The Pact.

Chapitre 29

Je l'avais raccompagné chez elle, il allait falloir qu'on en parle chacun de notre côté pour ce fameux week-end. Je savais que pour il n'y aurait pas de problème mais je pense que ce serait autre chose pour son père. Lorsque je me garais devant la maison, je vis Bradley qui arrivait à son tour.

-Justin, comment tu te sens ?

-Mieux.

Je m'approchais de lui.

-Il faut que je vous parle.

Il me dévisagea et compris au ton de ma voix que je voulais aborder un sujet sérieux.

-Tu veux dire d'hier soir ?

Je secouais la tête.

-Non, d'autres chose. Je t'ai entendu au téléphone hier soir. Toute ce que tu as dis.

Son visage devient livide et il se laissa tomber contre sa voiture.

-Qu'est-ce que tu as entendu au juste ?

Je mis mes mains dans mes poches et le regardais droit dans les yeux.

-Je crois qu'il faut que tu me dises tout.

-Justin, ça ne te regarde pas !

Sa voix était tremblante.

-Dis toujours. Qui est-ce que tu payes ? Tu as des soucis ? Est-ce que ça à un rapport avec la mort de ton fils ?

-Quoi ? Non ! Jamais je n'aurais fait de mal à Cihan.

-Alors, quoi ?

Il se ressaisit et rentra dans la maison. Il est vrai que ça ne me regardait pas et pourtant, je savais que cela pouvait changer quelque chose. Peut-être qu'il mentait en disant que cela n'avait aucun rapport avec Cihan. Je pénétrais à l'intérieur à mon tour et me rendis compte qu'il avait laissé son téléphone sur la table. Je le pris discrètement et montais dans ma chambre. Posé sur mon lit, je regardais les derniers numéro qu'il avait composé et les heures. Je tombais sur celui que je cherchais, et appelais. L'attente sembla durée une éternité mais la personne au bout du fil, finit par répondre.

-Brad ?

Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, c'était la voix d'une femme.

-Allô ? Qu'est-ce qui se passe ?

Je raccrochais rapidement et regardais l'écran du téléphone. J'étais de plus en plus certain que c'était sa maîtresse. Après vérification, je vis qu'il avait reçu une dizaine de coup de fil de cette personne depuis environ une semaine. Cette femme rappela à deux reprises mais je ne répondis pas. Qu'est-ce que j'aurai pu dire de toute façon ? Je finis par me relever et allais reposer l'appareil où je l'avais pris. J'avais mal à la tête à force de trop réfléchir. Je me posais sur une chaise de la cuisine. Carol arriva.

-Qu'est-ce qui t'arrive ?

-Oh rien. Au fait, je vais sûrement passer deux jours avec Avalanna.

-C'est une super idée, tu veux combien ?

-De quoi tu parles ?

-D'argent, Justin.

-Heu ... je sais même pas où on va partir.

-On payera l'hôtel et je te donne deux cents dollars, ça va ?

Je fis les gros yeux.

-Carol, non c'est trop. Je peux pas accepter.

-Bradley travaille, la médecine est un métier qui rapporte beaucoup d'argent ici aux États-Unis, t'en fais pas pour nous.

Elle m'embrassa les cheveux et sortit. Je restais éberlué mais je lui en étais reconnaissant. Jamais j'aurai pu offrir quelque chose de décent à ma petite amie avec mes petits moyens. Je reçu un message de sa part en me disant que son père avait finit par accepter. J'en étais heureux mais je sentais qu'il allait bientôt retourner sa veste et que tout recommencera comme avant. Elle ajouta même qu'on pouvait partir le week-end qui allait venir.