quarante cinq

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FOUAD

« Mon coeur me dit d'aller faire autre chose

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« Mon coeur me dit d'aller faire autre chose.. »
Gericault | LACRIM

Je venais d'arriver à l'hôpital, j'avançais doucement vers sa chambre puis j'ai entendu des gens courir, j'ai levé la tête et j'ai vu des gens rentrée dans la chambre d'Issana. J'ai accéléré le pas et j'ai regardé par la fenêtre ce qu'il se passait vue que je ne pouvais pas rentrer.

Sa ligne de vie était droite, elle ne respirait plus. Issana, qu'est-ce que tu me fais la ? Réveille toi ma belle.

Je regardais la scène le coeur serré, ils n'arrivaient toujours pas à la réanimer. Le médecin a écartée tout le monde puis a commencé le massage cardiaque, je me tirais les cheveux en regardant la scène. C'était dur d'assister à ça.

Il a continué quelques secondes puis son coeur s'est remis à battre, Dieu merci. Elle est survie, elle se bat pour vivre, elle est fière. J'ai soupiré comme pour défendre mes muscles, j'ai eu la peur de ma vie.

Au moment où j'ai tournée la tête j'ai aperçu Esme venir vers moi, elle était cernée. Elle dormait pas de la nuit, quand elle est venu à mes côtés je lui ai fais un câlin, elle a de suite serrer ses bras autour de moi.

Esmeralda : - se décale - C'est qui tous ces gens ?

Moi : Son coeur s'est arrêtée.

Elle a soupiré puis on regardait par la vitre la chambre qui se vidait peu à peu et le médecin qui prenait soin d'elle.

Esmeralda : J'ai plus d'espoir.

Moi : Ça fait longtemps que j'en ai plus aussi, mais j'ai confiance en Dieu. Il fera son possible pour la garder à nos côtés. Il faut juste être patient.

Ouais, il faut juste de la patience.

Le médecin est sorti puis s'est mis devant nous.

Médecin : Désolé que nous ayez assistée à ça mais bon, elle va mieux. - sourit - Vous pouvez la voir, mais allez-y un à un.

Puis il est parti, j'y suis allée en premier. Je me suis avancée doucement vers elle et j'ai pris sa main.

Moi : Merci de te battre bébé, t'es forte wAllah. Je l'ai toujours su. Tu me manque tah un ouf, j'arrive plus sans toi wAllah.

Je l'ai regardé et j'ai soupiré, j'savais même plus à quoi ressemblait sa voix.

Moi : Bat toi pour notre futur bébé, on fera des parents extraordinaires. Bat toi pour ça Issa', bat toi pour nous.

Je lui ai fais un bisou sur la main puis je suis sorti de la chambre. je devais retourner au travaille. J'ai dis au revoir à Esmeralda puis je lui ai aussi conseillée de dormir plus, elle était épuisé.

Arrivée au travail, j'ai croisé mon chef qui allait partir en patrouille.

Boss : Alors, comment elle va ?

Moi : Elle se bat, son coeur s'est arrêté tout à l'heure mais actuellement elle va mieux.

Boss : Et toi, ça va ?

Moi : Je fais avec. - sourit -

Il a sourit et m'a donnée une petite tape sur l'épaule comme pour me dire qu'il me soutiens. Je suis rentrée dans le commissariat et j'ai demandé au stagiaire de venir dans mon bureau dans cinq minutes.

Je me suis installé, j'ai cherché son contrat puis j'ai attendu qu'il vienne.

Stagiaire : Vous vouliez me voir ?

Moi : Oui assis toi.

Il s'est assis devant moi, il était grave stressé c'était drôle.

Moi : Bon, dans deux semaines tu finis ta période d'essais donc, ton stage et je coulais savoir, je vais la faire courte hein, je voulais savoir si un CDI t'intéressait juste après?

Stagiaire : - grand sourire - Oui, bien sûr que j'accepte! Merci beaucoup, vous avez réalisé mon rêve! Merci!

Moi : - sourit - Tiens ton contrat, lis le bien, signe le si tu es d'accord avec ça qu'il y a écrit puis ramène le moi quand c'est bon.

On s'est serré la main puis il est parti tout content, ca m'a fais plaisir et puis il le mérite.

Au moins y'en a qui sont heureux.

sept heures quatre. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant