pas.

— D'accord, dit-il sans insister.

J'avais rarement rencontré des personnes aussi compréhensives. Ce mec méritait vraiment tout l'amour de la planète. Malheureusement, je ne pouvais pas le lui donner. Par contre, il y avait quelque chose d'autre de presque aussi génial qui était dans mes cordes.

Je le guidai doucement puis l'acculai brusquement contre l'un des murs. C'était totalement volontaire. Je savais qu'un peu de violence ne le dérangeait jamais, au contraire... Mes yeux croisèrent momentanément les siens déjà brillants de désir et ça m'excita un peu plus.

Je renfermai mes doigts sur sa gorge et l'embrassai voracement. Il m'attira plus près avec ses mains sur mes hanches et répondit à mon baiser de manière tout aussi frénétique et passionné. Je suçai ses lèvres, les léchai, y insérai ma langue, puis le mordillai assez fort pour le faire vraiment mal. Il gémit et pressa mes fesses comme pour me coller encore plus contre lui.

Je descendis ensuite sur son torse et léchai ses tétons durci par l'excitation. Il soupira doucement et glissa ses doigts dans mes cheveux. Quelques secondes après, je m'entendis prononcer d'une voix enrouée :

— Tire-les, s'il te plaît. Je veux avoir mal.

Il obtempéra dans la seconde, mais ce n'était pas assez.

Je recommençai à sucer son téton en lui caressant les abdos. Lorsqu'il haleta de plaisir, je le surpris en mordillant assez fort son mamelon. Pas jusqu'au sang, mais assez fort pour qu'il en garde une marque. Il poussa un petit cri entre une plainte et un glapissement de plaisir ; je ne l'aurais pas fait si je ne savais pas que lui aussi affectait la douleur.

— Je veux dire, vraiment mal, murmurai-je en le narguant du regard. Ce genre de douleur-là.

Je reviens à sa bouche, en recouvrant celle-ci de la mienne pour un baiser affamé. Sauf que celui-ci ne dura pas, car Marcos pivota et me plaqua à son tour brusquement contre le mur.

— Mal ? voulut-il s'assurer encore une fois.

— Très, confirmai-je.

Ce n'était pas la première fois que je faisais ce genre de requête ! Souvent, quand j'étais d'une humeur merdique, celle-ci s'accompagnait d'une forte envie d'avoir mal. Et dans ces cas-là ; soit je cherchais la bagarre et laissais mon adversaire me tabasser – bien que ça faisait un moment que je n'avais pas recommencé. Soit je baisais tellement hard que ça ressemblait plutôt à un combat en position horizontale.

Au final, j'obtenais la douleur que je recherchais, mais avec un orgasme ou un shoot d'adrénaline comme bonus.

Parfois, ne pas pouvoir bouger sans serrer les dents, car quelqu'un m'avait fêlé quelques côtes était tout ce que j'avais envie de ressentir. J'aimais la souffrance qui accompagnait chaque nouveau pas ; et aussi le fait ne pas pouvoir pivoter mon cou raide de morsures, après une baise bien sauvage. Cette douleur me faisait du bien en quelque sorte.

Rock Hard, Love HarderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant