Chapitre 50

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Je tentais de rester calme et de raisonner. Il fallait que je sois calme pour savoir où elle pouvait se trouver et comment j'allais pouvoir la sortir de là, car c'est tout ce qui me préoccupait. Je n'arrêtais pas de regarder autour de moi, m'attendant à voir une voiture. Le portable d'Ava avait finit par couper, elle était en pleurs à l'autre bout du fil et je n'avais rien pu faire pour la réconforter. Je n'avais aucune idée du lieu où elle allait l'emmener.
Je retournais chez moi, le plus vite que je pouvais pour contacter Dean et lui demander son aide. Lorsque je frappais à sa porte, personne ne me répondit, encore plus inquiet, je retournais dans ma maison. Il n'y avait que Bradley qui semblait réellement soulagé en me voyant.

-Oh tu es là!

Il s'approcha de moi et me serra dans ses bras.

-Brad c'est important, où est Dean? Je suis passé chez lui, il n'y a personne. Léna a kidnappé Avalanna et ...

Il devient livide.

-Léna, la petite amie d'Isahi?
-Oui, quoi tu sais quelque chose?
-Elle a appelé ici. Elle a dit que tu avais eu un accident de voiture sans gravité et qu'il fallait venir te chercher.
-Mais, j'ai pas ...

Puis tout devint clair dans ma tête. Elle a aussi pris Carol, je ne savais comment cette fille faisait, mais elle semblait douée. Elle nous avait même trompée pendant des mois!

-Il faut que tu arrives à joindre Dean, dis-je calmement. Elle a Avalanna et Carol.

Il hocha la tête, je sentais qu'il était sur le point de faire un malaise. Je le forçais à s'asseoir, lui donner le téléphone dans les mains et sortis de la maison. Tout en traversant notre quartier, je repensais à tout ce qu'on avait vécu ici, Avalanna et moi. Nos premières conversation, notre premier baiser sous le kiosque, nos peurs dans ...
Ce fut comme une évidence, je me mis à courir vers la fameuse maison hantée de la ville. En une dizaine de minute, j'étais devant. Avalanna était à l'intérieur, je le sentais.
Cette maison me fit un effet comme jamais auparavant, j'étais plus que terrorisé. Je m'approchais ne sachant si je devais courir ou non. Je suivais juste mon intuition et il était possible qu'elle était fausse mais au fond de moi, je savais que j'avais raison. Tout avait commencé ici et manifestement, tout prendrait fin dans le même endroit.
Je remontais l'allée et fus rapidement devant après avoir pris une grande inspiration, j'ouvris la porte. Je n'avais rien avec moi, ni arme, ni un objet contendant pour me défendre.

-Avalanna? Carol?

Aucune réponse. Le hall était plongée dans l'obscurité. On avait recouvert les fenêtres de draps blancs. Et c'est ça qui m'indiqua leur présence. Nous étions dans son jeu, une véritable mise en scène. Elle devait mettre les filles dans une situation de peur et de soumission. Je n'osais imaginer ce qu'elle avait pu leur faire, tout ce que j'espérais c'est qu'elles étaient en vie. Mais ça, pour être honnête, j'en étais certain. Elle ne pouvait se débarasser de deux personnes aussi vites. Avalanna avait disparu depuis peut-être une heure et Carol une bonne demi-heure. Si elles étaient ici, elles venaient probablement d'arriver.
Je parcourais le rez de chaussé mais elles n'étaient pas là.

-Je sais que c'est toi Léna!

Mes mains étaient crispées mais il fallait que je continue. Dean allait être prévenu par Bradley et j'esperais sincèrement qu'il serait là avant que quelqu'un ne meurt.
Je montais à l'étage et tendis l'oreille. J'entendais comme des sanglots étouffés. Je traversais le long couloir et fus devant la dernière porte de la maison. Je l'ouvris, elle grinça et laissa apparaître Avalanna et Carol toutes deux assises sur des chaises. Pieds et mains liées, leur bouches recouvertes.
Je courus jusqu'elles et ne fis pas attention à leur signes de tête qui m'indiquaient de ne pas m'approcher. Je m'approchais d'Avalanna, libérais sa bouche puis fis de même à Carol.

-Justin, derrière toi!

J'avais la tête à peine retournée, que je ressentis un violent coup à l'arrière de mon crâne. Je n'eu pas le temps de réagir qu'elle m'en asséna un deuxième. Mon corps entier s'écroula sur le sol. Je crois même que je perdis connaissance puisque lorsque mes yeux s'ouvrirent, j'étais assis sur une chaise face à elles.
Ma bouche était pâteuse et avait un goût métalique. J'avais du probablement me mordre quelque chose en tombant par terre et ma tête me faisait un mal de chien.

-Vous allez bien?

Elle hochèrent la tête. Je ne les voyais pas distinctement -mes yeux n'étaient pas encore totalement habitué à la lumière- mais elles n'avaient plus rien sur la bouche.

-Où est-elle?
-Partit, murmura Carol. Cette fille est folle! Elle m'a dit que tu avais eu un accident et ...

Elle se mit à pleurer. Je ne pouvais pas la voir dans cette chaise, pas elle. Je savais que toute cette histoire avait un rapport avec Avalanna mais Carol n'avait rien à voir dans l'histoire. Plus on avançait dans le temps, plus je sentais que cette histoire allait mal se terminer.

-C'est rien, pleure pas. On va s'en sortir comme on l'a toujours fait.
-Tu crois?

Je regardais Avalanna. Je pouvais sentir qu'elle était suspicieuse. Elle ne pleurait pas, son visage était pâle et j'aperçus un bleu autour de son œil gauche.

-Elle t'a frappé au visage?
-Elle n'arrête pas, me répondit Carol. Depuis qu'on est ici, elle la cogne.

Je fis un effort sur-humain pour ne pas m'énerver. Je me sentais impuissant dans toute cette histoire, je n'arrivais pas à la protéger de cette folle, j'échouais dans mon rôle de petit ami mais aussi dans celui de fils. Si j'avais fais tout comme il le fallait, Carol ne serait pas là.

- Ton père va arriver et il nous sortira de là.
-Tu lui as dis où on était?
-Non mais j'ai parlé à Brad, je lui ai dis que Léna était coupable et qu'elle vous avait toutes les deux. Dean fera le lien, il sait qu'il y a beaucoup de choses dans cette maison.

Ma tête tournait, je sentais un malaise venir et pour couronner le tout, je sentais du sang coulait le long de ma joue.

-Justin? Ça va?

Je ne savais que lui répondre, non ça n'allait pas. J'avais peur, l'un de nous allait forcément mourir mais je pouvais pas le lui dire. Il fallait que nous restions fort et maître de nos esprits.

-Justin, je suis désolé, commença-t-elle à sangloter, j'aurai du t'écouter. Pardonne-moi.
-Ava, c'est trop tard pour les remords. Et je ne t'en veux pas, d'accord? Maintenant, sèche tes larmes mon ange, va falloir qu'on réfléchisse. Je sais pas où elle est, mais il va falloir qu'on trouve le moyen de sortir. Vous n'avez rien sur vous? Quelque chose pour qu'on puisse sortir?

Elle secouèrent la tête.

-Tout à l'heure pendant qu'elle te mettait sur cette chaise, j'ai commencé à brûler mes liens contre la chaise mais ça met trop de temps. Il me faudrait une heure ou deux pour que ça marche, déclara Ava.

Sa voix était tremblante, mais elle semblait avoir repris le cours de ses émotions.

-Alors, on maintiendra l'attention et tu le feras.
-C'est contre moi qu'elle en a!
-Parce que ton père était l'amant de sa mère? C'est gros, tu trouves pas? C'est une sadique, c'est tout. C'est contre le monde entier qu'elle en a, mentis-je.

J'allais continuer à parler lorsqu'elle entra dans la pièce. Je l'entendais marcher dans mon dos, et je sentis sa main glissait dans mes cheveux, déposa un baiser sur manque puis me coutourna et balança un sac sur une table à ma droite que je n'avais pas remarqué, puis s'y installa.
À présent, il allait falloir que je la fasse parler pour que Ava gagne du temps.

-Je peux te poser une question?

Elle hocha la tête.

-Pourquoi tu as décidé de faire tout ce mal, toi et tes amis?
-Il n'y a aucune raison.

Je fronçais les sourcils et tentais en vain de comprendre.

-Je ne comprends toujours pas, dis-je. Pourquoi?
-Parce que ... c'était drôle.

J'avais toujours su que pour une partie d'entre eux, c'était effectivement un jeu mais là pour elle, il y avait autre chose. Elle avait tout de même tuer, enfin si c'était elle, des gens de son propre camps!

-Non, déclarai-je. Tu as une autre motivation.
-Qu'est-ce que tu en sais?

Tout en parlant, je voyais Avalanna qui continuait de frotter ses attaches contre les bords de la chaise en bois. Je décidais de parler plus fort pour que Léna ne se doute de rien.

-C'est évident, tu as une rage incontrôlable en toi. À l'arrestation de Kanec, tu aurais pu tout arrêter. Il a dit qu'il était seul, tu ne risquais plus rien mais au lieu de ça, tu kidnappes Avalanna et Carol. C'était comme si tu avais quelque chose à terminer.

Elle sembla réfléchir quelques instants.

-C'est vrai. J'en ai après Avalanna, vous vous n'êtes que des pions pour atteindre ma véritable cible, si je puis dire.
-C'est quoi ton problème? Tu veux finir ce que les autres ont commencés? Tu reprends la rage d'Elyas, c'est ça?
-J'ai crée sa rage! J'ai vite compris en les regardant qu'il y avait quelque chose entre Cihan et Avalanna. Les regards gênés, les gestes tendres mais masqués. Oh, je les ai vu un nombre incalculable de fois lorsque sa putain de mère venait chez moi!
-Donc, tu fais ça pour te venger de sa mère?

Léna ne dit rien, peut-être avais-je touché un point sensible.

-Tu as une haine profonde envers nous. Tu es rentré dans la vie d'un garçon, tu as couché avec juste et tu lui as fais croire que tu l'aimais juste pour te rapprocher d'Avalanna.

Son visage se crispa. Un rictus de haine prit le bas de son visage, c'était une chose que je n'avais jamais vu auparavant sur quiconque. Cette fille devait avoir de sacré problème psychologique, pensai-je.

-Je n'ai pas réussi de toute façon. Isahi voulait que lorsque nous étions ensemble, nous restions que tous les deux ce connard.

Je serrais les dents pour ne rien dire. Elle n'avait aucun remord après tout ce qu'elle lui avait fait.

-Et tu l'as tué pour?
-Je veux que tout se termine. J'en ai marre de jouer. Il était un peu trop intelligent, je crois qu'il me soupçonnait de quelque chose.

Il m'avait effectivement dit qu'elle était étrange. Une fois de plus, j'aurai du l'écouter.

-Tu as tué toute sa famille, dis-je la gorge nouée. Isahi était gentil avec toi, il ...

Je n'arrivais plus à parler. Je tordais mes poignets dans tous les sens, j'aurai aimé me libérer et lui tordre le coup de mes propres mains. Mais je n'y arrivais pas, je striais juste ma peau et je sentais qu'elle commençait à brûler.

-T'es qu'une folle.

Je jetais un regard à Avalanna. Elle continuait toujours. Quant à Carol, elle semblait complètement ailleurs.
Il fallait que je me calme. J'arrêtais de bouger et commençais à compter dans ma tête. Les pulsations de mon cœur se calmèrent doucement.

-Alors c'est quoi? Elle t'a piquée ton copain? Elyas ou Cihan?
-Ta petite amie n'est qu'une salope, tu le savais ça?

Je ne voyais pas où elle voulait en venir. Je gardais les yeux rivés sur ceux de Léna pour qu'elle continue de me regarder, moi et qu'elle ne se retourne pas vers les filles.

-Explique-moi, donc.

Elle se redressa et s'approcha de moi. Posa ses mains de part et d'autre de la chaise.
C'est bien, pensai-je, ne regarde pas derrière toi.

-Elle est comme sa mère, une vraie putain.
-C'est ça le soucis? Qu'elle ait couché avec deux garçons en même temps. Il y a autre chose, n'est-ce pas?

Elle se retourna d'un coup sec vers Avalanna et Carol, par chance, Avalanna arrêta de frotter ses nœuds à temps.

-Je suppose que tu sais maintenant que mon père était l'amant de ta mère.
-Oui, répondit Ava. J'ai vu une photo de tes parents dans ta maison.
-Et tu savais que tu étais sa fille? ... Ma sœur?

Je restais choqué. Je m'attendais à tout sauf à ça. Avalanna avait les yeux rivés sur ceux de Léna puis, elle chercha les miens comme un appel au secours.

-Non, j'ai mon père et ce n'est pas le tien.
-Si. Vois-tu, ma mère est infirmière. Quand mon père l'a quitté pour cette idiote, elle a commencé à se renseigner sur elle. Elle a apprit que son mari était stérile. Ce cher Dean Kinson ne peut pas avoir d'enfants.

Je pouvais voir toute la douleur sur son visage et cela me brisa le cœur.

-Tu mens.
-Non. Mon père lui même l'a avoué. Il était fier d'être ton père.
-J'ai jamais vu ton père de vie, crissa Avalanna.
-Eh bien lui, il te connaissait. Ta mère voulait t'emmener avec eux. Juste toi. Et, moi, non.
-Comment tu le sais?

Elle haussa les épaules.

-C'est ce qu'il a dit à ma mère.
-Il t'a menti. Elle n'a jamais voulue m'emmener. Tu te venges sur moi à cause de mensonges. Léna, toi et moi on est dans la même situation.

Léna s'approcha d'Ava et la frappe de nouveau au visage en lui hurlant de la fermer.

-Alors tu as décidé de nous tuer? Tu sais qu'en réalité c'est pas après elle que tu en as, c'est après ton père et sa mère?
-J'ai déjà réglé le problème de sa mère, elle est morte Avalanna. Je l'ai tué.

Ava ne pu retenir ses larmes. Je ne voulais pas qu'elle l'apprenne de cette façon. J'aurai tellement aimé ne jamais la laisser partir pour voir Léna. J'aurai du la retenir!

-Je vais d'abord régler ce soucis, la famille Kinson, puis j'irai m'en prendre à mon père et ensuite, je me suiciderai probablement.

Je ne saurais expliquer pourquoi mais je ressentis une énorme peine pour cette Léna. J'avais grandit dans un contexte difficle, une mère qui a décidé de m'abandonner, mon père qui me frappait et qui préférait boire plutôt que de s'occuper de moi. Elle et moi, avions quelque points communs. La vie de nous avait pas fait de cadeaux.

-Léna, dis-je. Écoute-moi, t'es pas obligé de faire tout ça, d'accord? Je comprends ce que tu as traversé, je suis comme toi et Avalanna pareil. Aucun de nous n'a décidé de laisser partir un parent, ils l'ont fait d'eux-même. On peut pas se punir pour leur choix. Alors maintenant, s'il te plaît, réagis. Abandonne ce que tu fais. Regarde Ava et moi, on a réussi à s'en sortir. Tu peux faire comme nous.

Elle resta interdite puis se mit à rire.

-Alors si tu veux pas, libère Carol. Elle ne t'ait d'aucune utilité.
-Tu veux partir Carol?
-Je veux rester ici, dit-elle.

Je regardais ma mère.

-Maman, la suppliai-je du regard. Va-t-en.
-J'ai déjà perdu un fils à cause de cette folle, il est hors de question que j'en perde un deuxième. Si tu dois mourir Justin, je partirai avec toi.

Les larmes me montèrent aux yeux.

-Non, tu as Mia. T'as pas le droit de faire ça.
-Que c'est mignon! Mais ce n'est pas exactement dans mes projets Carol.
-Toi la ferme!

C'était la première fois que je voyais Carol hors d'elle. Puis, je réalisais qu'elle était en la présence de l'assassin de son fils et je me dis que cette épreuve devait être insoutenable pour elle.

-Est-ce que ... est-ce qu'il a souffert?
-Quoi?

Léna semblait prise au dépourvu, je la vis même dandinner d'un pieds sur l'autre.

-Mon fils, le garçon que vous avait battu à mort toi et tes amis.
-Il a souffert, c'est évident.

D'habitude, je ne me sentais pas concerné lorsqu'on parlait de lui mais à cet instant, je n'en n'avais que faire. Ce pauvre gars était mort car il aimait simplemet une fille.

-Qui a eu l'idée de le tuer?
-On ne voulait pas le tuer, dit-elle. C'était un accident.
-Avalanna et Cihan, on va dire que je comprends. Mais les autres?
-Ils n'ont pas respecté le pacte, me répondit Léna.

Isahi avait eu raison!

-Quel pacte?
-En quoi ça te regarde? C'est entre nous et il n'en reste que deux, Kanec et moi. Aucun de nous ne parlera, alors pas la peine de gâcher ta salive. On a des choses plus importantes à faire.
-Pourquoi Cihan?
-Arrêtez de poser des questions, Carol.
-Je veux savoir!

Elle s'approcha de Carol, et l'attrapa par les épaules.

-Qu'est-ce que tu veux savoir? S'il a hurlé pour qu'on arrête? Oui! S'il a pleuré? Encore, oui. S'il voulait que tu le sortes de là et qu'il criait «maman», c'est aussi, oui! Contente?

Carol lui crâcha sur le visage. Je compris que Léna ne contrôlait plus la situation et qu'elle était sous la gouverne de ses sentiments. Je ne savais pas si c'était ce qui pouvait nous sauver ou ce qui pouvait nous tuer. Les deux certainement.
Je me sentais spectateur d'une horrible situation, et c'était le pire. Elle ne m'en voulait pas à moi, elle ne voulait pas me tuer.

-Bon, maintenant, que nous avons discuté vous et moi, nous allons pouvoir passer aux choses plus sérieuse. La consécration ultime. Bien sûr, cela ne va pas être plaisant, du moins pas pour vous mais nous allons être obligé de passer par là que ce jeu puisse prendre fin. En réalité, je voulais juste les tuer toutes les deux mais ...
-Pourquoi tu voulais tuer Carol?
-Elle souffre sans son fils, et c'est à cause de nous. Je me suis dis qu'on lui rendrait un service.

Je me retenais de lui hurler tout ce que je pensais d'elle. C'était une folle, j'avais jamais vu une personne aussi déjanté qu'elle.

-Donc, je disais que nous allons pimenté toute cette histoire un peu.

Elle se dirigea vers la table, ouvrit le sac et en sortit quelque chose que je ne vis pas immédiatement. C'était un couteau.

-C'est avec ça que Kanec a tué Matthew. Il avait décidé de nous quitter, alors pour éviter qu'il parle, on l'a tué. On a aussi égorgé ta charmante belle-mère ainsi que Elyas. Un vrai travail d'équipe Kanec et moi. Je crois qu'on s'en saurait vraiment sorti si nous n'avions pas traîné tous ces boulets avec nous malheureusement, nous étions obligés vu qu'ils étaient là lors de ce fâcheux incident qui s'est révélé très ... excitant.

Je compris qu'elle parlait de la mort de Cihan, du moins, le supposai-je. Et je commençais à sentir la peur monter en moi.

-Et qu'est-ce que tu vas en faire?
-Attends, deux minutes. J'ai autre chose.

Elle me montra cette fois-ci, une arme. Elle posa le couteau et l'arme sur la table, à plat. Puis, avec un grand sourire se retourna vers moi.

-La dernière phase du jeu, Justin.

Elle se mit entre Avalanna et Carol et posa une main sur chacune de leur épaules.

-Ce sera difficile pour toi, continua-t-elle en faisait une moue triste. À toi de choisir qui vivre entre la putain -elle attrapa les cheveux d'Avalanna en arrière, je l'entendis étouffer un cri- ou la femme qui t'a tout donné. Et qui t'a traité comme un fils. Sache qu'on ne doit jamais mordre la main qui te nourrit.

J'eu subitement du mal à avaler ma salive. C'était la première fois de ma vie où je me trouvais confontrer à quelque chose d'aussi affreux.

The Pact.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant